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Julie Bélanger: «On a eu bien du plaisir et on s’est embrassés»

Julie Bélanger était l’invitée du récent épisode du podcast Ouvre ton jeu, animé par la talentueuse et charmante Marie-Claude Barrette. Lors de celui-ci, elles ont exploré divers sujets captivants, notamment la ménopause, leurs carrières et leurs relations amoureuses.

À un moment, Julie a dû répondre à une question lui demandant à quel moment dans sa vie elle avait du prendre des risques.

Après un moment de réflexion, l’animatrice a d’abord déclaré avoir pris davantage de risques sur le plan professionnel, tout en précisant que, sur le plan personnel, son histoire d’amour avec son conjoint n’en était pas un.

Capture YouTube @Marie-Claude Barrette

«(…) Je pense à mon chum, ce n’était pas risqué, dans le sens que je savais que c’était lui (…)», lance-t-elle.

Marie-Claude, intriguée, lui a alors demandé comment elle avait su que c’était lui.

«(…) En l’embrassant pour la première fois, on s’est embrassés et ça fait: Euh wooow! Qu’est-ce que je viens de ressentir là? Je n’ai pas senti ça de ma vie. Et lui c’est un gars de la Côte-Nord aussi, c’est un gars du même endroit que moi (…) Donc, lui, il se rappelle de moi à la maternelle. Sa grand-mère, c’était la meilleure amie de ma grand-mère (…)», raconte-elle, ajoutant avoir fait le lien entre son copain et la meilleure amie de sa grand-mère, lorsqu’ils se sont rendu compte qu’ils possédaient le même… ensemble de napperons tricotés par leurs grands-mères!

Capture YouTube @Marie-Claude Barrette

«(…) C’était tellement fort que je savais qu’il fallait que je suive ça», affirme Julie.

Marie-Claude, manifestement touchée par son histoire, lui a ensuite demandé comment ils s’étaient finalement rencontrés.

«(…) Je le connaissais depuis toujours, je me rappelle de lui vaguement, au primaire, au secondaire, ce n’était pas mon genre pantoute et vice versa, on ne se parlait pas. Rendu à Montréal, j’ai commencé à me tenir avec sa soeur par hasard, par d’autres amis en commun et elle, à moment donné, elle a invité son frère à un souper et c’est moi qui est allé ouvrir la porte et ça a fait: Wooow, Ken Shuglo tabarouette! (rires) Je trouvais dont qu’il avait bien vieillit, je trouvais que… mon Dieu, l’âge lui va bien! Il est dont bien cute!», se remémore-t-elle, spécifiant qu’à cette époque, elle était en couple et que son attirance était donc platonique.

Cependant, un beau jour, elle est revenue sur le marché du célibat, et la vie a opéré sa magie.

«(…) Un moment donné, je n’étais plus en couple et (…) hey on a eu bien du plaisir et on s’est embrassés un soir et ç’a fait: C’est l’homme de ma vie! Ç’a été simple de même (…)», continue Julie, affirmant que sept ou huit mois après, ils s’achetaient leur première maison ensemble.

Elle révèle avoir rencontré cet homme juste avant de traverser une période difficile, et qu’il est resté à ses côtés, devenant ainsi son refuge.

L’an prochain, Julie et son amoureux, Ken, célébreront 20 ans d’amour.

Wow!

Nous leur souhaitons de nombreuses autres années de bonheur!

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Rapprochements coquins et départs déchirants à Ma mère, ton père

Ma mère, ton père est rendu à environ mi-parcours, comme l’expliquait l’animatrice Nathalie Simard lors du dernier épisode, et pour certains, les choses avancent en matière de connexion, tandis que pour d’autres, ce n’est pas le cas.

Jeudi soir, nous avons eu droit à une belle soirée en compagnie des candidats et candidates, qui nous ont offert des moments touchants, empreints de vulnérabilité.

Dans le cadre d’un atelier, les participants ont dû se mettre deux par deux, se connecter l’un à l’autre et faire confiance à leur partenaire. Ensuite, ils ont eu à choisir qui serait le donneur et qui serait le receveur. Le donneur devait alors offrir un petit plaisir à son ou sa complice, avec des éléments coquins comme une plume, de la glace ou de l’huile de massage.

Capture TVA

Ce moment a permis de petits rapprochements, mais sans créer de malaise parmi leurs enfants qui visionnaient le tout en tant qu’espions.

