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L’oméga 3, cet inconnu

Un sondage téléphonique mené par Ipsos-Reid auprès de 600 nouvelles mamans canadiennes nous apprend qu’environ le tiers d’entre elles ignore les bienfaits du DHA, un oméga 3 reconnu pour favoriser le développement cognitif et visuel chez les bébés.

« Des recherches ont démontré que le DHA (ou acide docosahexanoique) doit être présent à des concentrations élevées dans le cerveau et la rétine de l’oeil pour favoriser le développement normal, ce qui est particulièrement important chez les nourrissons », suggère le Dr Jacques Simard, pédiatre au Centre pédiatrique de Laval.

Comme le corps humain ne peut produire que de faibles quantités de DHA, l’apport quotidien provient du lait maternel pour les nourrissons. Cette quantité peut varier en fonction de la consommation, chez la mère, de sources alimentaires de ce nutriment.

Des préparations sont aussi enrichies de DHA et peuvent être proposées aux bébés qui ne sont pas allaités par leur mère.

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Des solutions à l’origine des infections oculaires

L’agence américaine de la santé, la Food and Drug Administration (FDA), entend resserrer les normes de fabrication des solutions pour verres de contact. En effet, deux marques populaires, dont Bausch & Lomb, ont causé des irritations oculaires chez de nombreux Américains faisant partie des 34 millions de consommateurs du pays.

La FDA envisage donc la modification de l’affichage de ces produits : les explications des fabricants devraient être plus claires en ce qui concerne la méthode de nettoyage des lentilles cornéennes. L’industrie pourrait aussi encadrer davantage les tests des solutions pour verres de contact.

En 2006, un groupe d’experts avait conclu que la solution MoistureLoc de Bausch & Lomb était à l’origine de 180 cas de kératite, une inflammation de la cornée qui s’accompagne d’une baisse de l’acuité visuelle, de rougeurs et de larmoiements.

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Des cellules de l’oeil pour diminuer le Parkinson

Le nouveau traitement, appelé Spheramine, qui consiste à transplanter des cellules de l’oeil humain dans le cerveau des personnes aux prises avec la maladie dégénérative, semble très prometteur. Il pourrait réduire de 44 % les symptômes associés au Parkinson.

La qualité de vie s’améliorerait aussi de 23 % selon une étude, dont les résultats ont été présentés au colloque annuel de l’Association des neurologues qui se tient à Chicago.

« C’est une étude très prometteuse sur ce traitement qui ne ressemble en rien à ce qui a été étudié jusqu’ici », a précisé le Dr Roy Bakay, l’auteur principal de cette recherche menée en collaboration avec l’Université Rush de Chicago.

Aucun traitement efficace pour vaincre la maladie de Parkinson n’existe pour le moment.

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Les effets à long terme de la chirurgie au laser

Vendredi dernier (25 avril), l’organisme de santé américain a amorcé des groupes de discussion afin de se pencher sur les effets à long terme de la chirurgie LASIK, qui gagne sans cesse en popularité.

Selon la Food and Drug Administration (FDA), les chirurgiens doivent insister davantage sur les complications que peut avoir ce type d’intervention. Parmi celles-ci, notons des yeux secs, des éblouissements, une vision trouble et une hausse du risque d’une inflammation de la cornée.

Parmi les recommandations de la FDA, on note un resserrement des candidats qui peuvent ou non faire corriger leur myopie par la chirurgie LASIK.

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Les effets sur les yeux des changements climatiques

Une recherche menée par des chercheurs de la Fondation australienne Fred Hollows pointe du doigt les changements climatiques et plus particulièrement l’exposition aux rayons UV pour expliquer les cataractes répétitives.

 « Les trois principaux facteurs aggravants de la cataracte sont l’âge, le tabac et l’exposition aux UV. Les changements climatiques vont augmenter le niveau d’ultraviolets et donc le risque de cataracte », a déclaré le Dr Andreas Mueller, médecin auprès de la Fondation.

