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Alors que Meta est embourbé dans une procédure antitrust menaçant de conduire à son démantèlement, Mark Zuckerberg resserre désespérément ses liens avec l’administration Trump, qu’il tente de séduire depuis plusieurs mois dans l’espoir d’obtenir des contrats militaires très lucratifs.

New: Meta is recruiting former national security officials to bolster its military ambitions, months after allowing its Llama AI model to be used for military use.www.forbes.com/sites/davidj…

— David Jeans (@davidjeans.bsky.social) 2025-05-07T15:47:51.450Z

Mark Zuckerberg enchaîne les gestes de rapprochement stratégique envers Donald Trump, combinant initiatives financières, décisions internes et signaux politiques: don d’un million de dollars à son investiture en janvier, rencontre à Mar-a-Lago, démantèlement du programme de vérification des faits sur Facebook, suppression de l’équipe diversité chez Meta, nomination de proches de Trump au conseil d’administration, et achat d’une maison à Washington D.C.

Tout porte à croire qu’il concentre désormais tous ses efforts sur l’obtention de contrats militaires afin de promouvoir ses propres technologies d’intelligence artificielle, en concurrence directe avec celles d’OpenAI.

Meta, qui chercherait actuellement à pourvoir plusieurs postes en lien avec ces objectifs, aurait récemment recruté, selon Forbes, d’anciens responsables du Pentagone pour appuyer les ambitions de Mark Zuckerberg: décrocher des contrats gouvernementaux lucratifs en orientant l’intelligence artificielle Llama vers des usages liés au renseignement militaire.

Meta, qui mène cette campagne de recrutement soutenue, mise notamment sur son modèle d’intelligence artificielle Llama, initialement conçu pour un usage civil, mais désormais orienté vers des applications militaires afin de séduire les agences de défense et de renseignement.

Meta, clairement en mode séduction, chercherait aussi à recruter des experts en politique liés à la sécurité nationale, dont un poste spécialement destiné à gérer les relations avec la Maison-Blanche. L’entreprise viserait de préférence des profils ayant une habilitation de sécurité et une expérience au Pentagone.

Rappelons que Meta a récemment embauché Francis Brennan, un ancien conseiller de Donald Trump, pour diriger ses communications stratégiques à Washington.

Apres avoir renommé le golfe du Mexique en golfe d’Amérique, voila que le président des États-Unis souhaite deshormais renommé le le golfe Persique.

Iran Warns Trump Renaming Persian Gulf Will ‘Bring The Wrath Of All Iranians’

— Forbes (@forbes.com) 2025-05-07T19:28:38.679Z

Alors que Trump s’apprête à effectuer son premier voyage à l’étranger au Moyen-Orient, il semble prendre parti pour l’Arabie saoudite en adoptant leur désignation non officielle de «golfe Arabique».

Cette annonce a immédiatement provoqué la colère de l’Iran, qui y voit une provocation directe et une remise en cause de son héritage historique.

Présent dans les textes grecs et romains depuis l’Antiquité, le nom «golfe Persique» fait référence à l’Empire perse, qui contrôlait autrefois le territoire correspondant à l’actuel Iran. Cette appellation s’est ensuite imposée dans la cartographie européenne à partir du XVIe siècle.

Depuis les années 1960, certains pays arabes, notamment l’Arabie saoudite, militent pour l’utilisation du terme «golfe Arabique».

Malgré ces tensions, l’ONU et la majorité des organisations internationales continuent toutefois de reconnaître officiellement l’appellation «golfe Persique» comme seule désignation correcte.

Selon Forbes, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a publié un message sévère sur X en réaction à l’annonce de Trump, déclarant: «Cela ne fera qu’attirer la colère de tous les Iraniens, quels que soient leur origine ou leur milieu».

Alors qu’il célèbre le 25e anniversaire de la fondation qu’il a cofondée avec son ex-épouse en 2000, Bill Gates annonce son intention de fermer l’organisation d’ici 2045 et de faire don de presque toute sa fortune d’ici là.

