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Une coiffeuse lance un puissant cri du coeur contre une terrible tendance

De plus en plus de coiffeurs déplorent le phénomène grandissant des no-show, où des clients n’honorent pas leur réservation. À l’instar des restaurateurs qui réclament la même mesure, ils souhaitent pouvoir imposer des frais d’annulation, rapporte Radio-Canada

C’est le cas de Brigitte Castonguay, qui doit composer avec de nombreuses annulations depuis l’automne. Elle estime que, chaque semaine, entre 2 et 8 clients ne se présentent pas. Certains avaient réservé plus de 4 heures en sa compagnie.

« Avant la COVID, c’était deux annulations par mois. Souvent, les raisons sont un peu stupides. Si tu décides d’aller au chalet une journée à l’avance, puis que t’oublies d’appeler ta coiffeuse, pour nous, ce n’est pas valide. Ton chalet ne vaut pas notre paye », explique-t-elle à Radio-Canada.

La coiffeuse a d’ailleurs lancé un cri du coeur sur les réseaux sociaux.

« C’est vraiment un manque de respect de ne pas se présenter à un rendez-vous », explique de son côté le président de l’Association coiffure Québec, Stéphane Roy, en entrevue avec la chaîne publique.

« J’ai les mêmes échos partout au Québec. C’est la même chose ailleurs au Canada, aux États-Unis, et même des gens de la France me disent que c’est pareil », ajoute Mme Castonguay. 

À l’instar des restaurateurs, qui réclament le droit de pouvoir demander un dépôt et d’imposer des pénalités en cas d’annulation, les coiffeurs espèrent la même chose. 

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