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Une série d’espionnage d’époque par le créateur des Pays d’en haut

Après six saisons de la série Les pays d’en haut, Gilles Desjardins lance un nouveau projet. Cette fois-ci, ce sera une série d’espionnage d’époque. On a déjà hâte! La série est intitulée IXE-13 et sera diffusée sur Club illico. Nous pourrons y revivre les aventures du plus célèbre agent secret québécois, l’ « as des espions canadiens » : Jean Thibault, alias IXE-13.

IXE-13 sera composé de huit épisodes de 60 minutes, scénarisés par Gilles Desjardins et réalisés par Yan Lanouette Turgeon.

Nous sommes tout de même nostalgiques que Les pays d’en haut soient terminés. Alors que certaines séries s’étiolent avec le temps, celle-ci a su maturer comme un bon vin, se décollant tranquillement du classique du terroir pour nous plonger dans l’histoire des Laurentides à une époque pas si loin de la nôtre. Parce qu’au final, que Donalda manque de beurre est quand même bien une intrigue moins préoccupante qu’une jeune femme menacée de lobotomie pour avoir osé aimer une personne du même sexe, comme on a pu le voir dans la précédente saison. Féministe, Les Pays d’en haut? Eh bien, on voit même une femme FAIRE DES ÉTUDES. C’est vous dire!

D’autant plus, Vincent Leclerc a fait ses adieux au personnage mythique de Séraphin Poudrier qu’il a incarné avec brio pendant six belles années, en publiant un texte touchant. « La fin de NOTRE petit maillon dans l’oeuvre de Claude-Henri Grignon ayant vu le jour en 1933 avec un premier chapitre : Un homme et son péché […]. Je dis « maillon » parce que cette oeuvre-fleuve se déploie depuis bientôt 90 ans, sous forme de romans, pièces de théâtre, BDs, radio-romans, téléromans, téléséries et films. Et elle continuera certainement à se réinventer bien après notre passage… et c’est très bien ainsi », a indiqué le comédien.

« Merci aussi à Gilles Desjardins d’avoir su réinventer l’univers de Grignon pourtant déjà si riche. Gilles, tu as façonné une oeuvre bien à toi, moderne et forte, dépourvue de toute nostalgie. Merci de nous avoir poussés aussi loin. Quel plaisir de jouer tes mots ».

Énormément de souvenirs et d’amour se sont bâtis au fil des années, et c’est avec le coeur gros que Vincent Leclerc doit aussi laisser derrière lui toute l’équipe et la distribution qu’il considère comme sa famille. « Famille avec qui je repartirais à la guerre ‪demain matin‬, sans hésitation aucune. Je vais m’ennuyer de vous et notre »camp d’été » à Rawdon », a-t-il indiqué.

« J’ai une pensée toute particulière pour Sarah-Jeanne Labrosse, dont le talent n’a d’égal que sa gentillesse et sa rigueur. On s’est tenu la main pendant six ans… apprenant, tout comme nos personnages, à se connaître, à se comprendre… et à se faire confiance », a-t-il ajouté.

Le comédien a gardé ses derniers remerciements pour le public qui a soutenu l’émission avec coeur et fidélité : « Merci aux téléspectateurs de nous avoir si tôt adoptés, défendus même… et encouragés pendant ces six belles saisons. J’ai lu à peu près tous vos messages et commentaires. Vous avez été extrêmement généreux avec moi, avec nous ».

« Séraphin Poudrier, mon salaud, t’as rocké ma vie », a finalement conclu Vincent Leclerc.

Avez-vous hâte de découvrir la nouvelle oeuvre du talentueux Gilles Desjardin?

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Portrait-robot, une série policière avec un angle nouveau

Aaaah, le printemps! Le retour du soleil et des oiseaux, le goût de passer son temps dehors et… les nouveautés télé qui nous donnent finalement envie d’être dans notre salon à longueur de journée. Dans le style, la prochaine série du Club illico risque de vous clouer à votre siège pendant un bon 10 heures. Portrait-robot est le genre de thriller qui nous attire dans son gouffre par son univers englobant.

