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Qualité Motel nous raconte leur Virée du Saint-Laurent

Le groupe musical de l’heure, Qualité Motel, ne fait jamais les choses comme les autres. Le collectif a troqué son camion de tournée contre un voilier, afin de créer une série de spectacles sur l’eau intitulée La Virée du Saint-Laurent. Avec l’appui financier de plusieurs collaborateurs, dont TELUS, ils ont levé l’ancre et lancé cette initiative écoresponsable dans le respect de la nature.

Le groupe s’est ainsi arrêté à Gaspé, Sainte-Anne-des-Monts, Matane, Rimouski, le Bic, l’Anse-Saint-Pancrace, l’Île du Grand Caoui, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre et l’Archipel-de-Mingan pour animer les rives du Québec avec une série de huit concerts entièrement gratuits et « à la bonne franquette ». Au programme: barbecue, feu de camp, baignade et camping. Bref, un été 100% Québécois comme on les aime.

Fraîchement de retour de la Virée, l’équipe de Nightlife a discuté avec Luis Clavis du groupe Qualité Motel

Crédit:Marie-France L’Ecuyer
Qu’est-ce que la Virée? 

L.C : La Virée du Saint-Laurent est une tournée musicale où l’on se déplace en voilier entre nos différents lieux de spectacles. C’est aussi des activités, dont le nettoyage des berges et la promotion de l’économie locale, le tout dans une optique écoresponsable et en limitant nos émissions de gaz à effet de serre.

Comment vous est venue l’idée de la Virée et du concept écoresponsable?

Luis Clavis : En tant que citoyen, on a tous une responsabilité sociale et environnementale. En tant que groupe musical, on voulait envoyer le message qu’il était possible de mieux faire les choses lorsqu’on planifie une tournée de concerts et faire les choses autrement génère des discussions et des réflexions. En planifiant notre tournée en voilier, en nettoyant les berges et en faisant appel aux distributeurs alimentaires locaux, on avait l’impression de faire notre part et de faire quelque chose qui allait avoir un impact positif sur le fleuve et les communautés locales. 

Crédit:Organisation Bleue
Comment est né le projet?

L.C : C’était notre deuxième édition. La première année était un test où on avait fait trois spectacles pour voir si notre idée était réalisable. Cette année, c’était la première « vraie tournée », et on a présenté huit spectacles plus étoffés. Tout s’est bien déroulé grâce, en outre, au soutien des nombreux partenaires. C’était un projet ambitieux qui tenait par des ficelles avec plusieurs composantes : le spectacle, mais aussi les aspects environnementaux et collaboratifs avec les fournisseurs locaux. 

Que considérez-vous dans le choix de vos partenaires?

L.C : On voulait collaborer avec des gens qui avaient les mêmes valeurs que nous, notre objectif étant d’offrir des spectacles gratuits. Pour ça, il nous fallait trouver les bons commanditaires. C’était primordial pour nous de travailler avec des gens qu’on aime et qui font de belles choses. On a approché TELUS en leur disant : voici notre projet, et voici nos objectifs. Avec ses nombreux bénévoles, TELUS s’est beaucoup impliqué dans le nettoyage des berges. L’apport de l’entreprise a été des plus bénéfiques pour concrétiser nos ambitions.

Crédit:Marie-France L’Ecuyer

Grâce à un don de 10 000 $ de TELUS à Organisation Bleue, les nettoyages de berge ont permis d’amasser plus de 1 000 kilogrammes de déchets et ont rassemblé 170 bénévoles. 

La collaboration entre TELUS et La Virée du Saint-Laurent est des plus naturelles puisqu’elle allie l’engagement de longue date TELUS à contribuer au rayonnement d’artistes d’ici avec ses objectifs ambitieux en matière de durabilité, dont celui d’être carboneutre et zéro déchet d’ici 2030. 

Apprenez-en plus sur les différentes initiatives de TELUS, ses objectifs en matière de durabilité et son engagement à créer un futur meilleur juste ici.

Crédit:Marie-France L’Ecuyer

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Paris lève le voile sur sa face cachée

On connait de Paris sa tour Eiffel, ses rues pavées et ses immeubles haussmanniens. Savez-vous qu’il est aussi possible d’aller voir sous les jupons de la Dame de Fer ou encore de s’installer dans une brasserie imaginée dans une ancienne carrière de calcaire. L’événement Paris Face cachée, du 31 janvier au 2 février, propose de découvrir l’envers du décor.