Un peu plus tard, David et Karina se sont retrouvés en rendez-vous, et tout semble bien se dérouler entre eux, bien que David donne l’impression d’être un peu plus réservé dans ses approches. Un dossier à suivre en ce qui les concerne, mais leur duo est plutôt mignon.

Lors de cet épisode, Maurice et Judith ont convenu, sans grande surprise, qu’ils seraient de bons amis, et elle lui a même conseillé de peut-être donner une deuxième chance à sa relation avec Sandy. Par la suite, Maurice a pris un moment avec la Gaspésienne, et ils ont prolongé l’atelier fait plus tôt en utilisant la petite salle de massage. Un instant tout en douceur qui laissait planer que Maurice se sentait réellement bien aux côtés de Sandy.

C’était d’ailleurs très sensuel entre eux!

Capture TVA

Pas besoin de vous dire que leurs enfants étaient très mal à l’aise de voir des rapprochements de leurs parents en temps réel.

Capture TVA

Nos tourtereaux préférés, Chantal et Yanick, semblent toujours aussi connectés. Bien qu’ils se collent souvent, nous attendons encore un échange de bisous entre eux. C’est toutefois très beau de les voir prendre leur temps et évoluer dans l’aventure.

Capture TVA

Sur une tout autre note, il était temps de faire nos adieux à deux candidats, qui allaient devoir être choisis par leurs enfants. Pour les aider dans ce processus, Nathalie a eu un petit moment avec les hommes de la maison et leur a posé des questions sur ceux qui semblaient avoir fait le tour de l’aventure jusqu’à présent. Trois noms étaient en jeu: Maurice, Jonathan et Marc.

Capture TVA

En ce qui concerne Jonathan et Marc, tous deux avouaient avoir trouvé de belles connexions, mais celles-ci s’avéraient plutôt amicales. Marc aurait aimé connaître un peu mieux Sandy, mais les choses se sont déroulées autrement.

Maurice, quant à lui, bien qu’on aurait pu penser qu’avec les derniers événements il donnerait une deuxième chance à sa chimie avec Sandy, a tristement répété, cette fois à l’animatrice, qu’il ne se voyait pas aller plus loin dans cette histoire.

Au final, c’est avec tristesse que Marc et Jonathan ont dû plier bagage. Il va sans dire que ce fut une petite déception pour nous, puisque Maurice semble vraiment de plus en plus fermé à l’idée de réellement rencontrer quelqu’un.

Capture TVA

Qui sait, si une nouvelle candidate entre dans l’aventure, elle aurait pu être un bon match avec les deux candidats qui semblaient, eux, ouverts à l’amour!

Leur départ fut un moment touchant pour le groupe, qui semble bien soudé. Comme le disent Marc et Jonathan, ils n’ont pas trouvé l’amour, mais ils ont certainement construit de belles amitiés précieuses.

Capture TVA

Que nous réserve la suite de Ma mère, ton père?

Pour le savoir, rendez-vous les jeudis, 20h, sur les ondes de TVA!

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Ahh Caramel… : Enterrer la hache de guerre avec Martin Vachon

Martin Vachon dévoilait en première montréalaise son deuxième spectacle, Ahh Caramel…, à L’Olympia de Montréal, mercredi soir.

Son premier one-man-show, éponyme, avait été lancé au Théâtre St-Denis (maintenant Espace St-Denis) le 21 novembre 2018. Il y a donc six ans. Une éternité, entrecoupée d’une pandémie mondiale et de combien de frasques de Donald Trump, entre autres.

L’auteure de ces lignes se souvient néanmoins très bien de ce fameux 21 novembre.

Parce que l’auteure de ces lignes, alors employée d’un gros empire médiatique, avait été très sévère à l’égard de Martin Vachon dans son compte rendu du spectacle.

Rien pour blesser l’individu à titre personnel. Évidemment! Le rôle d’une critique n’est jamais de varloper violemment un être humain pour le plaisir de la chose. La critique juge une œuvre et son contenu, la décrit le plus fidèlement possible et l’évalue avec toute l’objectivité envisageable. C’est tout. Rien de personnel.