Le thriller se concentre sur les quatre membres d’une unité d’enquête et sur les affaires qui tombent entre leurs mains. Il y a Ève (Rachel Graton), spécialisée dans les portraits-robots (un métier qui lui fait très bien gagner sa vie si on se fie à son impressionnant penthouse) et quasiment dotée d’un sixième sens qui, sur papier, semblait peu convaincant, mais dont le rendu à l’écran est vraiment fort, comme si elle hypnotisait les gens et entrait dans leurs souvenirs. Surtout, elle est hantée par la disparition de son fils, survenue cinq ans plus tôt. Maryse (Sophie Lorain) est experte en analyse et en planification stratégique, en plus d’être la directrice de l’unité à laquelle on s’intéresse ici. Cartésienne, limite froide, elle est atteinte d’un syndrome qui fait qu’elle se déplace principalement en fauteuil roulant (et qu’elle nous rappelle Mr. Glass, le personnage de Samuel L. Jackson dans la trilogie Glass, mais ça, c’est une autre histoire).

Il y a également Bernard (Rémy Girard), alias Molosse, qui est un homme raciste, misogyne et homophobe aussi assumé que peu subtil, mais qui trouve le moyen, aussi choquant que ça puisse paraître, de se montrer attachant, entre autres en se laissant agréablement surprendre par la petite recrue, un nouveau collègue racisé. Ce dernier, Anthony (Adrien Belugou), est du genre bien déterminé à faire ses preuves. Peu expérimenté, il a beaucoup de volonté, mais son nouveau métier de technicien de scènes de crimes risque de le confronter à des réalités qu’il n’était pas prêt à voir.

Cette évolution des personnages, c’est d’ailleurs un des points que Rachel Graton a voulu soulever en rencontre de presse, cette semaine : « Ève, c’est un personnage très complexe. Ce qui est beau dans l’écriture d’André [Gulluni, l’auteur], c’est que les personnages ne sont pas donnés. On a l’impression de les découvrir au compte-gouttes tout au long de la série. Les personnages qu’on apprend à connaître à l’épisode 10 ne sont pas nécessairement ceux qu’on pensait connaître à l’épisode un. »

En ayant vu les deux premiers, on peut dire qu’en effet, les personnages se dévoilent tranquillement. C’est surtout vrai quand on pense au handicap de Maryse ou à l’histoire de la disparition du fils d’Ève, mais c’est moins le cas quand on parle de la bipolarité de cette dernière, qui est établie de manière un peu précoce, comme s’il s’agissait de l’essence de son personnage, alors qu’on a plus l’impression d’observer quelqu’un avec un trouble de stress post-traumatique. Disons qu’on aurait pu l’aborder dans la première heure plutôt que dans les premières 10 minutes, mais l’interprète a tenu à jouer cet aspect de son personnage « dans le plus grand des respects », sans tomber dans la caricature ou les préjugés, et cette sensibilité ressort.

Parenthèse ici. Depuis quelques années, il y a cette mouvance voulant que des comédiens et des comédiennes soient sélectionnés pour incarner des personnages qui ont une réalité semblable à la leur, surtout si cette réalité est marginalisée. C’est particulièrement le cas pour les personnages trans, mais certains aimeraient que ça soit appliqué aussi, notamment, aux personnages en situation de handicap. Ce courant est loin de faire l’unanimité, et Sophie Lorain n’y adhère pas, chose sur laquelle elle a été plutôt claire en rencontre de presse. « Premièrement, le handicap dont il est question n’existe pas, il est inventé de toutes pièces, alors trouver un comédien capable de jouer [ça] aurait été très difficile, a-t-elle expliqué avant d’ajouter que l’auteur se donne ainsi plus de latitude concernant le développement du syndrome en question. Il y a aussi le fait que nous sommes dans des appropriations de toutes sortes quand on joue. […] Rachel n’est pas bipolaire et portraitiste, Rémy Girard n’est pas sexiste et raciste… Les cadavres, faudrait que ce soit des vrais morts. On n’en finit plus… faudrait arrêter ça bientôt. » 10-4, fin de la parenthèse!

Les grandes lignes de l’histoire sont pour ainsi dire tracées dans les personnages, mais s’ajoutent à leurs intrigues personnelles plusieurs affaires criminelles qui font toujours le succès des séries policières. Ces intrigues se déroulent chacune sur deux épisodes, donc cinq au total pour la saison, sans compter celle sur la disparition du fils d’Ève.

