Une recherche sur les conséquences de l’avortement très attendue

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L’American Psychological Association (APA) vient de mettre un terme à un vieux débat entre les groupes pro-vie et pro-choix en présentant une recherche dans le cadre de son congrès annuel, qui se tient à Boston.

Les chercheurs concluent que l’avortement n’augmente pas l’incidence de troubles mentaux chez les femmes qui l’ont subi.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe menée par la psychologue Brenda Major a analysé plusieurs recherches sur le sujet. Il en ressort qu’aucune d’entre elles n’est valide d’un point de vue méthodologique.

Bien que certains symptômes, comme la tristesse, la dépression et l’anxiété, soient observés à la suite d’une interruption de grossesse, le risque de souffrir de ces troubles mentaux n’est pas automatique.

« Les femmes qui vivent un avortement ne risquent pas plus de souffrir de troubles psychologiques que les femmes qui font une fausse couche durant leur premier trimestre », a conclu le rapport.