Courir un marathon de 42,195 km est une épreuve difficile pour le cœur humain. Sans une bonne préparation, cette course peut s’avérer être très risquée.
C’est ce que révèlent les travaux d’une équipe de chercheurs de l’Université Laval, présentés lors du Congrès canadien de santé cardiovasculaire à Montréal.
Cet exercice d’endurance endommage le cœur des coureurs pendant trois mois, surtout s’ils sont mal préparés. Heureusement, ces dommages ne sont pas permanents.
La seule façon de savoir si notre cœur peut supporter un tel effort est de se soumettre à un test VO2 MAX. Ce dernier consiste à courir sur un tapis roulant ou s’exercer sur une bicyclette stationnaire afin que le médecin mesure le taux d’oxygène consommé par l’organisme.
Les chercheurs ont utilisé l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) pour observer le cœur des marathoniens durant l’épreuve. Chaque segment du cœur qui est endommagé ou fatigué est remplacé par un segment voisin, ce qui peut faire en sorte que l’on croit le cœur meilleur qu’il ne l’est en réalité.