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Un test de dépistage prénatal de la trisomie 21 est contesté

Un test de dépistage de la trisomie 21 représenterait des risques pour les futures mères.

De nombreux médecins québécois protestent contre un nouveau test de dépistage prénatal de la trisomie 21 qui est maintenant offert gratuitement dans la région de Québec et le sera éventuellement dans d’autres régions, mentionne Yoopa.
 
Malgré les contestations des médecins envers le ministère, les autorités ont permis ce test qui consiste en deux prises de sang, une entre les 10e et 13e semaines de grossesse et la deuxième entre la 14e et la 16e semaine de grossesse. On devrait détecter ainsi 75 % des cas. Si un test est positif, on doit le confirmer par une amniocentèse.
 
Selon les médecins, il existe toutefois des moyens plus efficaces au privé, notamment avec l’échographie où on évalue la clarté nucale. Cette méthode est grandement utilisée en France et au Danemark et détecte 96 % des cas.
 
Le nouveau test de dépistage donne un taux de faux résultats positifs de 4,8 % et la norme canadienne acceptable est de 3 %. Donc, on craint que cela augmente les amniocentèses chez les femmes ainsi que le nombre de bons bébés que l’on risque de perdre. Les risques de fausse couche après une amniocentèse étant de 0,25 à 0,5 %.
 
Rappelons que plus la femme est âgée lors de sa grossesse, plus elle a de chances d’avoir un bébé trisomique. Ainsi, à 20 ans, les chances d’avoir un enfant ayant une trisomie 21 sont de 1 sur 1 528, mais à 45 ans, les chances sont de 1 sur 28.