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Nouveau traitement pour les cas d’asthme graves

Depuis cinq ans maintenant, on teste un traitement d’origine américaine à l’Institut universitaire de cardiologie et pneumologie de Québec pour traiter des cas d’asthme sévères.
 
Approuvé par Santé Canada en 2010, le traitement semble fort prometteur pour améliorer l’état des personnes qui souffrent d’asthme sévère.
 
L’asthme est causé par la présence importante de tissus musculaires dans les bronches, ce qui finit par empêcher l’air de circuler.
 
Ce nouveau traitement, démontré aux médias, a pour but d’enrayer 60 % de ces tissus pour freiner la constriction des voies respiratoires.
 
Par les voies naturelles, les médecins introduisent un cathéter glissé dans un bronchoscope flexible jusqu’aux broches du patient. À l’extrémité, on y déploie des électrodes qui entrent en contact avec les muscles des parois des bronches. Les électrodes chauffent quelques secondes pour éliminer une partie des tissus. Ensuite, on déplace le tout pour recommencer l’opération sur une autre zone.
 
Les patients doivent subir trois séances par intervalles de trois semaines afin de couvrir les lobes des deux poumons.
 
Le traitement est couvert par l’assurance maladie. Jusqu’à présent, on note de bonnes améliorations des conditions des patients asthmatiques.
 
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Découverte d’un nouveau marqueur de l’autisme

On pourrait établir un diagnostic plus clair de l’autisme après l’observation des voies respiratoires. Alors que jusqu’ici, on décèle l’autisme par l’observation subjective de comportements spécifiques du syndrome, on pourrait en poser un diagnostic sans faille par des symptômes physiques.

Des chercheurs viendraient de démontrer, selon EurekAlert!, qu’une anomalie des voies respiratoires serait propre aux enfants atteints d’autisme. N’ayant pas pu être relevée chez des enfants non autistes, il appert que cette anomalie pourrait constituer un marqueur important du syndrome.

Une analyse ayant porté sur 49 enfants atteints d’autisme ou d’un trouble envahissant du développement a fait état que les sujets autistes présentaient, en résumé, un décollement des voies respiratoires inférieures. Ce phénomène de doublon n’a jamais pu, semble-t-il, être observé chez un patient non atteint d’autisme.

En plus de représenter un indicateur potentiel pour un diagnostic plus efficace de l’autisme, ce dédoublement des voies respiratoires inférieures nous permettrait d’expliquer certains traits caractéristiques des enfants atteints du syndrome.

C’est que les enfants autistes ne sont pas, en général, des personnes athlétiques, et cette condition des voies respiratoires sous-tendrait cette réalité.

On souligne toutefois que l’anomalie ici présentée ne peut pas encore constituer, à ce stade de la recherche, un réel outil d’investigation quant à l’autisme.

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Attention aux ballons de fête

On reconnaît aux ballons de fête des risques certains de suffocation. Quand ils sont crevés, ils peuvent bloquer les voies respiratoires d’un jeune enfant. La prudence est donc de mise, même lorsqu’on célèbre un anniversaire.

Certains prennent la chose très au sérieux. On lit dans le Telegraph que les ballons de fêtes sont depuis quelque temps interdits aux enfants de moins de huit ans au Royaume-Uni, à moins qu’ils soient sous la supervision d’un adulte.

La raison en est le risque encouru de suffocation, surtout pour les ballons en latex. Un expert, le Pr Frank Ferudi de l’University of Kent, a toutefois affirmé au même journal que ces mesures étaient exagérées, d’autant plus qu’elles comprennent d’autres jouets et jeux destinés aux enfants.

Selon le professeur, cette « interdiction va limiter l’expérience », car ce type de jeu permet aux enfants de jouer et de grandir de manière indépendante, non pas en s’appuyant sur quelqu’un.

Il reste à voir si cette tendance suivra jusqu’ici, ou si l’on pourra toujours gonfler des ballons de fête lors de l’anniversaire d’un jeune enfant.

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Pas de baignade pour bébé?

La baignade serait déconseillée aux tout-petits, surtout ceux qui ont des antécédents familiaux d’asthme et d’allergies.

Les bébés de moins de deux ans seraient le plus à risque, en raison de leurs plus fragiles tissus pulmonaires.

Selon une récente étude de l’Office allemand pour l’environnement (UBA), un composant du chlore, la trichloramine, serait responsable du développement de maladies respiratoires.

Expliquons au passage que la trichloramine est un gaz irritant. On en ressent les effets sur la peau, les yeux et les voies respiratoires.

Des recherches précédentes avaient déjà ouvert cette voie dans le passé, ayant établi un lien entre la concentration du chlore et l’apparition de l’asthme.

On recommande donc aux parents de doser, voire d’éviter, la baignade dans la piscine si leur bébé court déjà des risques d’être un jour atteint de l’asthme.

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Les graisses affectent les voies respiratoires

Les excès de graisses affectent les voies respiratoires et freinent les effets des médicaments, spécialement chez les personnes asthmatiques, disent des chercheurs de l’Institut de recherche médicale Hunter à l’Université de Newcastle, en Australie.
 
14 asthmatiques qui n’étaient pas en surpoids et 16 obèses ont mangé des aliments riches en graisses, comme des hamburgers et des frites, et 16 asthmatiques non obèses ont adopté un régime faible en graisses à base de yogourt pour cette étude.
 
« Les sujets qui avaient consommé le repas riche en graisses montraient une hausse des neutrophiles des voies respiratoires et dans l’expression génique des récepteurs 4 (TLR4) pré-ARNm des cellules de salive, ce qui n’était pas le cas pour ceux qui avaient ingéré le repas pauvre en graisses. C’est la première étude qui montre qu’un repas riche en graisses augmente l’inflammation des voies respiratoires, c’est une découverte très importante. L’observation selon laquelle un repas riche en graisses change la réponse asthmatique à l’albutérol était inattendue, étant donné que nous n’avions pas envisagé la possibilité que cela arrive », explique Lisa Wood qui a dirigé l’étude.
 
Le régime riche en graisses a freiné les effets de l’albutérol, le médicament contre l’asthme.
 
On ignore pourquoi les graisses affectent les voies respiratoires et les effets des médicaments, mais les chercheurs comptent bien se pencher sur la question dans les prochains mois.