Un régime hypocalorique ne garantit pas une plus grande longévité
Après 23 ans de recherches, le National Institute on Aging publie, dans la revue Nature, les résultats de ses travaux qui viennent contredire de précédentes études.
Alors que la croyance veut qu’en mangeant moins, on puisse vivre plus longtemps, cette nouvelle étude mentionne que la restriction calorique ou le régime avec 30 % moins de calories, mais contenant les mêmes nutriments qu’un régime normal, ne parviennent pas à prolonger la vie.
En 2009 pourtant, le même genre d’étude effectué également sur des singes rhésus disait que les primates ayant consommé moins de calories avaient vécu plus longtemps.
Cette fois, les résultats sont contradictoires. Le seul point qui se confirme est qu’un régime hypocalorique est bénéfique contre les maladies liées au vieillissement, le diabète, l’arthrite, les troubles cardio-vasculaires et même l’incidence du cancer.
Notre organisme semble des plus complexe, et il reste encore beaucoup de choses à étudier avant de parvenir à des preuves tangibles que la restriction calorique peut réellement aider à augmenter l’espérance de vie.