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Parlez normalement à votre bébé

Il semble que les nourrissons peuvent apprendre des mots et assimiler un vocabulaire bien avant de pouvoir pointer ou marcher, soit dès l’âge de six mois. Cela s’expliquerait par leur exposition fréquente aux conversations des membres de leur famille et la manière dont ils parlent.

Les psychologues Elika Bergelson et Daniel Swingley, dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, expliquent que leurs tests ont révélé que lorsque des mots ou une courte phrase étaient répétés soigneusement, les yeux de l’enfant se dirigeaient vers l’objet en question sur un écran d’ordinateur, et ce, même si plusieurs et diverses images se retrouvaient à l’écran. Ce comportement indiquerait que le petit a compris à quelle image pouvait être associé un mot.

À 14 mois, les performances étaient encore plus spectaculaires, ce qui laisse penser qu’une meilleure catégorisation du signal de la parole ou une meilleure compréhension de la syntaxe, dès les premiers mois de vie, influencerait et favoriserait une meilleure compréhension à court terme.

Outre les mots à caractère « émotionnel » comme papa et maman, cette étude est la première à démontrer la compréhension hâtive de mots de type « générique » se référant à des catégories.

Les chercheurs encouragent donc les parents à parler normalement à leurs bébés. « Vos petits ne vous répondront pas, cependant, ils vont comprendre certains mots et ces connaissances les suivront toute leur vie », affirment les spécialistes.

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Le cerveau des enfants bilingues est meilleur

Radio-Canada rapporte qu’une étude de l’Université York de Toronto, effectuée auprès de 104 enfants de 6 ans, démontre que les jeunes qui apprennent deux langues, quelles qu’elles soient, saisissent mieux la structure d’une langue. Cette assimilation serait d’ailleurs une habileté importante, en matière d’alphabétisation.

Même si certains sont portés à dire que les enfants bilingues rencontrent plus de difficultés à maîtriser le vocabulaire, il semblerait que le bilinguisme leur procure un avantage marqué en ce qui a trait aux habiletés cognitives supérieures et au développement cérébral.

Rappelons que des chercheurs de l’Institut Rotman de Toronto avaient démontré, en 2010, que le fait de parler deux langues quotidiennement retardait de plusieurs années l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées.

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Le cerveau des enfants bilingues est meilleur

Radio-Canada rapporte qu’une étude de l’Université York de Toronto, effectuée auprès de 104 enfants de 6 ans, démontre que les jeunes qui apprennent deux langues, quelles qu’elles soient, saisissent mieux la structure d’une langue. Cette assimilation serait d’ailleurs une habileté importante, en matière d’alphabétisation.

Même si certains sont portés à dire que les enfants bilingues rencontrent plus de difficultés à maîtriser le vocabulaire, il semblerait que le bilinguisme leur procure un avantage marqué en ce qui a trait aux habiletés cognitives supérieures et au développement cérébral.

Rappelons que des chercheurs de l’Institut Rotman de Toronto avaient démontré, en 2010, que le fait de parler deux langues quotidiennement retardait de plusieurs années l’apparition de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées.

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Bienfaits de l’allaitement : encore un autre

On présente fréquemment des avantages à allaiter son bébé. Cette fois, ce sont des chercheurs de l’University of Essex qui présentent leurs découvertes et leurs théories. On peut lire les résultats de leur recherche dans le Journal of Pediatrics.

Après avoir analysé des données concernant près de 12 000 bébés nés entre 2000 et 2002, on aurait remarqué que ceux qui avaient été allaités étaient avantagés intellectuellement. Précisément, ils présentaient un meilleur vocabulaire et de plus grandes capacités de raisonnement à l’âge de cinq ans.

Les chercheurs expliquent cette tendance de plusieurs façons, mais on ne pourrait dénier, ici, un lien avec l’allaitement, semble-t-il. Rappelons que les enfants de l’étude ont été vus à l’âge de neuf mois, puis une autre fois durant la petite enfance.