Martin Vachon à la première de son spectacle Ahh...Caramel
Martin Vachon à la première de son spectacle Ahh…Caramel / Crédit : Bertrand Exertier / Courtoisie Groupe Entourage

L’article intitulé «Du remâché et du réchauffé pour Martin Vachon» n’avait rien, mais absolument rien à voir avec la personnalité attachante et sympathique de Martin, qu’on imagine comme le bon bougre qui fait lever les partys de famille les plus ennuyants. Comme l’oncle rigolo qui fait s’esclaffer les ados ou le gendre idéal que toutes les dames âgées voudraient voir épouser leur petite-fille.

Mais le thème général du rendez-vous tournait beaucoup autour du bas de la ceinture et ça devenait un tantinet redondant.

Semble-t-il que le principal intéressé avait été sincèrement blessé de ces mots durs. Pas outré par orgueil mal placé comme d’autres l’auraient été; sincèrement peiné, avons-nous compris. Cela dit sans le moindre sarcasme: Martin Vachon donne l’impression d’être un grand sensible (nous y reviendrons).

C’est la cruelle réalité du métier d’artiste: l’exposition à tout vent aux commentaires négatifs. Qu’ils soient bourrés de fautes d’orthographe sur les réseaux sociaux ou savamment tournés dans un papier journalistique.

«L’affaire» a longtemps suivi l’auteure de ces lignes. Publicité ironique imprimée dans un quotidien à vaste tirage, moqueries ciblées au balado Sous Écoute de Mike Ward, taquineries par des collègues: les critiques, il ne faut pas simplement les écrire, il faut les assumer entièrement par la suite. L’auteure de ces lignes (encore elle) l’a appris comme jamais grâce à Martin Vachon. Message reçu!

On n’utilisait pas, plus haut, le mot «bougre» par hasard: celui-ci était contenu dans l’article «litigieux» et avait beaucoup amusé Mike Ward et ses complices du moment à Sous écoute. Soyons bons joueurs et inclinons-nous.

Octobre 2024, l’heure de la première de Ahh Caramel… de Martin Vachon approche.

Ô, surprise: aucune invitation pour l’événement dans la boîte courriel de l’auteure de ces lignes.

Vous comprendrez l’écorchure d’ego de cette dernière en constatant la méprise.

Une absence d’invitation à une première de spectacle, pour une journaliste culturelle, équivaut au moins à la douleur d’une mauvaise critique pour un humoriste. Peut-être même pire. Quand l’intérêt public est en jeu, il faut réagir! (Bon, on exagère. Mais si peu.)

Vérification fut faite promptement auprès du producteur Groupe Entourage.

Qu’on se rassure illico: c’était un simple problème d’envoi de courriels.

Fiou!

S’il avait fallu.

Invitation fut sitôt dûment reçue. Merci, Groupe Entourage!

Martin Vachon à la première de son spectacle Ahh… Caramel / Crédit : Bertrand Exertier / Courtoisie Groupe Entourage

Folie retenue?

C’est le cœur rempli de bonnes intentions et, surtout, d’espoir que ce nouveau cru de l’animateur de Combien tu m’aimes?, à Noovo, soit hilarant, ou, du moins, supérieur à son premier effort, que l’auteure de ces lignes (toujours elle; c’est son texte, après tout!), s’est donc pointée à L’Olympia, à quelques minutes de 20h, mercredi.

Déjà, l’interminable file d’attente de spectateurs qui longeait l’établissement, tournant même le coin de la rue Saint-Timothée, à côté, et bien au-delà, était d’excellent augure. Mauvaises critiques ou pas, Martin Vachon est populaire. Effet Big Brother Célébrités (où il a été participant à l’édition 2022), ici?

Deuxième bonne nouvelle: Ahh Caramel… est effectivement plus consistant que son précédent opus. Martin Vachon, en tant que comique, commence à trouver le filon qui lui est propre. À asseoir sa personnalité. Son bagage d’acteur n’est certainement pas étranger à son aisance grandissante; il bouge beaucoup sur scène, ne ménage pas les mouvements.

D’ordre général, son style se réclame peut-être davantage de celui des vedettes des années 1990 à la François Massicotte ou Mario Jean que de l’audace de jeunes pousses comme Pierre-Yves Roy-Desmarais ou Mégan Brouillard. Ce n’est pas un reproche: bien des spectateurs se régalent encore de l’anecdote brute du «plancher des vaches», parfois simpliste, tout bonnement bien racontée. Vachon a du succès à ce niveau, ça se voyait et s’entendait dans la salle comble de L’Olympia.  

Il y a encore, dans Ahh Caramel… beaucoup de gags de bijoux de famille. Mais ils sont mieux enrobés, voire davantage justifiés.