90 lieux originaux ou habituellement secrets s’ouvrent au public durant trois jours. Au choix : entrées payantes ou gratuites.

Au menu de cette troisième édition : 

– Visite de l’un des derniers hôtels particuliers de la Colline de Chaillot (16e arrondissement) encore habité par la famille de son constructeur. Le public pourra approcher un objet donné par Napoléon à un aïeul de la famille qui habite encore l’appartement (10 €).

– Découverte d’un poste d’aiguillage du 10e arrondissement assurant la coordination de la circulation des trains d’une grande gare parisienne (gratuit).

– Excursion dans les entrailles de la tour Eiffel. Machinerie et poste de cantonnement militaire s’offriront au regard des plus curieux (10 €).

–  Dans le 12e arrondissement, immersion dans une grande réserve de costumes civils et militaires utilisés au cinéma, au théâtre, dans la publicité ou lors de séances photo. Allergiques à la poussière s’abstenir (12 €).

– Petit tour dans une nécropole parisienne du 18e arrondissement, en compagnie d’un « passeur de mémoire ». Ce voyage dans le temps conduira les visiteurs sur les traces de personnages illustres (Berlioz, Truffaut, Dalida…), mais aussi sur celles d’inconnus aux sépultures impressionnantes (10 €).

Retrouvez toutes les autres visites sur Parisfacecachee.fr/.
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De l’art à voile dans les eaux londoniennes

Il semble que « l’art mobile » soit une idée populaire en ce début d’année, puisque plusieurs reportages parlent de certains concepts qui cherchent à transporter l’art et à le rendre plus accessible. On parlait notamment, il y a à peine quelques jours, de cette initiative de Virginqui lance des expositions aériennes à bord de certains de ces appareils.

C’est cette fois dans l’eau, à Londres, que l’on se transporte pour faire la découverte de l’art à voile.

En effet, edition.cnn.com rapporte cette course professionnelle de voiliers absolument unique et originale, les bateaux arborant tous des œuvres d’art sur leurs majestueuses voiles.

Les spectateurs présents peuvent donc admirer différentes peintures et œuvres, tout en appréciant le bonheur d’une bonne vieille course endiablée.

Pour l’édition 2013, dix voiliers se sont qualifiés pour la course, cette dernière s’étalant sur trois jours d’activités.

Pour les organisateurs, il s’agit d’un concept innovateur qui devrait marquer le début d’un courant. Ils le souhaitent, et promettent de répéter l’expérience.

Le fondateur de Fine Art Sails, Michael Ross, commente avec enthousiasme : « C’est la première fois que quiconque tente réellement ce genre d’expérience, et la réaction a été vraiment incroyable ».

La course se déroule sur la rivière Thames à Londres, en Angleterre.

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La Transat Québec Saint-Malo est de retour

Le grand départ du circuit 6 villes, 6 bouées se fera le 22 juillet à Québec. Les gens qui auront manqué ce moment époustouflant pourront se reprendre les jours suivants à La Malbaie, Rimouski, Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé et Percé.

En effet, dans leur périple de plus de 2897 milles nautiques, soit l’équivalent de 5635 km, les barreurs seront de passage dans ces villes ou communautés québécoises, avant de traverser l’océan et se rendre en terre française vers leur destination ultime : Saint-Malo.

Ce circuit Québec-Percé récompensera les six premiers bateaux qui franchiront les bouées installées aux endroits mentionnés ci-dessus. Plus de 18 000 $ seront partagés à chaque destination du circuit québécois.

De quoi réjouir les participants, mais aussi les spectateurs, qui ne manqueront pas l’occasion d’encourager les équipages et de célébrer dans chaque ville où une programmation colorée sera organisée et dévoilée sous peu.

La programmation des activités qui se tiendront pour le coup d’envoi dans le Vieux-Port de Québec entre le 14 et le 22 juillet sera d’ailleurs rendue publique très bientôt.

Pour les coureurs océaniques professionnels de voiliers monocoques et multicoques de partout dans le monde et en soif d’aventure qui aimeraient participer, il est possible de s’inscrire jusqu’au 30 avril.