Une nouvelle percée dans les naissances prématurées
Des chercheurs de l’Université du Texas ont trouvé une nouvelle piste de solution pour empêcher les naissances prématurées.
Nous pouvons lire sur Futura-Sciences que les gènes seraient en cause. En effet, les chercheurs en question, dirigés par Carole Mendelson, ont tout d’abord observé l’expression des gènes durant les contractions.
Les gènes miR-200, une famille de microARN, seraient en cause. Durant la grossesse et lors de l’accouchement, ces gènes feraient croître les cellules utérines. Bien que ces dernières soient présentes dans le corps de la future maman depuis le début de la grossesse, elles avaient jusque-là été inhibées par d’autres gènes, les ZEB1 et ZEB2.
C’est lorsque la proportion de ces gènes s’inverse que l’accouchement survient. Les miR-200 se multiplient, contractant ainsi le muscle utérin.
Il s’agit maintenant de poursuivre les recherches sur les gènes miR-200 afin de trouver de nouvelles solutions pour réussir à retarder l’accouchement.
Rappelons que les naissances prématurées sont la cause de nombreux cas de mortalité et de handicaps.