Bill Gates said the world's poorest would receive some $200 billion via his foundation as he pledged to give away almost his entire personal wealth in the next two decades, at a time when governments worldwide are slashing international aid reut.rs/3StcPn2

— Reuters (@reuters.com) 2025-05-08T12:49:47.882Z

Dans une entrevue accordée au New York Times, Bill Gates révèle avoir récemment revu ses plans afin d’accélérer le don de la quasi-totalité de sa fortune par l’intermédiaire de la Fondation Gates. En accélérant la liquidation de sa fortune, Bill Gates prévoit d’ajouter 3 milliards de dollars par an à son budget d’aide humanitaire, portant ce dernier à un total de 9 milliards de dollars annuels pour les 20 prochaines années.

Il précise que cette décision est motivée par les importantes coupes budgétaires mises en place par Elon Musk et Donald Trump depuis leur récente arrivée au pouvoir, notamment celles visant l’agence américaine USAID, alors même que l’aide humanitaire avait déjà été fortement affaiblie à la suite de la pandémie de Covid-19.

Le milliardaire qualifie de «stupéfiantes» les coupes massives imposées à USAID, bien au-delà des 20% attendus, avec une estimation atteignant 80%. Il affirme que ces réductions touchent des programmes d’une importance cruciale à l’échelle mondiale et que les dégâts qui en découleront risquent d’anéantir de façon dramatique les progrès réalisés au cours des 25 dernières années en matière d’aide humanitaire et de recherche, notamment en ce qui concerne la mortalité infantile.

Le milliardaire souligne que, selon lui, l’aide humanitaire massive des 25 dernières années a permis de faire passer le nombre de décès d’enfants dans le monde de 10 millions à 5 millions par an.

Il estime que ce chiffre aurait pu descendre à 4 millions cette année. Or, avec les coupes drastiques imposées par le programme DOGE, dirigé par Elon Musk conformément aux volontés de Donald Trump et de son administration, le nombre de décès pourrait désormais remonter à 6 millions par an.

Bill Gates tient des propos sévères à l’égard d’Elon Musk, affirmant que s’il pourrait peut-être devenir un grand philanthrope un jour, il est pour l’instant «l’homme le plus riche du monde impliqué dans la mort des enfants les plus pauvres de la planète».

Ouch.

Le président chinois Xi Jinping est arrivé en Russie pour un voyage de quatre jours, à l’occasion des commémorations de la Journée de la Victoire. Il doit également tenir des discussions avec Vladimir Poutine, et les deux dirigeants devraient signer plusieurs accords de coopération.

Xi Jinping begins four-day Russia visit as Ukrainian drones attack Moscow

— The Guardian (@theguardian.com) 2025-05-07T11:22:07Z

Cette visite de Xi intervient alors que Moscou montre peu de signes d’évolution vers la paix en Ukraine, alors que Kiev a lancé une série d’attaques de drones sur la capitale russe.

Dans les jours précédants le défilé de la Victoire prévu vendredi, les deux présidents chercheront à renforcer encore davantage leur coopération, qui s’est intensifiée depuis le début du conflit en Ukraine.

Pendant ce temps, l’Ukraine accuse le président Xi Jinping d’avoir envoyé des citoyens chinois combattre pour la Russie sur le sol ukrainien, alors qu’il a été annoncé qu’une garde d’honneur de l’Armée populaire de libération de Chine participera à la cérémonie de vendredi.

Volodymyr Zelensky a lancé un avertissement aux quelque 30 dignitaires attendus par Vladimir Poutine, affirmant: «Notre position est très simple pour tous les pays qui prévoient de se rendre ou se rendent déjà en Russie le 9 mai: nous ne pouvons être tenus responsables de ce qui se passe sur le territoire de la Fédération de Russie. C’est elle [la Russie] qui assure la sécurité, et par conséquent, nous n’offrirons aucune garantie».

Cette déclaration survient, selon The Guardian, alors que l’Ukraine a lancé une série d’attaques de drones contre la Russie, ciblant Moscou et provoquant d’importantes perturbations dans les aéroports de la région, poussant certains dignitaires à modifier leur itinéraire.

Rappelons que Vladimir Poutine avait annoncé une pause de trois jours dans les attaques contre l’Ukraine, du 8 au 10 mai, à l’occasion des célébrations.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté cette proposition, estimant que trois jours ne suffisent pas pour engager de véritables pourparlers de paix.

Il a déclaré ne pas faire confiance à Moscou et a précisé qu’un cessez-le-feu d’au moins 30 jours serait nécessaire pour entamer des discussions sérieuses, faute de quoi l’Ukraine n’envisage aucune trêve.