Une libération avant 2014 pour les Pussy Riot?

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Dans une entrevue accordée à l’AFP, Ekaterina Samoutsevitch promet de poursuivre toutes les voies légales afin d’obtenir la libération des deux autres membres du groupe Pussy Riot, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina, expliquant qu’il reste encore une chance que les autorités russes les relâchent avant la fin de leur sentence.

Rappelons qu’en février 2012, les trois femmes du groupe avaient été arrêtées dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, alors qu’elles avaient chanté une « prière punk » anti-Poutine.

Tolokonnikova et Alekhina purgent maintenant une peine de prison de 2 ans pour « hooliganisme » et « incitation à la haine religieuse », tandis que Samoutsevitch a été libérée après son procès en appel.

Cette dernière demeure convaincue que cette histoire nuit à la politique de Vladimir Poutine, surtout à l’approche des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, qui se tiendront dans un an, en février 2014.

« Le cas de Pussy Riot n’améliore manifestement pas la situation de Poutine. On lui pose toujours les mêmes questions gênantes à propos des membres du groupe qui sont emprisonnées, et je crois que l’on continuera de l’interroger, spécialement avec les Jeux olympiques qui approchent. Alors, je ne sais pas comment les autorités vont réagir et ce qu’elles vont faire », explique Ekaterina Samoutsevitch.