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Dans les coulisses

Un ancien joueur de la Liiga critique avec verve Juraj Slafkovsky

Le sujet qui retient le plus l’attention autour du Canadien de Montréal présentement, c’est le rendement très, mais très ordinaire, pour de ne pas dire exécrable de Juraj Slafkovsky.

Malheureusement, le premier choix au total de l’encan 2022 ne connaît vraiment pas le début de saison escompté.

En 10 matchs, il ne compte qu’une seule maigre passe, obtenue lors du premier match de la saison face aux Maple Leafs de Toronto.

Depuis, malgré quelques performances encourageantes, Slaf n’a rien démontré de spécial, au contraire, il semble souvent être dépassé par le niveau de la LNH.

Pourtant, les choses semblaient tellement encourageantes dans son cas lorsqu’il jouait avec Kirby Dach.

La perte de Dach a vraiment affecté le jeu de Slafkovsky.

Bref, même si la carrière du grand Slovaque est encore très jeune, plusieurs questionnements et doutes émergent de plus en plus quant à sa sélection au premier rang.

Et ce, d’autant plus en voyant Logan Cooley (sélectionné au 3ᵉ rang du même encan) performer de la sorte à sa première saison en Arizona.

Il compte huit points, dont un but, en dix matchs.

C’est seulement trois points de moins que les 11 points en carrière de Slafkovsky en 49 matchs.

On comprend donc pourquoi les critiques à l’endroit du numéro 20 du CH fusent de partout présentement.

Même qu’un ancien adversaire de Slaf dans la Liiga (première ligue finlandaise) est rendu à critiquer ouvertement sur les réseaux sociaux le rendement de Slafkovsky.

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En effet, comme vous pouvez le lire ci-dessus, Jordan Schmaltz, qui a disputé 42 matchs dans la LNH avec les Blues de Saint-Louis, a pris le temps de critiquer assez fortement Slafkovsky en répondant à un tweet sur la vidéo entourant la sélection du Slovaque.

Schmaltz, qui a joué contre Slaf en Liiga lors de la saison 2021-2022, explique en gros que Slafkovsky ne comprend pas le temps et l’espace et qu’il semble déconnecté sur la glace.

Son cerveau ne suit pas son gros gabarit, ce qui fait en sorte qu’il a une vision très linéaire.

Schmaltz explique que cette opinion très arrêtée qu’il s’était fait de Slaf lorsqu’il l’avait affronté en Liiga s’est confirmée lorsqu’il a regardé le match du CH face aux Coyotes de l’Arizona.

Pour lui, c’est clair, un passage dans la jungle (dans la LAH) est nécessaire, et ce, sans calendrier.

Laissez-le jouer en bas et se développer.

Bref, ce sont des propos très directs de la part de l’ancien joueur de la LNH, Jordan Schmaltz.

Et quand on y pense, il n’a pas vraiment tort.

La simple très bonne performance de Slafkovsky aux Jeux olympiques n’était pas suffisante pour justifier sa sélection au premier rang.

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Bref, maintenant il reste à voir ce que fera le Tricolore avec le grand Slovaque afin de le relancer, que cela vienne par un passage dans la Ligue américaine ou non.

Les options dans la LNH sont cependant limitées pour Slaf, étant donné que le troisième trio roule bien, et qu’il ne mérite pas vraiment de jouer sur le premier trio.

Selon Antoine Roussel, c’est Alex Newhook qui nuit à Slaf et aussi à Anderson, étant donné qu’il ne gagne pas ses mises en jeu.

Est-ce placer Monahan au centre de Slafkovsky et Anderson pourrait donner quelque chose ?

À suivre avec le retour imminent de Christian Dvorak.

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– Dossier à suivre.