Misant beaucoup sur l’autodérision, l’hôte table sur ses peurs au fil de ses numéros. Son animation en costume d’Adam du documentaire Le monde est à nu, à TV5, sa vasectomie («comme la vraie version du jeu Opération»), ses deux garçons (très bon segment, alors qu’il illustre combien ses héritiers peuvent être turbulents), son chien, ses palettes arrachées, le délirium de son papa (un terreau qui aurait pu être fouillé encore plus en profondeur), ses angoisses qu’il affronte désormais.

Ahh Caramel… met abondamment en relief l’anxiété du nouveau quadragénaire. «Catheriiine, j’paniiiique!», crie-t-il apparemment souvent à sa conjointe (et à sa foule pendant sa prestation). Une anxiété qui le rend peut-être spécialement fragile à la critique…?

Puis, à la toute fin – mercredi, ce fut après les remerciements d’usage – arrive LE moment de la soirée. Celui sur lequel Martin Vachon devait capitaliser encore davantage. Celui qui, donne-t-il l’impression, fait ressortir le meilleur de sa personnalité d’artiste.

Martin Vachon à la première de son spectacle Ahh… Caramel / Crédit : Bertrand Exertier / Courtoisie Groupe Entourage

Ça n’a rien d’exceptionnel: relatant craindre le fait de vieillir, Vachon annonce qu’il célébrera son anniversaire à chacune de ses représentations, balance des flûtes à l’assistance et enjoint celle-ci de lui entonner un hymne de circonstance. S’ensuit une joyeuse cacophonie (faut y aller pour comprendre pourquoi).

Ce genre de «niaiseux», lorsque exploité à la couleur typique d’un amuseur comme lui, peut être drôlement efficace. Ce le fut mercredi. L’éclat de rire de l’auteure de ces lignes (coucou!) fut spontané et senti.

Est-ce qu’en pataugeant dans le récit de sa vie, le prudent et émotif Martin Vachon joue justement trop de prudence, reste «safe» et se retient peut-être de s’aventurer dans une certaine zone de folie qui le distinguerait véritablement?

À la lumière de la finale de Ahh Caramel…, on se permet d’oser la question.

Le plus gentiment du monde.

Cela dit, Martin Vachon peut ne pas totalement satisfaire une critique, il a sa place bien à lui dans la sphère comique québécoise. Il y avait une généreuse file d’attente près de L’Olympia, mercredi, pour le prouver. Et l’auteure de ces lignes (OK, on vous laisse tranquilles avec elle) s’infiltrerait bien à sa fête d’anniversaire pour le voir s’éclater sans contrainte.

Alors, Martin, on enterre la hache de guerre?

Martin Vachon présente Ahh Caramel… en tournée partout au Québec (avec supplémentaires à Montréal les 11 et 12 avril).

Consultez son site web (martinvachon.ca) pour toutes les dates.

19 nouveautés CRAVE en français du mois de novembre!

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Le box-office explose pour ce film québécois!

Depuis sa sortie il y a trois semaines, le nouveau film du réalisateur Patrice SauvéLa Petite et le Vieux, connaît un grand succès au box-office avec des recettes qui dépassent maintenant le million de dollars. Ce long métrage, salué par les critiques et décrit comme poignant, charmant, réconfortant et magnifiquement réalisé, se classe comme le troisième plus grand succès en salle pour un film québécois en 2024.

En effet, ici comme à l’étranger, le public et la critique sont charmés par cette petite fille au riche imaginaire (Juliette Bharucha, pour la première fois au cinéma) et son voisin, un vieil homme bourru qui cache un cœur tendre (le vétéran Gildor Roy). Adaptation du roman à succès de Marie-Renée Lavoie, scénarisé par Sébastien Girard, le film compte sur une magnifique distribution dont font aussi partie Vincent-Guillaume OtisMarilyn CastonguayGabrielle B. Thuot, Mia Drolet, Élia St-Pierre et Denis Houle.  

Présenté en collaboration avec la Tournée Québec Cinéma, La Petite et Le Vieux rayonne sur la scène des festivals nationaux et internationaux, remportant le Prix de la Critique Internationale au Festival international de Schlingel en Allemagne ainsi que le Prix du meilleur long métrage de langue française au Festival international du film Cinéfest à Sudbury, en Ontario.

