La chanteuse de 32 ans ne pouvait sans doute pas rêver d’une plus belle soirée des Junos, qui se déroulait à Calgary, ville où elle a grandi. Elle a raflé cinq statuettes pour autant de mises en nomination, dont celles pour la meilleure chanson (1234), pour l’album de l’année (The Reminder) et pour l’artiste de l’année.
« Je suis tellement reconnaissante de tout ce qui arrive! Tellement, tellement reconnaissante! Je voulais dire merci à tout le monde et particulièrement aux Feist. Parce qu’il y a beaucoup plus de Feist que moi. Il y a ma famille, mon père, ma mère », a-t-elle déclaré en venant chercher le prix de l’album pop.
Cette suprématie de Feist a eu pour conséquence d’évincer plusieurs autres artistes féminines, dont Céline Dion et Avril Lavigne, qui sont reparties bredouilles.
Autre surprise de la soirée animée par Russell Peters : le prix de la révélation de l’année a été remis à la formation néo-écossaise Wintersleep, qui a supplanté Dragonette, Faber Drive, illScarlett et State of Shock.
Quant au groupe de l’année, ce sont les vétérans de Blue Rodeo qui ont remporté les honneurs, devant Arcade Fire, Finger Eleven, Hedley et Kaïn.
Les gagnants
Choix du public : Michael Bublé
Simple de l’année : 1234, Feist
Album de l’année : The Reminder, Feist
Révélation de l’année (groupe) : Wintersleep
Groupe de l’année : Blue Rodeo
Album country de l’année : Risk, Paul Brandt
Album pop de l’année : The Reminder, Feist
Gala hors d’ondes
Album international de l’année : Good Girl Gone Bad, Rihanna
Artiste de l’année : Feist
Découverte de l’année : Serena Ryder
Auteur-compositeur de l’année : Feist
Album alternatif (adulte) de l’année : Small Miracles, Blue Rodeo
Album alternatif de l’année : Neon Bible, Arcade Fire
Album rock de l’année : Them Vs. You Vs. Me, Finger Eleven
Album jazz (avec voix) de l’année : Make Someone Happy, Sophie Milman
Album jazz contemporain de l’année : Almost Certainly Dreaming, The Chris Tarry Group
Album jazz traditionnel de l’année : Debut, Brandi Disterheft
Album francophone de l’année : L’échec du matériel, Daniel Bélanger
Album classique de l’année (solo ou chambre) : Alkan Concerto For Solo Piano, Marc-André Hamelin
Réalisateur de l’année : Joni Mitchell