C’est La Presse qui présente l’écrivaine Annie Cloutier écrivaine, tout droit sortie de l’Université Laval. Elle est demeurée à la maison pour ses enfants, mais a obtenu un doctorat en sociologie. Elle partage aujourd’hui son expérience et son point de vue.
Comme le souligne Mme Cloutier, la femme moderne et féministe (presque par définition), définit souvent sa vie en se basant sur sa réussite professionnelle, et donc, son indépendance financière. Alors qu’arrive-t-il lorsqu’elle doit choisir entre son rôle de mère et son idéologie féministe?
De nos jours, élever nos enfants à la maison cause un émoi général auprès de l’entourage, comme si on retournait en arrière. D’autres mères se complaisent à dire qu’elles portent la culotte, et que c’est le conjoint qui est au foyer. Avons-nous donc perdu notre instinct maternel?
Pour Annie Cloutier, la réelle autonomie consiste à faire des choix pour soi-même. Mettre sa carrière sur pause pour la famille ne concerne personne d’autre. Il faut simplement bien le planifier, s’assumer et en profiter pleinement.
Aimer, materner, jubiler est publié aux éditions VLB éditeur.