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Sophie Durocher affirme que Jacques L’Heureux est un «mononcle»

Le comédien Jacques L’Heureux a certainement manqué de jugement le weekend dernier, lorsqu’invité à l’émission La Soirée est encore jeune, à Ici Radio (la radio de Radio-Canada).

Celui qui incarnait le populaire Passe-Montagne, dans l’émission Passe-Partout, s’est permis de dire que Durocher n’avait probablement jamais fait de «branlette espagnole» (ou de crosse-tette), pour expliquer sa critique envers le type de langage utilisé à la société d’État, notamment dans Série Noire (dans laquelle joue L’Heureux).

Durocher avait critiqué l’utilisation du terme crosse-tette dans une chronique précédente.

La chroniqueuse n’a pas apprécié l’allusion de L’Heureux, comme elle l’explique dans son blogue du Journal de Montréal.

«J’aimerais demander à Monsieur L’Heureux en quoi il se croit permis de parler de ma vie sexuelle en public. C’est un cran au-dessus de me traiter de mal baisée. Parce que je critique cette expression, ça signifie que je suis frustrée sexuellement, que je suis coincée du cul, c’est ça ? Ce mononcle-là n’est pas mieux que Julien et Picotte, il est pire !», a-t-elle lancé en référence à un événement de l’actualité survenu la semaine dernière, où Guy Julien avait intimidé une journaliste de Radio-Canada, justement.

Julien s’était ensuite vanté de son étourderie à son collègue Yvon Picotte.

Sophie Durocher, même si elle n’a pas l’intention de pousser l’affaire plus loin (auprès de la Fédération professionnelle des journalistes par exemple), demande clairement pourquoi ce commentaire n’a pas fait la manchette depuis la diffusion de La Soirée est encore jeune. « […] j’aimerais bien que quelqu’un m’explique pourquoi quand un Guy Julien dit à une journaliste de Radio-Canada qu’elle a grossi c’est plus grave que quand un artiste s’en prend à la sexualité d’une chroniqueuse du Journal

Il y a quelques semaines, une autre controverse avait éclaté lors de La Soirée est encore jeune, alors qu’un des animateurs avait qualifié les gens de la ville de Québec de «mongols».

Photo : Facebook