À ce dernier moment, on s’informait auprès des parents de l’âge jusqu’auquel l’enfant avait été allaité. Finalement, à l’âge de cinq ans, les enfants étaient invités à passer des tests. Ces derniers consistaient en une évaluation de leur vocabulaire, de leur raisonnement et de leurs aptitudes spatiales.

Une différence a donc été relevée entre les bébés allaités et ceux qui ne l’avaient pas été. Il semble aussi que ceux qui étaient nés prématurément avaient eu plus de facilité à rattraper leurs retards de développement cérébral lorsqu’ils avaient été allaités.

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La force de la vie préscolaire

On lit dans Child Development les résultats d’une autre étude appuyant les bienfaits d’une vie préscolaire enrichissante. Un enfant en verra son langage et ses aptitudes en lecture améliorés.

Selon les remarques de chercheurs du Vanderbilt University’s Peabody College, l’emploi d’un vocabulaire plus poussé et la discussion sur des livres à la garderie, ajoutés à un encouragement à la lecture à la maison, auraient des répercussions importantes.

On parle ici d’une compréhension de lecture et de la reconnaissance des mots du niveau de la quatrième année. Une telle observation a aussi été faite quant au langage d’enfants de trois ans lorsqu’un soutien continu était offert à la maison.

Des efforts mis durant cette période décisive auraient donc des effets complexes et à long terme. Les chercheurs soutiennent finalement que nous ne reconnaissons pas encore suffisamment l’impact de l’apprentissage du langage en milieu préscolaire.

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Grossesse imprévue et vocabulaire

Une étude parue dans BMJ fait le constat étonnant qu’une grossesse non prévue peut avoir certains effets négatifs sur le développement des aptitudes de l’enfant. La même recherche a aussi analysé certaines habiletés chez ceux nés d’un traitement de fertilité.

Il semble tout d’abord qu’un bébé né de façon imprévue tendrait à avoir un vocabulaire plus pauvre et de plus faibles aptitudes spatiales et non verbales que les autres.

Remarquons toutefois que dans la majorité de ces cas, ces retards et faiblesses sont dus aux circonstances désavantageuses de la naissance.

Quant aux bébés nés d’un traitement de fertilité, aucun de ces effets n’a été remarqué. Toutefois, il semble que plus longtemps une femme aura tenté de tomber enceinte (ou dans le cadre d’une procréation assistée), plus un bébé sera enclin à vivre des problèmes de santé.

Parmi ceux-ci, nous connaissons la naissance prématurée, le faible poids de naissance et les anomalies cognitives. Les aptitudes cognitives peuvent aussi être atteintes, mais dans un très faible nombre des cas.

L’échantillon de départ comprenait 12 000 enfants anglais nés entre 2000 et 2002. Mentionnons finalement qu’au Royaume-Uni, on estime à 30 ou 40 % le nombre de grossesses non planifiées.

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Votre enfant est-il choyé par la vie?

Certains enfants naissent avec des cadeaux de la vie ou sont particulièrement plus brillants que la moyenne. On en découvre les signes, lesquels ont été donnés par la National Association of Giften Children (NAGC) et présentés sur Lilsugar.

On remarque que ces enfants ont plusieurs champs d’intérêt et qu’ils ont plus vite de la facilité à lire et à écrire. Souvent, ils ont aussi de la facilité dans les arts.

De plus, ils sont plus aptes que les autres à demeurer concentrés et ils ont une bonne mémoire. Leur vocabulaire est aussi plus développé que les autres; un enfant de deux ans pourra faire une très longue phrase, par exemple.

Ils donnent aussi beaucoup d’attention aux détails. Ils sont plus portés que les autres à vouloir découvrir comment les choses fonctionnent. Il leur est aussi plus facile de comprendre des choses abstraites.