Il a aussi été chaleureusement applaudi au Festival du film de Locarno (Suisse), à la 13e édition du Festival de cinéma de la ville de Québec, au Festival International du Film Francophone de Namur (Belgique) et au FilmFest Hamburg (Allemagne).

Toujours à l’affiche dans 69 cinémas du Québec et du Nouveau-Brunswick, ne manquez pas votre chance de voir La Petite et Le Vieux au grand écran!

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Le Matou: Divertissant, émouvant, chansons vitaminées et chorégraphies exaltées

L’idée pouvait paraître saugrenue sur papier. L’univers du Matou transposé en comédie musicale? Le petit Monsieur Émile («MONSIEUR Émile, compris?!»), alcoolique et mal engueulé, allait chanter sa petite misère sur fond de la Binerie de l’avenue du Mont-Royal?

Seulement, rendons à César ce qui appartient à César: l’auteur Jessy Brouillard, à qui on doit le livret de la production, et le metteur en scène Joël Legendre, ont conçu un spectacle qui, sans être grandiose ou exceptionnel, s’avère hautement divertissant et émouvant, avec des chansons vitaminées et des chorégraphies exaltées. Qui rend dignement hommage au petit monde façonné par le grand écrivain Yves Beauchemin, puis amené au cinéma par le tout aussi marquant (et regretté) Jean Beaudin. Et qui fait exploser à la face du monde le talent d’un jeune interprète, Eliot Dupras (dans le rôle-titre), qui n’est probablement qu’aux balbutiements d’une carrière qui s’annonce prometteuse. Un peu comme un certain Guillaume Lemay-Thivierge avant lui.

Une comédie musicale créée de toutes pièces ici, bien de chez nous, pour une œuvre phare de chez nous, soulignant les 40 ans d’un des romans les plus vendus de l’histoire de la province: déjà, l’initiative était louable. On aime les franchises de Broadway à la Waitress; mais une création d’ici, dans notre joual, notre Montréal, notre réalité, c’est encore plus réconfortant.

Une scène de la comédie musicale Le Matou, avec Matthieu Lévesque, Nicolas Drolet et Marilou Morin / Crédit : Serge Cloutier

C’était, mardi, la première montréalaise de cette colorée mouture scénique du Matou, à la Salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau. Et l’envie récurrente de siffloter et de s’attendrir nous a fréquemment envahis au gré des tableaux!

Fières chansons

L’histoire est connue: en 1974, l’idéaliste Florent, soutenu par sa compagne Élise, rêve d’acquérir son propre restaurant. Un mystérieux bougre du nom d’Egon Ratablavasky surgit de nulle part pour leur offrir une opportunité en or. Mais la proposition dissimule une supercherie. De magouille en revirement, Florent et Élise, épaulés de leur jeune protégé Monsieur Émile, du cuisinier français Picquot et du journaliste fouineur Gladu, parviendront à sortir la tête hors de l’eau. Mais la fin ne sera pas heureuse pour tous…

Sur la scène généreusement occupée de panneaux de décors mobiles (on passe de la ruelle à la Binerie, puis au salon de Florent et Élise, parfois côte à côte), textes autant qu’environnement mettent parfaitement en relief le va-et-vient de la population malfamée du quartier populaire de Montréal où se campe l’intrigue du Matou.

Les dialogues bien fournis mènent aux refrains tout aussi évocateurs, morceaux d’une trame sonore de très grande qualité, tant au niveau des paroles que des mélodies. Avec son chat, en ouverture, dans laquelle la faune des environs décrit habilement le petit bonhomme impoli qu’est le Matou et déplore son triste sort, suscite d’emblée la curiosité et donne envie d’aller plus loin. D’autres numéros aux ritournelles fortes, comme Les Chaudrons de Cléopâtre, Lucifer, Papillon et Qu’une vie, ainsi que la douce complainte Petit homme, retiennent aussi l’attention.

C’est simple: les airs du Matou reflètent bien le Matou. Le détail n’est pas anodin: si cette portion du Matou n’était pas réussie, jamais on n’aurait pu croire à l’ensemble de l’œuvre. Mais la mission est très finement accomplie.

Norman Carrière, alias Ratablavasky, dans une scène du Matou / Crédit : Serge Cloutier

Surtout, les comédiens habitent des personnages qui leur vont comme des gants. Bien sûr que Matthieu Lévesque et Audrey-Louise Beauséjour (dont la puissance vocale épate) rappellent les Serge Dupire et Monique Spaziani du long métrage de 1985. Martin Larocque (Picquot), Alain Dumas (Gladu), Norman Carrière (Ratablavasky) et Marilou Morin (Loretta, la mère d’Émile), brillent allègrement.

