







Le milliardaire et CEO d’Amazon, Jeff Bezos, vient de franchir une étape historique avec le lancement de ses 27 premiers satellites du projet Kuiper, d’Amazon, marquant le début d’une offensive directe contre le géant Starlink d’Elon Musk.
Ce projet colossal vise à établir une collection de plus de 3 200 satellites en orbite terrestre basse, avec pour ambition de rivaliser dans le secteur stratégique de l’Internet mondial par satellite.
Le fondateur d’Amazon souhaite s’imposer sur un marché jusqu’ici largement dominé par Musk et son réseau Starlink, fort de plusieurs millions d’abonnés à travers le globe.
Bien que SpaceX ait creusé un écart considérable, Amazon entend prouver qu’il est encore temps de redistribuer les cartes d’un marché en pleine explosion.
Évalué à plus de 10 milliards de dollars, le projet Kuiper s’affirme comme une véritable déclaration de guerre économique et stratégique à l’encontre d’Elon Musk.
En positionnant ses satellites légèrement plus bas que ceux de Starlink, Jeff Bezos ambitionne d’offrir des vitesses de connexion accrues et une latence réduite, deux atouts majeurs pour conquérir de nouveaux clients.
Pour mener à bien ce pari, Amazon a sécurisé 83 lancements de fusées auprès de plusieurs partenaires, dont United Launch Alliance, Arianespace et Blue Origin, la propre société spatiale de Bezos.
Amazon fait face à un défi de grande envergure: Elon Musk et SpaceX bénéficient d’une avance de plusieurs années en déploiement, en expérience opérationnelle et en rentabilité.
Pour tenter de déstabiliser l’empire que Musk a consolidé avec des milliers de satellites, Bezos devra miser sur l’innovation, une exécution sans faille et une politique tarifaire offensive.
La confrontation entre Bezos et Musk pour la domination de l’Internet spatial ne fait que commencer, mais aussi les équilibres de pouvoir entre deux des milliardaires les plus puissant de notre époque.
Les tensions autour des tarifs ont progressivement brisé la relation fondée sur les intérêts économiques de Jeff Bezos, PDG d’Amazon, avec le président américain Donald Trump, surtout depuis le début de son second mandat.
Trump a accusé Jeff Bezos d’être «hostile et politique» envers son administration après l’annonce par Amazon de son intention d’afficher de manière transparente les hausses tarifaires imposées par le gouvernement Trump.
La plateforme prévoit de détailler les montants, permettant aux consommateurs de constater directement que la hausse des prix sur leur facture Amazon est en majorité causée par les tarifs imposés par l’administration Trump.
Lorsque l’administration Trump a été interrogée sur le fait que l’initiative d’Amazon semblait démontrer que les tarifs étaient bel et bien assumés par les consommateurs américains, une affirmation répétée depuis des semaines par les démocrates et les pays visés par ces taxes, la question a visiblement provoqué la colère de la Maison-Blanche.
La porte-parole Karoline Leavitt a réagi vivement, accusant Jeff Bezos et Amazon d’être hostiles et de mener une manœuvre politique: «Il s’agit d’un acte hostile et politique de la part d’Amazon».
Affirmant sortir d’un appel téléphonique avec le président à ce sujet, Karoline Leavitt a déclaré que l’administration s’interrogeait sur les motivations d’Amazon derrière cette initiative.
Elle a ajouté que cela n’était guère surprenant, s’appuyant sur un article de Reuters pour appuyer ses propos.
Bien que l’administration Trump accuse fréquemment Reuters et d’autres médias de propager de fausses informations, elle s’est cette fois réjouie de pouvoir citer un article de 2021 affirmant qu’Amazon s’était associé à un organe de propagande chinois.
Dans un revirement de situation qui a pris des allures de coup de théâtre hier soir (28 avril), en marge de l’élection fédérale canadienne qui a vu les Libéraux de Mark Carney conserver le pouvoir, le leader conservateur Pierre Poilievre s’est carrément fait battre dans sa circonscription.
Battu par Bruce Fanjoy, qui suscite d’ailleurs beaucoup d’intérêt ce matin, Pierre Poilievre a toutefois rapidement mentionné qu’il avait l’intention de rester comme chef du Parti Conservateur du Canada, même s’il n’a officiellement plus de siège à la Chambre des communes, à Ottawa.
Une décision qui en surprend plusieurs.
L’avenir nous dira comment le Parti Conservateur orchestrera l’avenir de Pierre Poilievre, qui n’est actuellement plus un député élu.
Des rumeurs parlent déjà de guerres intestines sérieuses au sein du PCC…