Survivor Québec: des trahisons en chaîne secouent la tribu Nanalo
De retour au camp après l’épreuve de récompense, les membres de Nanalo ne tardent pas à remettre en question la décision d’Ashly d’avoir choisi Rayane pour partager la récompense, plutôt que Florence, sa principale alliée. Cette décision étonne et crée des remous. Myriam en profite pour semer le doute en interrogeant Florence: Ashly serait-il un agent double ? La réponse de Florence fait l’effet d’une bombe. Elle confie que, si elle devait choisir entre éliminer Ashly ou Myriam au prochain conseil, elle n’hésiterait pas à voter contre Ashly, qu’elle juge désormais trop dangereux pour sa propre stratégie.
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Un plan contre Sarah et des jeux de dupes
Pendant ce temps, Marilou revient à la charge avec son idée d’éliminer Sarah, pourtant son alliée numéro un. Pour éviter que Sarah ne se protège avec un collier d’immunité, Danyelle propose de lui faire croire que Geneviève est la cible, un subterfuge risqué destiné à piéger leur alliée sans qu’elle ne se doute de rien.
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Récompense incomplète et indice manqué
André, Ashly et Rayane découvrent une carte menant à la deuxième moitié de leur récompense — de la bière — lors de leur escapade. Ils échangent quelques mots, mais rien de profond ne se discute. Lorsqu’ils quittent les lieux, aucun d’eux ne remarque un parchemin caché sous un coussin, un indice potentiellement crucial laissé derrière.
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Jeux d’influence et chasse à l’immunité
Myriam poursuit son jeu social en tentant de gagner la confiance de William, qu’elle sent influent dans les dynamiques actuelles.
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De son côté, William s’impose une fois de plus comme un joueur redoutable: il réussit à mettre la main sur le collier d’immunité fraîchement remis en jeu et partage immédiatement cette précieuse information avec Geneviève.
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Tensions entre Ashly et Florence: la rupture est proche
La fracture entre Ashly et Florence devient de plus en plus apparente. Florence confie à Rayane qu’elle se sent mise à l’écart depuis trois jours, Ashly ne lui adressant presque plus la parole. Lorsqu’elle confronte Ashly, ce dernier avoue qu’il se méfie d’elle depuis qu’elle semble s’être rapprochée de Marilou. Florence partage ensuite ses inquiétudes avec son groupe rapproché — Rayane, Éric, Marilou et Sarah — affirmant qu’Ashly ne se sent plus écouté dans les décisions collectives.
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Rapidement, Éric transmet ces confidences à Ashly, ravivant les tensions déjà bien installées.
Justin Bieber déroute ses fans avec une vidéo étrange mêlant Dieu et l'Alaska
Le chanteur Justin Bieber, 31 ans, a suscité l’inquiétude de ses fans cette semaine après avoir publié — puis supprimé — une série de vidéos troublantes sur Instagram. Utilisant un filtre déformant son visage et sa voix, l’interprète de Sorry a tenu un discours décousu où il évoque ses souvenirs de pêche en Alaska, sa foi en Dieu, les rats… et des principes de vie énigmatiques.
Dans cette séquence de 13 stories, récupérées par TMZ, on voit l’artiste raconter avec enthousiasme son passage en Alaska à l’adolescence.
Instagram @justinbieber
«J’étais là-bas pour pêcher sur un quai, j’avais quoi… 17, 18, 19 ans? J’en ai attrapé un paquet. Une demi-douzaine les bons jours! C’est ça, la vie en Alaska», lance-t-il avec un filtre qui lui donne des yeux globuleux.
Mais le ton change rapidement lorsque Justin aborde des sujets plus spirituels. «G-o-d. Notre gars Jésus a un plan, il fait tout fonctionner pour Gucci», dit-il, expliquant ensuite que «Gucci» est pour lui synonyme de «bien».
