Guy Fournier a décidé de se mêler d’une histoire que l’on croyait déjà enterrée dans son papier de mardi matin (31 mai) dans le Journal de Montréal.
Plusieurs jours après la clôture du Festival de Cannes, Fournier a rappelé les commentaires de Xavier Dolan livrés dans une entrevue accordée à The Guardian, après que plusieurs critiques américains aient descendu son film Juste la fin du monde en bonne et due forme.
«C’est inadmissible, que des critiques sérieux tweetent leurs opinions tout de suite après une projection, faisant ainsi au film un tort immédiat et l’entraînant dans un sillage de haine que semble nourrir Cannes. Le film devient comme un bateau qui coule. Le naufrage commence en eau claire et plus il coule, plus l’eau se brouille. À Cannes, vous avez l’impression qu’un orage vous attend et se met à gronder dès que vous arrivez. Il faut apprendre à passer au travers. Quand un critique donne 5 étoiles à Creed et 4½ à Fast and Furious et déclare que Marion Cotillard est barbante dans mon film, c’est vraiment la fin du monde et je me demande ce qu’un critique pareil fait à Cannes», avait en substance déclaré Dolan.
Fournier rappelle dans son texte qu’un autre réalisateur québécois avait goûté à la médecine des critiques de Cannes par le passé, et avait décidé de vider son sac. En 1992, Jean-Claude Lauzon avait vu son film Léolo être descendu par la critique. Guy Fournier lui-même avait dû le convaincre de rester à Cannes quelques jours de plus afin de continuer la promotion du long métrage.
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