Craquant et solide

Par-dessus tout, Eliot Dupras (vu, entre autres, dans la série Les moments parfaits) constitue une révélation. Dans la peau du frondeur petit Monsieur Émile, évidemment vêtu de son mythique chandail lainé rouge rayé bleu, toujours, ou à peu près, flanqué de son chat Déjeuner, le petit garçon est aussi craquant que solide. Même en sacrant comme un charretier, le gamin démuni attire la sympathie, et la petite famille qui se tisse entre Florent, Élise et lui est parfaitement crédible. Mardi, la pièce À temps plein, où le couple entonne son affection pour son petit pensionnaire, a suscité de chaudes réactions au parterre.  

Au fil des représentations du Matou, le garçonnet est interprété en alternance par Eliot Dupras et Diego Flint Djebari (lequel, souffle-t-on, est aussi talentueux que son vis-à-vis). Rappelons qu’à l’origine, Théodore Lemay-Thivierge, fils de Guillaume, et sa maman Émily Bégin, devaient personnifier Émile et Loretta dans le projet, mais ils se sont retirés par souci d’horaire trop chargé. Une décision qui n’avait rien à voir, a-t-on beaucoup répété, avec les événements du début de l’année impliquant Guillaume Lemay-Thivierge.

À tout juste 6 ans à l’annonce de la comédie musicale du Matou, l’an dernier, le petit Théodore n’avait peut-être pas encore la maturité nécessaire pour assumer une telle partition.

Une scène de la comédie musicale Le Matou, avec, entre autres, Matthieu Lévesque / Crédit : Serge Cloutier

Pour revenir à la prestation, il a évidemment fallu condenser la riche trame du Matou (plus de 660 pages en format poche) pour lui permettre de tenir en 1 h 45 (avec entracte). Miracle (rare pour une comédie musicale): aucun segment ne s’étire en longueur et le rythme est efficace.

Il nous tardera de replonger dans le bouquin (fraîchement réédité chez Québec Amérique), voire également dans le film (disponible dans le répertoire Éléphant d’illico sur demande), pour départager et comparer ce qui a trouvé place dans cette réinvention actualisée de notre classique qu’est Le Matou.

Assurément, considérée indépendamment, cette fresque théâtrale est un magnifique hommage, honnête et respectueux, à un beau bijou de notre patrimoine culturel.

Le spectacle Le Matou est présenté à Montréal jusqu’au 10 novembre, et partira en tournée par la suite.

Consultez le site officiel (lematou.ca) pour toutes les dates.

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OD Mexique: Le ton monte (et des clans se forment) chez les filles

Les candidats qui seront à la table de délibération dimanche ont presque tous été déterminés, alors qu’il restait seulement une compétition à gagner cette semaine.

Lors de la dernière compétition, les candidats ont dû mettre leur visage sur des pointes de pizza en carton et, à tour de rôle, ont dû enlever une pointe sur la table, jusqu’à temps qu’il ne reste que le visage d’un seul candidat. La pointe de pizza restante serait celle du dernier candidat à se joindre à la table de délibération dimanche prochain.

Après avoir joué le jeu, c’est finalement Catherine L qui a remporté sa place à la table! Celle-ci rejoindra donc Alix, Alex et Aleksa afin de déterminer qui partira dimanche.

Catherine L était bien contente de sa victoire, mais n’a pas très hâte de délibérer, car elle sait qu’elle a de la pression sur les épaules.

De son côté, Maude a l’intuition que, lors du jeu, il y avait un consensus pour l’éliminer elle et Mamadou. En effet, leurs pointes de pizza étaient celles qui partaient le plus rapidement.

C’est suite à l’annonce du résultat de la dernière compétition que le ton a commencé à monter chez les filles. Alors que certaines se sentent beaucoup plus en danger que d’autres, des clans semblent se former à l’intérieur de la maison.

Anna, Catherine L et Kristina sont celles qui ont le plus d’affinités ensemble et souhaitent évidemment se rendre jusqu’au voyage final avec leurs amoureux.

Est-ce que les candidats prioriseront les amitiés ou alors la force des couples cette année?