On commence avec une jeune femme de 20 ans (Romane Denis) qui a été kidnappée des années plus tôt avant de réussir à s’enfuir et que notre portraitiste tente d’aider en la faisant fouiller dans sa mémoire pour retrouver le visage de son assaillant, qui n’a jamais été retracé. En parallèle, il y a une alerte Amber, et c’était écrit dans le ciel que ces deux trames narratives se rejoindraient assez vite. Pas de gros punch, mais bien des émotions.

L’auteur, André Gulluni, a résumé les autres enquêtes sur le bureau de l’unité : un tueur en série en prison qui se montre repentant et qui veut identifier une de ses victimes, un cadavre au visage défoncé, des corps attachés ensemble d’une façon étrangement mystique et un tireur déchaîné qui fait des victimes dans la ville de façon aléatoire. C’est assez horrifiant, on va se le dire! C’est aussi par ces histoires qu’on découvrira davantage nos quatre enquêteurs, dont le passé remontera parfois à la surface en devant naviguer à travers tous ces dossiers difficiles.

Portrait-robot aurait pu être une énième série policière, un genre surexploité dont on a souvent l’impression qu’on a fait le tour. Mais de temps en temps, il arrive une nouveauté comme celle-ci, une nouveauté qui trouve un angle franchement rafraîchissant pour aborder des enquêtes qui peuvent se permettre de tomber davantage dans le déjà-vu. Ici, c’est clairement grâce au métier méconnu de portraitiste et au talent d’Ève d’entrer dans le subconscient des gens, voire dans la subjectivité de leur mémoire. Parce qu’on joue beaucoup sur l’interprétation de nos souvenirs, sur comment on peut percevoir un même événement de différentes façons à travers le temps et sur comment notre cerveau nous protège de nous-mêmes en nous faisant oublier. L’amnésie est d’ailleurs assez présente chez plusieurs personnages. 

Les histoires sont supportées par un esthétisme qui rappelle David Fincher, comme ça a été évoqué par plusieurs en rencontre de presse et comme ça sera observé par ceux et celles qui sont familiers avec le travail du cinéaste. Cet esthétisme instaure un climat très rapidement, tandis que l’ambiance sonore contribue au sentiment d’angoisse qui nous prend par le ventre ici et là. Aussi, c’est franchement fascinant comment la série nous montre les personnes non identifiées dont les visages se modifient sous nos yeux comme un portrait-robot en construction.

Portrait-robot est une série réalisée par Alexis Durand-Brault ainsi que Yan Lanouette-Turgeon et sera offerte sur le Club illico à compter de ce jeudi. Pour voir des photos des personnages, glissez ci-dessous. Pour la bande-annonce, c’est par ici.

Adrien Belugou est Anthony Kamal

Crédit: Yan Turcotte

Rémy Girard est Bernard « Molosse » Dupin

Crédit: Yan Turcotte

Rachel Graton est Ève Garance

Crédit: Yan Turcotte

Sophie Lorain est Maryse Ferron

Crédit: Yan Turcotte
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Florence Longpré et Guillaume Lambert réunis pour la création d’une série

Ce mercredi avait lieu le lancement de la programmation 2020-2021 du Club illico qui, comme pour son année précédente, continue de surprendre avec une offre extrêmement diversifiée et attrayante pour tous les âges et tous les goûts. La fiction est bien entendu au coeur du dévoilement, tout comme les artistes et artisans québécois qui brillent dans chacune des nouveautés présentées. Les fans de documentaires ne seront pas en reste avec les 6 ajouts à la plateforme.

La fiction au premier plan

Pour lancer les festivités, Club illico était heureux de dévoiler qu’une toute nouvelle série était en travail, soit Audrey s’est réveillée, dans laquelle on suivra l’histoire incroyable d’une femme, qui après une quinzaine d’années dans le coma, revient à elle-même. Ce petit bijou est une création de Guillaume Lambert et Florence Longpré, deux complices qu’on a pu voir dans Like-Moi!

