Vladimir Tarasenko : un dossier étrangement calme

Le printemps dernier, les Rangers ont décidé de faire ce que les clubs qui gagnent la Coupe Stanley ne font jamais : chambouler le haut de la pyramide en fou à la date limite des transactions en mettant la main sur deux vedettes.

Aller chercher des Vladimir Tarasenko et des Patrick Kane pour les ajouter au noyau en cours de route dérègle la hiérarchie en place. Au lieu d’ajouter des compléments, les Rangers ont payé le gros prix pour deux gars qui n’ont jamais été en mesure de s’adapter pleinement à leur nouvelle formation.

Il n’est donc pas étonnant que le club n’ait pas fait long feu en séries… et ce n’est pas anormal : une vedette a besoin de temps pour s’adapter.

Ce qui est encore plus ironique, c’est que ces deux gars-là, aussi talentueux soient-ils, n’ont pas encore de contrat après pratiquement trois semaines depuis l’ouverture du marché de l’automie.

Comme on peut le voir dans le texte de La Presse, il reste encore, en ce beau 19 juillet, des noms intéressants pour les équipes qui se cherchent des joueurs sur le marché de l’autonomie – dont les deux anciens des Rangers.

Évidemment, dans le cas de Kane, on sait que c’est un concours de circonstances. Sa blessure fait en sorte qu’il veut attendre avant de signer avec une nouvelle équipe de la LNH. Il va se soigner avant.

Mais le cas de Tarasenko est plus louche.

Après tout, on se souviendra que Tarasenko a pas mal fait parler de lui dans les dernières semaines, mais sans jamais signer de contrat. C’est long comme s’il était un agent libre dans la MLB et non dans la LNH.

On se souviendra aussi que Tarasenko a changé d’agent, mais que depuis que c’est Pat Brisson qui le représente, on entend peu parler du Russe. Dans les faits, en ce moment, c’est très mollo.

Il devait signer avec les Sénateurs à un certain point… mais ce n’est pas fait. À un certain point, cela avait l’air imminent.

On se demande bien évidemment si le fait qu’Alex DeBrincat a été échangé (laissant ainsi de la marge de manoeuvre au niveau salarial) ne change rien au fait qu’il ne veut pas vraiment aller à Ottawa. On peut se questionner, non?

Parce que dans les faits, tout indique que c’est une question d’argent. Les clubs qui sont intéressés à lui ont des problèmes avec le cap.

Est-ce que les Hurricanes, s’ils échappent Erik Karlsson, pourraient mettre la main sur le Russe comme c’était prévu à un certain point? Je ne crois pas que ce soit un scénario impossible pour autant, on va se le dire.

Le sentiment que j’ai? Pat Brisson va recommander à son client un contrat d’un an. Et dans un an, il pourra plus facilement l’enligner vers un contrat à moyen terme dans une LNH où le plafond salarial va monter.

En rafale

– Un nouveau visage à Trois-Rivières.

– LHJMQ : une expansion est dans les plans. [BPM Sports]

– Blackhawks : le premier choix ne change pas le monde, sauf que… [98.5 FM]

– Dur coup à Toronto.