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Patrick Huard: «Il y a un bout où ça n’allait vraiment pas bien»

Patrick Huard était l’invité de choix à l’émission Pour une fois, où il a été au centre de quatre courtes entrevues en compagnie de diverses personnalités.

Plusieurs aspects de sa vie ont été abordés, y compris sa vie personnelle et professionnelle. Il a également évoqué la fin de deux grands projets qui ont été marquants pour lui, mais aussi pour le public québécois, en compagnie de son amie Sandrine Bisson.

Capture Télé-Québec

L’homme aux talents multiples est revenu sur son départ de La Tour ainsi que sur la fin de son rôle de Rogatien dans Taxi-22. Il a choisi de se retirer de ces projets à des moments logiques, pour lui. Dans le cas de Taxi-22, dans les derniers mois avant la fin de la populaire émission, il se faisait appeler Rogatien partout où il allait. Bien qu’il trouvait cela touchant, il a réalisé que les gens ne seraient peut-être plus capables de le voir dans un autre personnage. Il a donc décidé de tirer sa révérence.

Capture Télé-Québec

En ce qui concerne La Tour, il avouait avoir poussé le concept au maximum. Comme il s’est rendu compte qu’il excellait dans ce type de projet, il s’est rapidement dit que s’il continuait, ses autres projets comme la réalisation de films, par exemple, seraient plus difficiles à concrétiser.

Et il était aussi épuisé.

Ce qui a eu des répercussions sur sa santé.

«Je travaillais tous les soirs jusqu’à minuit, j’étais brûlé tight. Puis, là, je voulais passer du temps avec ma famille et avec mon monde (…) Ça fait que j’ai dit: Ça ne marchera pas (…)», explique Huard, qui avoue toutefois qu’y mettre un terme a été un deuil.

C’est par la suite que Sandrine a voulu savoir s’il avait fait un burn-out… ou frôlé le burn-out.

«Je ne le sais pas (…) Parce qu’il y a un bout où ça n’allait vraiment pas bien. Je ne sais pas si j’étais dedans et j’ai sorti rapidement ou si je l’ai juste regardé du coin de l’œil. Mais, je suis arrivé là aussi à un moment donné avec La Tour (…) Je suis arrivé à un moment… en tout cas, c’est assurément un épuisement professionnel, jusqu’à temps que je ne feel pas à la fin de La Tour. J’avais peur d’aller consulter une psy ou un psy, parce que j’étais persuadé que j’avais besoin de toutes mes bibittes pour être bon. Ce n’est pas sain, ça (…) », dévoile avec courage et émotion Patrick.

Il ajoutait aussi que, finalement, il est allé en thérapie, malgré sa peur d’y aller. Il conseille d’ailleurs à tout le monde de chercher l’aide nécessaire quand les choses ne vont pas bien.

Capture Télé-Québec

Un moment de vulnérabilité, très émouvant en compagnie de Patrick Huard.

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Guillaume Pineault confirme être en couple et revient sur la fameuse rumeur impliquant Korine Côté

La planète vedettes a frétillé l’été dernier lorsqu’une publication artistique a rapporté une rumeur voulant que les humoristes Guillaume Pineault et Korine Côté formaient un couple.

Une idylle qui n’aurait pas été impossible, puisqu’on ne connaissait pas de nouvelle amoureuse à Guillaume depuis sa rupture d’avec Anne-Élisabeth Bossé, à l’automne 2022. Quant à Korine Côté, on apprenait en début d’année qu’elle était désormais séparée de l’auteur Simon Cohen, le papa de son fils de 5 ans. On sait par ailleurs que Guillaume et Korine se connaissent depuis longtemps; ils avaient notamment participé en duo à l’émission Les dieux de la danse, en 2018.

Or, Guillaume et Korine n’ont pas laissé les ouï-dire s’emballer très longtemps. Le 2 août, les deux artistes publiaient une rigolote vidéo sur Instagram, dans laquelle, lors d’une conversation en visioconférence, ils se moquaient de ladite «nouvelle» les unissant l’un à l’autre.

Toutefois, la fin de la capsule nous laissait sur une note ambiguë: les deux interlocuteurs laissaient entendre qu’ils se «rejoindraient au salon» une fois la conversation terminée.

Qu’en est-il exactement? Nous avons profité d’une entrevue récente avec Guillaume Pineault, sur le tapis rouge de la première du nouveau spectacle de son ami Louis T, Mâle alpha (voyez les photos ici et lisez la critique ici), pour faire la lumière sur cette affaire de la plus haute importance…

Et Guillaume a juré que «l’histoire de Korine, ce n’est vraiment pas vrai».

