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«Noeudvembre» revient avec de nouveaux ambassadeurs, dont Pénélope McQuade

Alternative à la campagne Movember (qui vise à amasser des fonds dans le but de combattre le cancer de la prostate), le mouvement Noeudvembre prend de l’expansion, toujours dans le but de battre cette maladie.

Si l’édition 2014 réunissait Brandon Prust, Joey Saputo, Jean Pagé, Ignacio Piatti, Marc-Olivier Brouillette et Denis Coderre comme ambassadeurs, celle de 2015 est tout aussi relevée. Ainsi, l’animatrice Pénélope McQuade et son père Winston (un survivant du cancer de la prostate) ont été consultés pour la confection du nœud papillon 2015.

L’humoriste Jean-Michel Anctil, l’animateur Jean-Philippe Wauthier, l’ancien hockeyeur Gilbert Delorme et l’Olympien Charles Hamelin sont aussi devenus ambassadeurs cette année.

Il en coûte 35$ (et 5$ de frais d’expédition) pour faire l’acquisition d’un nœud papillon. Tous les profits sont remis à PROCURE, qui fournit «des moyens de contribuer à la prévention et à la guérison du cancer de la prostate».

Les nœuds papillon seront livrés aux acheteurs au cours de l’automne.

La journée québécoise de sensibilisation au cancer de la prostate aura lieu le 19 novembre prochain. PROCURE invite les gens à porter le nœud papillon et à partager une photo avec le mot clé #noeudvembre.

Photo : Facebook

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Winston McQuade : Mon cancer a été un grand choc

En 2003, Winston McQuade a vécu un dur coup lorsque son médecin lui a annoncé qu’il avait un cancer de la prostate. Double choc lorsque la maladie est réapparue deux ans plus tard. Heureusement, il touche du bois depuis; il n’y a plus de trace du cancer. Toutefois, il a choisi de se lier à la fondation Procure pour donner des conférences et ainsi redonner un peu d’espoir aux hommes qui ont reçu un tel diagnostic, mais aussi aux conjointes de ceux-ci.

« Quand j’ai eu le diagnostic, j’ai eu peur. C’était comme si j’étais devenu incapable de parler et de penser pendant quelques jours. Les pires scénarios se présentaient. Le médecin m’a dit plein de choses que je n’ai pas entendues. Ma compagne était avec moi, on est sorti la mine basse et on a pleuré. C’était la fin du monde. Deux jours plus tard, mon médecin m’a rappelé pour me revoir et discuter de la suite. J’ai aussi appelé mon ami Jean Pagé, qui avait aussi vécu ce type de cancer. Il a désamorcé la chose, et c’est là également qu’il m’a parlé de Procure. On m’a enlevé la prostate, mais le cancer avait un peu débordé, donc en 2005, la maladie est revenue. Ça a été un autre dur coup, car je croyais avoir réglé le problème. Pendant un mois, j’ai eu de la radiothérapie tous les jours. J’avais encore peur, mais en même temps, j’ai rencontré des gens chez Procure qui ont ouvert la lumière de l’espoir. Ce n’était pas la fin du monde. J’étais encore jeune », raconte Winston McQuade à BUM Interactif Groupe.

Ainsi, après avoir vécu cette épreuve, il a voulu partager son expérience et a créé une conférence remplie d’espoir, mais où il aborde aussi la peur. « On ne meurt pas vraiment du cancer de la prostate, à moins d’être diagnostiqué trop tard ou d’être trop vieux. On préconise la prévention. Dès la quarantaine, les hommes devraient passer un test de sang d’abord. Dans ma conférence je m’adresse beaucoup aux femmes, car elles sont affectées aussi. Je leur dis d’inciter leur conjoint à consulter, car ils ne le feront pas. Les gars ont souvent peur de deux choses avec ce cancer, l’incontinence et la dysfonction érectile. Cela prend plusieurs mois avant de se rétablir, mais il y a des solutions. »

Comme conférencier, Winston McQuade offre aussi de parler de retraite anticipée, mais surtout de ne pas avoir de regret et d’oser prendre les décisions qui feront que nous aimerons notre vie, mais avant tout, qu’on s’aimera nous-mêmes. « J’ai vu mon père mourir en colère, amer, insatisfait de la vie qu’il avait eue. Je l’ai accompagné dans la mort, il avait éloigné tout le monde. J’étais seul avec lui. Je me suis dit que je n’irais jamais là. »

Après avoir pris une pleine préretraite de Radio-Canada, il s’est consacré à ses premiers amours, les arts visuels, surtout la peinture. Si aujourd’hui il fait aussi partie de l’équipe de l’émission Alors on jase, il aborde le métier différemment, sans pression et avec un immense plaisir.

Dès aujourd’hui, il est également le porte-parole des Concerts populaires de Montréal.

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Les multifacettes de Winston McQuade

Dès demain (27 juin) et jusqu’au 1er août, Winston McQuade vous invite à découvrir les Concerts populaires de Montréal. Le public aura notamment le plaisir d’entendre des solistes réputés tels que Lyne Fortin, Karine Boucher, Marc Hervieux, Gino Quilico et Étienne Dupuis.

« La musique symphonique a toujours fait partie de ma vie. Ma mère raconte qu’en couche, j’étais assis devant la radio et je “dirigeais” l’orchestre. Ma mère en écoutait beaucoup. Moi, je suis de la génération hippie, alors plus tard, on écoutait du rock, mais dans l’intimité, j’avais toujours de la musique symphonique. Puis, j’ai passé au moins 30 ans à Radio-Canada, où j’ai pu couvrir de nombreux spectacles. Plus récemment, il y a eu quelqu’un dans ma vie, une musicienne, violoniste, et je me suis beaucoup plus rapproché de ce milieu. »

« On m’a demandé d’être le porte-parole des Concerts populaires, et c’était pour moi comme mettre la main dans un gant. C’est très grand public, et ça rejoint ce que j’ai toujours fait, soit de rendre la musique symphonique accessible. C’est pour toutes les générations », mentionne Winston McQuade à BUM Interactif Groupe.

Il se dit très heureux de voir que de plus en plus de jeunes assistent à des concerts de musique symphonique ou d’opéra, car cela prouve que la santé du milieu est bonne, et qu’ils sont surtout sur la bonne voie. Cet amour pour la musique semble être de famille, car sa petite-fille de 19 ans étudie en opéra au Conservatoire. Le grand-père n’en est pas peu fier!

Malgré son amour pour la musique, il n’avait malheureusement pas le talent d’être musicien. Pour lui, son mode d’expression était plutôt la peinture et la sculpture, mais dans les dernières années, il s’est plus concentré sur les toiles. Il prépare d’ailleurs une exposition et une rétrospective pour 2015.

Cet automne, Winston McQuade retrouvera l’équipe d’Alors on jase pour une deuxième année.

Pour en savoir plus sur les Concerts populaires, cliquez ici.