Une nouvelle étude tente de rassurer les parents inquiets face à de nouveaux critères de classification pour l’autisme

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L’American Psychiatric Association, vue comme la sommité mondiale dans le domaine, a récemment procédé à une redéfinition de l’autisme, dont les nouveaux critères entreront en vigueur en mai 2013.

Bien que les scientifiques considéraient cette redéfinition comme nécessaire à la suite de nouvelles connaissances par rapport aux troubles du spectre autistique, plusieurs parents d’enfants qui ont ce trouble du développement ont exprimé leur inquiétude. Ceux-ci craignaient que les nouvelles classifications excluent leur enfant, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les services et le soutien offert aux familles.

Toutefois, un nouveau rapport publié dans The American Journal of Psychiatry se veut rassurant, révélant que contrairement à des informations précédentes selon lesquelles au moins 45 % des enfants autistes ne correspondraient plus aux critères, c’est plutôt environ 10 % des enfants qui ne seraient plus considérés comme souffrant du trouble.

L’auteure de l’étude, la docteure Catherine Lord, a affirmé au New York Times : « Ce que j’ai à dire aux familles qui sont inquiètes face aux nouveaux critères est que ceux-ci sont plus ouverts que les anciens. Le plus important, c’est de trouver un médecin qui les comprend bien et qui n’est pas pressé de poser un diagnostic ».

« Les nouveaux critères sont très efficaces pour identifier la plupart des enfants avec un trouble du spectre autistique, et ce, peu importe leur niveau de fonctionnement et peu importe leur sexe », a-t-elle ajouté. Mme Lord a également participé à la redéfinition des critères.