«Je ne sais pas d’où ça part», a-t-il ajouté. «Les gens ont viré complètement fous avec ça! La vidéo était un peu pour rire de ces gens-là… Mais je pense que ça les a encore plus mêlés! (rires) Je ne sais pas quoi dire…»

Dossier réglé?

Seulement, Guillaume nous a aussi informés, du même souffle, qu’il est quand même en couple actuellement.

«J’ai une copine», a-t-il échappé. Mais celle-ci ne serait pas connue, et Guillaume ne tient pas à la présenter publiquement pour l’instant.

Professionnellement, Guillaume Pineault surfe actuellement sur de très beaux projets. Sa tournée Vulnérable, entamée en mars 2024, va apparemment très bien. «Les billets se vendent et la réponse est bonne. Ça me touche au plus haut point.»

Celui qui collabore régulièrement à l’émission Véronique et les Fantastiques, à Rouge, songe en outre à un nouveau livre, deux ans après la sortie de son ouvrage Elle r’viendra pas, Camille: Journal d’un amoureux (un peu niaiseux). L’auteur a obtenu un joli succès avec le récit de ses anciennes histoires d’amour, et semble-t-il que la maison d’édition Cardinal serait intéressée à publier de nouveaux écrits de sa main.

«Les gens m’en parlent beaucoup. Je ne suis pas fermé à l’idée. J’ai des idées pour un prochain livre», a mentionné Guillaume… signalant au passage que ses anciennes flammes ne seront pas à l’avant-plan, cette fois!

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Des commentaires douteux (et une cougar) au spécial célibataire d’Un souper presque parfait

Cette semaine, Un souper presque parfait propose un spécial pour les célibataires de 45 à 60 ans, avec des candidats tout aussi divertissants les uns que les autres.

Hier, la soirée se déroulait chez Nathalie R., une maman énergique de grands enfants, qui a révélé son penchant pour les hommes plus jeunes et le surnom qu’on lui attribue souvent, soit le populaire terme cougar. Elle profiterait d’ailleurs parfois de ce fantasme que les jeunes hommes ont.

Capture Noovo

Bien que les célibataires soient tous différents et intéressants, un attire l’attention en particulier, et ce n’est pas nécessairement pour les bonnes raisons.

Il s’agit de Dominic, qui semble avoir beaucoup à dire, surtout en ce qui concerne le sexe, ce qui crée des moments quelque peu malaisants pour les dames qui partagent un souper en sa compagnie. Lors du dernier épisode, il ne s’est pas gêné pour aborder le sujet d’avoir une relation le premier soir, un aspect qui semble important pour lui.

«Moi, j’ai pour dire que si je vois un beau char à vendre, j’ai le goût de l’acheter… Je vais l’essayer pour que personne d’autre ne l’achète», témoigne-t-il sans filtre.

Karine lui a par la suite fait remarquer qu’il ne s’agissait pas de la même chose et qu’il fallait un contrôle du désir. Ce à quoi il a répondu qu’il ne contrôlait absolument rien en matière de désir.

Capture Noovo

Des propos qui ont d’ailleurs déplu à Nathalie M.!

«Moi, rencontrer un gars comme ça, trop axé sur le sexe, ça manque un petit peu de classe», confie Nathalie à la production.

Il a même ajouté, en se qualifiant d’homme pas facile, qu’il avait déjà refusé plusieurs personnes.

«Je vous invite à m’essayer d’abord, vous allez voir que je ne suis pas si facile que ça», lance-t-il, comme si on n’en avait pas déjà assez entendu.

Dominic a aussi laissé entendre qu’une des candidates, Karine, avait l’air sage, mais qu’elle était fort probablement dominante au lit. Il a voulu le savoir et a posé la question à table…

Une supposition à laquelle elle a toutefois acquiescé!

Ce n’est pas tout, puisqu’il n’a pas manqué de faire quelques blagues de type «mononcle».

Bien qu’il soit un divertissement pour le show en tant que personnage, il donne une impression de déjà-vu, et il faudrait peut-être lui rappeler que, s’il souhaite trouver l’amour, il s’y prend plutôt mal.

Une semaine à USPP qui risque de nous surprendre de jour en jour et pour ne rien manquer, rendez-vous dès 18h sur Noovo, et ce, jusqu’à vendredi.