Elle s’est prononcée sur sa fameuse «désintox» loin de l’actualité et de l’attention médiatique à son endroit et visiblement, ce pas de recul semble lui faire un grand bien.
Une pause salutaire
J’ai profondément aimé ma job au cours des huit dernières années, mais…
Fidèle à ses valeurs et à l’authenticité qui la caractérisent, Valérie Plante a pris la parole avec une grande sincérité sur les réseaux sociaux pour expliquer le sens de cette pause.
Dans un message à la fois personnel et rassembleur, elle a ouvert une fenêtre sur ce qu’elle traverse et a traversé, sans détour ni mise en scène, en rappelant l’importance de s’écouter, de reconnaître ses limites et de préserver ce qui compte vraiment.
«Cher journal, la désintox se passe bien. Loin de l’actualité québécoise et canadienne et des enjeux internationaux, mon corps se détend. Le mode économie d’énergie fait tranquillement le plein. Signe encourageant, j’ai recommencé à regarder les gens dans les yeux quand je les croise dans la rue. On dira peut-être: Bien voyons donc, vous étiez tout le temps souriante, madame la mairesse. La vérité, c’est que lorsque j’étais en civil, souvent je n’avais pas l’énergie d’entrer en contact avec les autres. Pas que les gens étaient méchants envers moi. Bien au contraire. Mais par moment, ma fatigue était telle que je n’étais pas capable d’envisager entrer en communication avec des inconnus. Même pour recevoir de beaux bonjours, des mots d’encouragement ou des critiques faites avec respect et gentillesse. Pour être bien honnête, je me suis souvent enfermée chez moi durant mes temps off, plus par nécessité que par désir. La nécessité de me reposer, de reprendre des forces pour affronter une autre journée, une autre semaine, une autre urgence, un autre enjeu. J’ai profondément aimé ma job au cours des huit dernières années. Mais elle a exigé de moi une discipline exemplaire, des sacrifices personnels et une volonté de fer. La volonté de m’élever au-dessus des attaques et celle de mettre mon égo de côté pour garder le cap sur notre vision. Tout cela m’a amené à devoir me maîtriser constamment et à partager mes frustrations et ma colère avec des personnes de confiance et en lieu sûr. Avec le temps, ça épuise… Au point de limiter les échanges avec ceux et celles que l’on rencontre par hasard», souligne Valérie Plante au sujet de son comportement sur la place publique lors de son mandat de mairesse.
L’invitation est lancée
Si vous me rencontrez à l’épicerie, à la piscine, au parc ou dans l’autobus…
Visiblement reposée par ce pas de recul qu’elle s’est accordé, Valérie Plante explique sentir qu’un nouvel équilibre s’installe. Elle laisse entendre que cette période de pause lui a permis de reprendre son souffle, de se recentrer et de retrouver une forme d’élan qu’elle croyait un peu émoussée par le rythme et la charge des derniers mois.
Aujourd’hui, elle se sent de nouveau ouverte à ce qui nourrit la vie autrement que par le travail, notamment les rencontres spontanées et les conversations qui n’ont pas d’autre but que de faire du bien.
«Ce temps-là est terminé! Je reprends des forces. Mon besoin de spontanéité peut enfin exister à nouveau. J’ai tellement envie de vous parler et de vous regarder dans les yeux comme avant. Alors, si vous me rencontrez à l’épicerie, à la piscine, au parc ou dans l’autobus, sachez que vous m’avez manqué», lance Valérie Plante à ses abonnés.
En partageant cette réflexion, elle a aussi lancé un appel à la bienveillance, envers soi-même comme envers les autres, et a montré qu’on peut faire preuve de force tout en acceptant de ralentir.
À travers ses mots, on comprend que cette disponibilité retrouvée n’est pas un détail: c’est un signe de mieux-être, le reflet d’une énergie qui revient et d’un désir de reconnecter avec les autres à sa façon.
Nous lui souhaitons beaucoup de bonheur, de douceur et une belle continuité.