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Qui peut juger de votre méthode d’accouchement?

L’apparition des médias sociaux et des blogues et forums de toutes sortes ont permis à d’innombrables mères d’aller chercher du soutien et de se rapprocher de gens qui vivent la même chose qu’elles.

Cependant, ce nouveau mode d’échange et de communication a aussi favorisé le jugement d’autrui, la prise de position et l’expression de l’opinion de chacun.

En d’autres termes, auparavant, les futures mères se retrouvaient face aux opinions de la famille et la belle-famille. Désormais, c’est la planète entière qui peut remettre en question leurs décisions.

De plus en plus de femmes préconisent le retour à l’accouchement naturel, que ce soit en milieu hospitalier ou à la maison. Par contre, ces idéaux ont donné lieu à des comparaisons malsaines entre femmes.

Ainsi, celle qui a recours à l’épidurale, à la médication ou la césarienne ne le fait pas de façon « naturelle ». Celles qui ont donné naissance par voie vaginale et sans médication se donnent donc le droit de regarder les autres de haut.

Rappelez-vous néanmoins que l’accouchement est une décision très personnelle et intime. Elle ne devrait jamais faire l’objet de comparatifs et encore moins de jugements.

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L’idéal quand un bébé se présente par siège

La plupart des bébés naissent la tête la première, mais dans 3 à 4 % des cas, les bébés ont une position qui démontre que le bas du corps et les pieds sortiront en premier. Cette situation peut rendre le voyage par voie vaginale plus difficile et dangereux, pour le bébé et la mère.

Dans les hôpitaux de Dublin, neuf bébés sur 10 qui se présentent par le siège naissent par césarienne, indiquent les chercheurs irlandais dans une étude intitulée Term Breech Trial.

Ce dernier rapport, publié dans l’American Journal of Obstetrics and Gynecology, conclut que pour certaines femmes, l’accouchement vaginal peut être tout aussi sûr que la césarienne, dans de telles circonstances.

Il a été prouvé qu’en 16 ans d’observation, il n’y a pas eu de baisse significative du taux de mortalité périnatale, et ce, malgré le fait que les femmes et les cliniciens choisissent davantage la césarienne pour donner naissance à un enfant qui se présente par le siège.

Pour le Dr Mark Hehir, du National Maternity Hospital et du Rotunda Hospital de Dublin, il n’y a pas de doute, la majorité des enfants qui se présentent par le siège devraient naître par césarienne. Toutefois, « l’accouchement vaginal peut être aussi réalisé avec succès, si les mères et les cliniciens font preuve d’un jugement rigoureux ».

Le spécialiste croit que le nombre de césariennes pourrait diminuer si les professionnels de la santé étaient mieux qualifiés et formés pour faire face à cette situation particulière.

Pour en arriver à cette conclusion, l’étude a porté sur le fait qu’en 2000, des recommandations médicales affirmaient que les bébés nés par le siège par voie vaginale étaient trois fois plus susceptibles de subir un préjudice grave ou de mourir par rapport aux bébés nés par césarienne dans la même circonstance.

Les données de près de 12 000 accouchements qui ont eu lieu dans les années 90 et après 2000 dans trois grands centres médicaux de Dublin ont été analysées.

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L’incontinence urinaire varie selon le mode d’accouchement

Une étude de l’Académie Sahlgrenska de l’Université de Göteborg en Suède, intitulée SWEPOP (Swedish pregnancy, obesity and pelvic floor), a questionné 6148 femmes ayant eu un seul enfant pour déterminer la prévalence de l’incontinence 5 ans après l’accouchement, puis entre 5 et 10 ans, et enfin après plus de 10 ans.

Il est ressorti de cette observation longitudinale, publiée dans BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology, que le risque d’incontinence urinaire triple dans les 10 années qui suivent un accouchement par voie vaginale (10,1 %) comparativement à une césarienne (3,9 %). Cette situation dérangeante irait même jusqu’à se prolonger jusqu’à 20 ans après l’accouchement pour certaines mères.

En d’autres termes, la prévalence de l’incontinence s’avère considérablement plus élevée après un accouchement par voie vaginale (40,3 %) qu’après une césarienne (28,8 %).

Il a été noté également que l’âge de la mère à l’accouchement, les traumatismes obstétricaux et le surpoids chez la femme pouvaient aussi représenter des éléments majeurs de risque d’incontinence. En effet, les femmes obèses ont deux fois plus de risque que les femmes ayant un IMC normal en cas d’accouchement par voie vaginale.

Malgré ce constat, en France, la Haute Autorité de Santé rappelle tout de même, dans son nouveau rapport sur les recommandations qui définissent les indications d’une césarienne programmée au terme de la grossesse, que la césarienne n’est pas sans danger.

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Deux césariennes valent mieux qu’une

C’est le constat d’une étude australienne intitulée The Birth After Caesarean Study Group qui est parue dans la revue PLoS Medicine.

Pour les chercheurs de cette étude, il n’y a pas de doute, si un premier accouchement s’est fait par césarienne, il vaut mieux ne pas mettre au monde par voie vaginale lors de prochaines grossesses.

Cette méthode de « double césarienne » préconisée par la nouvelle étude serait associée à un risque significativement plus faible de mort fœtale, mortinatalité ou morbidité infantile grave, mais aussi à un risque réduit d’hémorragie pour la mère.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université d’Adélaïde en Australie ont observé l’état de santé de 2345 femmes et leurs enfants. Toutes les mères avaient eu une césarienne précédemment et elles étaient toutes en mesure de donner naissance par voie vaginale.

Les obstétriciens ont divisé ces dernières en deux groupes. Lors de leur deuxième accouchement, 1108 femmes ont donc eu une deuxième césarienne et 1237 femmes ont accouché par voie naturelle.

Rappelons qu’à la base, une césarienne serait déjà bénéfique pour la mère et son petit. Les chercheurs affirment qu’une césarienne programmée donne droit à moins de saignements que l’accouchement vaginal, réduit les complications non fatales chez l’enfant avant la sortie de l’hôpital et diminue le risque de mortalité infantile à 1 décès sur 66 naissances.