« C’est loin d’être fini », a déclaré Yekaterina Samutsevich lors d’une récente entrevue publiée par le Guardian. « Ce sera terminé uniquement lorsque Nadezhda et Maria seront libres. »
Celle qui a été libérée en octobre dernier refuse de laisser ses consœurs en prison pour une offense politique. Deux ans de prison pour une prière « anti-Poutine », prononcée à la cathédrale du Christ-Sauveurde Moscou en février dernier.
Samutsevich affirme sans hésiter que le procès a été « monté de toutes pièces » et qu’elles n’ont eu « aucune chance de se défendre ».
Même lors de l’appel par la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg, Samutsevich n’aura aucun droit de parole. On lui a refusé l’accès, et elle ne pourra pas y défendre ses consœurs.
Samutsevich est la seule membre du groupe à avoir un bagage artistique. Elle a d’ailleurs mentionné qu’elle souhaitait poursuivre une carrière tournée vers l’art, sans savoir dans quelle discipline. Cependant, elle veut continuer à militer.
En ce moment, toutes les vidéos du groupe Pussy Riot ont été bannies de la Russie, considérées comme extrémistes. « Si vous croyez que Poutine possède un pouvoir sans limites et que vous ne pouvez rien faire contre, vous déprimez », a-t-elle conclu.