Plus les semaines passent et plus il semble évident que ce n’est qu’une question de temps avant que l’on apprenne que Pierre-Luc Dubois se retrouve à Montréal avec le Canadien.
La question semble beaucoup plus être si le Canadien fera son acquisition par voie de transaction cet été ou plutôt attendra un an de plus pour lui faire signer un contrat à titre d’agent libre sans restriction.
D’ailleurs, s’il passe au Canadien durant l’été dans une transaction avec les Jets, nous avons une petite idée du prix qui pourrait être exigé par le DG Kevin Cheveldayoff, qui a déjà complété une transaction identique dans le passé.
On se souviendra il y a quelques années quand le défenseur Jacob Trouba avait donné un ultimatum à l’organisation, lui qui voulait être échangé aux Rangers de New York et nulle part ailleurs pour aller rejoindre sa copine qui y pratiquait la médecine.
À l’époque, alors que le marché ne se limitait qu’à une équipe pour son joueur étoile, le DG des Jets avait mis la main sur un choix de 1ere ronde (20e total en 2019) ainsi que le défenseur Neal Pionk qui venait prendre sa place à la ligne bleue.
Qui était l’autre DG avec qui il avait fait affaire? Un certain Jeff Gorton.
On peut donc s’attendre à une négociation très similaire cette fois-ci et prendre pour acquis que le choix des Panthers de la Floride, appartenant au Canadien et se retrouvant autour du 17e rang total, sera utilisé dans toute transaction impliquant Dubois. Ne resterait qu’à trouver quelle serait la pièce manquante.
Si les Jets exigent une fois de plus de recevoir un remplaçant pour le joueur qu’ils transigent, le joueur évident qu’ils cibleraient serait Josh Anderson. Cependant, comme l’indiquent les journalistes Arpon Basu et Marc-Antoine Godin de The Athletic, la direction de l’équipe pourrait choisir de procéder à une reconstruction après le départ de plusieurs joueurs clés au cours de l’été et pourrait plutôt convoiter un bon espoir ou deux chez le Canadien.
Quoiqu’il en soit, c’est le prix qu’il faudrait s’attendre de payer pour s’assurer ses services un an avant son autonomie complète.
Une fois un membre du CH, il faudrait se demander de quoi aurait l’air le nouveau contrat de l’attaquant de puissance Québecois.
Pour avoir notre réponse, il suffit que de regarder les comparables à travers la ligue. Dans ce cas-ci, deux noms ressortent particulièrement, soit Mathew Barzal des Islanders de New York et Roope Hintz des Stars de Dallas qui ont tous les deux signé leur dernier contrat alors qu’ils avaient environ 25 ans et étaient à un an de devenir libres comme l’air en plus d’avoir droit à l’arbitrage salarial, exactement la situation dans laquelle se retrouve présentement Dubois.
- Mathew Barzal a signé un contrat de 8 ans d’une valeur totale de 73.2 millions de dollars avec les Islanders, soit une moyenne de 9.15 millions par année.
- Roope Hintz a signé un contrat de 8 ans d’une valeur totale de 67.6 millions de dollars avec les Stars, soit une moyenne de 8.45 millions par année.
Considérant les comparables, en plus du plafond salarial qui est à une année ou deux d’augmenter significativement, il semble impensable, à moins qu’il n’accepte un rabais pour revenir chez lui, que le prochain contrat de Dubois soit moins que 9 millions de dollars par année.
- Âgé de 24 ans, Pierre-Luc Dubois a compilé une fiche de 27 buts et 36 passes pour un total de 63 points en 73 matchs cette saison. Il a également ajouté 4 points en 4 matchs jusqu’à présent en séries éliminatoires. Il écoule présentement la dernière année d’un contrat lui rapportant 6 millions de dollars.
S’il débarque à Montréal, il faudra s’y faire: Dubois sera en position d’exiger un gros contrat alors qu’il ne fait qu’entrer dans les meilleures années de sa carrière.