On peut donc dire que Florence Longpré n’a pas chômé, car elle a aussi signé le scénario d’Autant en emportent les framboises avec Suzie Bouchard. Cette comédie dramatique représentera le tout premier saut en télé du réalisateur Philippe Falardeau qui capturera derrière sa caméra le quotidien d’une fermière novice et sa belle-famille écorchée. On peut s’attendre à une sortie à l’automne prochain, comme les tournages sont prévus à l’été 2021.

Portrait-robot est aussi une autre nouveauté très attendue sur le Club illico comme le thriller policier mettra en vedette les acteurs Sophie Lorain, Rémy Girard, Rachel Graton et Adrien Bélugou. Au centre de l’intrigue mariant le drame et le suspense, une jeune portraitiste judiciaire qui a le talent unique de se souvenir de tous les visages et les secrets qui se cachent derrière eux. Reste que son talent ne lui a pas permis de retrouver son fils, disparu il y a de cela cinq ans. Émile Schneider, Hubert Proulx, Romane Denis, Jean-François Pichette, Marie Turgeon, Kathleen Fortin, Rémi Goulet et plusieurs autres comédiens viennent compléter la distribution de cette production réalisée par Alexis Durand-Brault et Yan Lanouette-Turgeon, et scénarisée par André Gulluni. Le tout sera présenté à l’hiver prochain!

On en sait finalement plus sur la série imaginée par Josélito Michaud, Le chaos. C’est nul autre que l’ancien participant de La Voix et de Star Académie, Simon Morin qui tiendra l’affiche de ce drame bouleversant racontant l’histoire de jeunes adultes dont la vie changera du tout au tout quand une tragédie surviendra en plein concert. Daniel Bélanger signera quant à lui les chansons de ce suspense psychologique qui promet de nous tenir en haleine. À voir en 2021!

Les fans de Patrick Sénécal pourront bientôt déguster les histoires d’horreur de l’auteur dans la série Patrick Sénécal présente, réalisée par Stéphane Lapointe. Chacun des 10 épisodes se déroulera donc dans son propre univers avec une distribution distincte. C’est l’année dernière que le Club illico avait dévoilé le projet, mais c’est seulement à la fin octobre que les tournages seront enclenchés. Cinq épisodes seront rendus disponibles à l’hiver prochain.

Pour ce qui est des émissions qui feront un retour sur la plateforme, on note les deuxièmes saisons de La Faille (sans Maripier Morin), Les Honorables et de la série jeunesse La vie compliquée de Léa Olivier. C’est une troisième saison qui sera présentée pour Léo. Qui plus est, la comédie mettant en vedette Fabien Cloutier connaîtra une quatrième saison, déjà en développement!

Des documentaires variés

Les documentaires arrivent toujours à aller chercher un très large public au Club illico, c’est donc toujours avec cette grandissante popularité en tête que la plateforme a ajouté 6 nouveautés, en plus de compter sur le retour de Bureau d’enquête qui offrira trois captivants reportages d’ici à la fin de l’année.

La surprise de notre côté va sans équivoque à Supernaturel, histoire de vin nature piloté par la comédienne Magalie Lépine-Blondeau. Celle-ci a en effet été à la rencontre de vignerons de vins nature d’Europe et d’Amérique au cours de l’année dernière afin de faire découvrir aux abonnés de la plateforme cette tendance. Disponible dès le 12 novembre.

On a aussi très hâte de mettre la main (et nos yeux) sur le documentaire LARA, qui, vous l’aurez deviné, portera sur la chanteuse Lara Fabian. Initialement prévu pour le printemps dernier, c’est le 15 octobre prochain qu’il sera finalement dévoilé. Réalisé par Jean-François Fontaine, LARA suivra l’artiste au cours de sa tournée mondiale 50 World Tour pour y tracer un bilan de sa vie. Lara Fabien y offrira également une de ses plus authentiques entrevues avec Jean-Philippe Dion.

Le dernier felquiste (1er octobre), Frontière (5 novembre), Coroner, la voix des victimes (19 novembre) et La preuve viendront quant à eux combler les abonnés friands de tout ce qui touche l’univers de la police et des enquêtes.

Bon visionnement!

Pour voir la galerie photo du lancement et des premières images de certaines émissions, glissez au bas de l’article!