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Un beau cadeau pour Paul Doucet

Le rôle de Jonathan dans Funkytown a été un merveilleux cadeau pour Paul Doucet.

Le personnage de Jonathan dans Funkytown a été inspiré de Coco Douglas. Paul Doucet confiait à BUM Interactif que ce genre de rôle est plutôt rare dans une carrière.
 
« C’est vraiment un cadeau, on en reçoit de temps en temps dans une carrière, mais pas souvent. Je suis arrivé à l’audition avec beaucoup de nervosité, mais pas trop préparé, car je savais que Coco était un feu roulant en paroles. J’ai commencé et chaque fois que je me collais à ce personnage, il se passait de quoi. J’ai fini l’audition et Daniel Roby (le réalisateur) avait la bouche ouverte », nous disait Paul.
 
Le comédien a eu énormément de plaisir à jouer ce personnage, qui a un côté un peu « bitch » qu’il s’amusait parfois à garder sur le tournage. « Je sais que Coco ne l’était pas nécessairement autant, mais il fallait que je le sois. Ça faisait partie du personnage. C’est très libérateur par contre de dire ce qu’on veut, quand on veut, sur qui on veut. On ne se permet pas cette liberté habituellement. Mais quand même maintenant, je ne veux pas garder ce côté, ce n’est pas gentil (rires). »
 
La solitude de Jonathan l’a beaucoup touché également. Paul racontait que dans une des scènes qui ont finalement été coupées au montage, Jonathan retrouvait sa mère qui est une juive hassidique et qui le rejette. Jonathan est réellement un être extrêmement seul.
 
Lorsqu’on demande au comédien quel est son plus beau souvenir de la période disco, il avoue qu’il n’était pas du tout dans cette vague. « Moi j’étais un freak, avec des bottes Kodiak et la chemise de chasse mauve, la plus laide. J’écoutais du Led Zeppelin et du Pink Floyd en aspirant à devenir un homme (rires). Mais je dirais que l’année dernière, mes enfants m’ont demandé d’acheter la chanson You Should Be Dancing en me disant que c’était très bon. Eux l’avaient entendue dans le film Despicable Me. Quand on regarde ça, le disco est encore là aujourd’hui, on danse bien sur du disco. Moi, c’est mon plaisir coupable la danse, soit dit en passant, je suis celui qui fait danser les dames dans les mariages (rires). »