Finalement, on pourra remarquer que si les enfants choyés par la vie pour leurs capacités intellectuelles se soucient des autres, ils sont aussi très conscients d’eux-mêmes.

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Bienfaits des livres chez les jeunes déficients intellectuels

On apprend sur Medical News Today qu’une récente étude américaine a permis de faire un constat des plus étonnant. Il semble que les livres ne comprenant pas de mots ont un effet notable sur le vocabulaire et les capacités de lecture des jeunes enfants vivant avec une déficience intellectuelle.

Pour en venir à ce constat, on a évalué les mots qu’employait une mère en regardant un livre en images avec son enfant, puis on les a comparés à ceux qu’elle disait lorsqu’un livre avec texte était lu.
 
Lorsqu’il s’agissait d’un livre sans mots, un langage et une interaction plus complexes étaient constatés. Quand on doit recréer une histoire ou que l’on décrit une image, on utilise plus de mots et on formule des structures de phrases plus élaborées afin de créer une interaction avec notre enfant.

On était plutôt porté à croire le contraire jusqu’ici. Pourtant, les chercheurs attestent qu’un parent a plus tendance à encourager la communication avec son enfant lorsqu’il n’a pas à lire un texte.

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La prématernelle pourrait être améliorée

Il semble que les enfants auraient tout avantage à fréquenter la prématernelle pendant deux ans au lieu de l’année habituelle. De plus, les éducateurs devraient consacrer leurs plus grands efforts sur le vocabulaire, la lecture et la maîtrise de soi.

Ce sont là les plus grands bienfaits qu’un enfant retire de ses années en milieu préscolaire, selon des chercheurs de l’Université de l’État du Michigan.

En fait, c’est à cet âge que les enfants vont jeter les bases de leur éducation à venir. Leurs notions de lecture, par exemple, seront mises en place par l’apprentissage de l’alphabet et la compréhension de la formation des mots.

On pourrait donc bonifier ce passage pour les tout-petits, car un programme d’apprentissage établi selon les trois paramètres cités (lecture, vocabulaire, maîtrise de soi) pourrait avoir des répercussions directes sur la réussite scolaire future.

Cette étude, parue dans Early Childhood Research Quarterly, est l’une des premières à évaluer la maîtrise de soi chez des enfants de cet âge. Les enfants observés avaient de trois à quatre ans. Ils étaient donc à leur première ou deuxième année de prématernelle.

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Les bébés ne tireraient rien de la télévision qui leur est destinée

Une récente étude publiée dans Psychological Science a démontré que les DVD éducatifs destinés aux jeunes enfants ne leur permettent pas d’apprendre de nouveaux mots.

Judy S. DeLoache, de l’Université de Virginie, a suivi 96 familles ayant un ou des enfants âgés de 12 à 18 mois durant un mois complet.

Un groupe d’enfants a regardé à plusieurs reprises un DVD éducatif populaire offert sur le marché. La moitié l’a écouté seule, l’autre en compagnie d’un parent.

Aux fins de comparaisons, un second groupe d’enfants n’a pas regardé le DVD. Par contre, les parents de ces derniers devaient tenter de leur apprendre des mots tirés du même DVD par le biais d’interactions de tous les jours.

Mentionnons que tous ces enfants ont été évalués avant et après ce mois d’étude quant à leur connaissance des mots présents dans ledit DVD.

Les résultats ont été probants. En effet, les enfants ayant regardé le DVD, qu’ils aient été accompagnés ou non, n’ont pas acquis plus de vocabulaire que les autres.

D’autre part, les parents qui avaient aimé le DVD avaient l’impression que leur enfant avait mieux appris que ceux qui ne l’avaient pas apprécié.

Madame DeLoache rappelle que la meilleure façon pour un enfant de progresser dans son langage est quand un parent lui parle, et ce, de la façon la plus naturelle qui soit.

D’après elle, les bébés peuvent écouter de tels DVD, mais les parents ne devraient pas croire qu’ils en retireront beaucoup de choses.