Même si la chirurgie peut traiter ce trouble de la vue, les cataractes sont encore responsables de 50 % des cas de cécité à l’échelle planétaire.

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La chirurgie au laser réévaluée par la FDA

Malgré sa popularité sans cesse croissante, la chirurgie de type LASIK est sous la lorgnette de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis.

L’organisme souhaite tenir des groupes de discussion afin de se pencher sur les effets secondaires que peut entraîner la chirurgie LASIK. Celle-ci peut causer des yeux secs, des éblouissements, une vision trouble et une hausse du risque d’une inflammation de la cornée.

« Cette technologie est très prisée et populaire, mais nous nous questionnons en matière de qualité de vie et des effets que cela peut avoir sur les patients », a mentionné le Dr Daniel Schultz, directeur du Center for Devices and Radiological Health de la FDA.

On ignore encore quand se tiendront les groupes de discussion sur le sujet.

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Une nouvelle chirurgie pour traiter le glaucome

Bonne nouvelle pour les personnes atteintes de glaucome, une maladie de l’oeil qui se caractérise par un rétrécissement progressif du champ de vision, allant jusqu’à la cécité.

Une canaloplastie, une méthode qui permet de diminuer la pression intraoculaire sans percer l’oeil, a été effectuée avec succès par une équipe d’ophtalmologistes de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont.

Le Dr Paul Harasymowycz, qui a réalisé la chirurgie, se félicite de cette percée médicale : « Le succès de cette première intervention est une bonne nouvelle pour les patients atteints du glaucome, car non seulement la canaloplastie implique beaucoup moins de risques, mais elle permet une réhabilitation visuelle plus rapide et durable. »

Cette procédure, faite sous anesthésie locale, consiste à insérer et nouer un fil de suture dans le canal de drainage interne de l’oeil (le canal de Schlemm) à l’aide d’une microtige pour créer une dilatation permettant d’évacuer l’humeur aqueuse.

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Des antioxydants pour prévenir les cataractes

Les personnes qui consomment beaucoup de légumes verts et d’aliments riches en vitamine E voient leur risque de souffrir de cataractes diminuer.

Selon les chercheurs de l’étude, la formation de cataractes est favorisée par le stress oxydatif. La vitamine E, la lutéine et la zéaxanthine préviennent cette maladie de l’oeil.
 
L’équipe du docteur William G. Christen a étudié la relation entre le caroténoïde et les vitamines C et E, et les risques de cataractes auprès de 35 351 femmes entre 1993 et 2003.
 
Selon les chercheurs, les participantes qui consommaient plus de 6,716 microgrammes de zéaxanthine quotidiennement avaient 18 % moins de risques de développer des cataractes que celles qui ne mangeaient que très peu d’aliments antioxydants.
 
Dans le cas d’une alimentation riche en vitamine E, le risque diminue de 14 %.
 
Les résultats de cette recherche sont publiés dans l’édition de janvier d’Archives of Ophthalmology.
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Un reportage de Radio-Canada fait réagir les optométristes

Lise-Anne Chassé, la présidente de l’Ordre des optométristes du Québec (OOQ), a réagi à un reportage diffusé sur les ondes de Radio-Canada qui dénonçait certaines fautes professionnelles commises lors d’examens et de soins oculaires.

Lors d’une enquête menée par le réseau de télévision publique, 13 des 30 points de vente visités dans la région de Montréal ont commis des irrégularités lors de la vente et de l’ajustement des lunettes vendues sur ordonnance.

En effet, le code déontologique de l’OOQ prévoit que seul un opticien détenteur d’une formation adéquate est autorisé à faire ces manipulations. Or, selon Radio-Canada, plusieurs employés ont ajusté les lunettes des patients sans posséder les compétences requises.

Mme Chassé rappelle donc à l’ordre ses membres et leur demande de s’impliquer davantage sur le plan des ajustements optiques et de se responsabiliser vis-à-vis de leurs clients.