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Un plafond salarial de 81,5 millions $ pour encore trois saisons?

C’est compliqué. Très compliqué. Et si la LNH souhaite vraiment ouvrir ses camps d’entraînement le 10 juillet ou dans les jours qui suivront, elle va devoir trouver un moyen de régler ça.

Et comment peut-elle espérer régler ça? En acceptant de signer une nouvelle convention collective de 4 à 8 ans (probablement 5ou 6) avec ses joueurs.

De quoi est-ce que je parle au juste? C’est simple. Les joueurs de la LNH ont voulu participer aux profits il y a quelques années et avec la COVID, cette participation aux profits est devenue une participation aux pertes en quelque sorte. Les joueurs déposaient un montant X en fiducie à chacune de leur paye, mais ce montant ne permettra pas d’assurer à la fin de la journée qu’ils auront touché 50 % des profits (et que les proprios auront touché l’autre 50 %). Pour ce faire, ils devraient rembourser une partie du salaire qu’ils ont gagné en 2019-20 et ce, même si l’action reprend cet été.

Or, les deux parties tentent d’en venir à une entente qui assurerait aux joueurs de ne pas avoir à rien rembourser et qui permettrait à tout le monde de retourner en action en juillet/août. La MLS l’a fait récemment et la MLB a échoué en le faisant. Espérons que la LNH y parviendra.

Quand on entend Carey Price, Artemi Panarin, Steven Stamkos et autres ces jours-ci, on sent qu’ils sont en négociation. Et le problème, cette fois, c’est que les joueurs sont divisés.

Les meilleurs joueurs souhaitent à tout prix voir l’escrow diminuer et ils seraient même prêts à voir le plafond salarial diminuer pour cela… puisqu’ils ont déjà signer leur contrat et que ça ne les toucherait pas.