Il enchaîne ensuite avec une métaphore étrange impliquant des rongeurs:
«Ils veulent être comme des rats, te voler ton fromage. Tourner dans la roue, devenir fous, te grignoter la dernière parcelle de santé mentale.»
Au fil des vidéos, le chanteur évoque également ses valeurs personnelles, soit la loyauté et la conviction:
«Je vis selon deux choses: la loyauté et la conviction. Je suis toujours là pour ceux qui m’ont façonné.»
Il conclut avec une phrase aussi étrange qu’incompréhensible:
«Je veux te taquiner. Je veux te presser comme un haricot vert. Mais c’est pas ça le délire ici.»
Ces propos ont alimenté les spéculations sur l’état mental et physique de la star, déjà objet de préoccupations ces derniers mois. Son comportement en ligne et lors d’apparitions publiques a soulevé des questions, notamment sur une possible consommation de drogues.
Un représentant de Justin Bieber a pourtant fermement nié ces allégations en février, qualifiant les rumeurs de «pitoyables» et affirmant que l’artiste allait bien, surtout depuis la naissance de son fils, Jack Blues, en août 2024, avec sa femme Hailey Bieber.
Mais, la semaine dernière, Justin a partagé une photo de lui en train de fumer une pipe à eau en verre, ce qui n’a fait qu’intensifier les inquiétudes de ses fans.
Pour l’instant, le chanteur n’a pas réagi officiellement aux réactions suscitées.
Claude Legault plaidait pour un meilleur financement du cinéma québécois, auquel les entreprises privées devraient davantage contribuer, selon lui. Et, nécessairement, la nouvelle lubie du président américain aura probablement une incidence sur les tournages cinématographiques à venir au Québec, estime l’artiste.
«Là, je ne sais pas ce qui va arriver avec ce que le gros étr*n aux États-Unis vient de caller… On n’est pas au bout de nos peines, avec ce mangeux de m*rde-là!», a hasardé Claude Legault, avant de décréter une piste de solution.
«Il va falloir, en fait, apprendre à vivre sans les États-Unis. C’est faisable!», a argué l’acteur devant l’air dubitatif de la journaliste face à lui. «À un moment donné, l’être humain s’adapte à tout. S’il n’y a plus de ça, on va manger autre chose. Si cette terre-là ne fonctionne pas, on va aller s’installer plus loin. On est résilients, les humains!»
«Là, Trump et sa gang de néonazis veulent dominer le monde. Ils vont essayer. Ils vont peut-être réussir un bout. Mais ils vont finir par tomber, comme tous les régimes. Et on sera là pour les regarder tomber! Peut-être qu’on va les aider…(rires).»
Claude Legault, même s’il comprend les motivations de Donald Trump par rapport à l’industrie du septième art, demeure convaincu que ce genre d’initiative, ultimement, ne tournera pas à l’avantage de nos voisins du Sud.
«Les compagnies américaines qui viennent tourner ici, c’est avantageux pour elles, parce qu’elles paient bien moins cher. Et eux [Trump et son équipe], veulent que ça reste là-bas, que tout se tourne là-bas. Mais ça va coûter cher en chr*stie, pour eux, tourner là-bas. Ça ne sera pas nécessairement bon pour leur industrie à eux.»
«Nous, quand les films américains viennent tourner ici, ça donne énormément de travail à nos techniciens et techniciennes. Et nos techniciens, au Québec, sont écœurants! On a du métier, ici, on a des gens extrêmement qualifiés. Et ils ne pourront pas aller travailler aux États-Unis non plus, parce que [Trump] bloque tout, à ce niveau-là…»
Donald Trump / Getty Images
«C’est comme une huître qui se referme sur elle-même. Elle va pourrir par en dedans. C’est ce qui est en train d’arriver, aux États-Unis…»
Heureusement, sur une note plus réjouissante, l’excellent film Fanny, adaptation du premier tome de la série de romans Fanny Cloutier, de Stéphanie Lapointe, a pris l’affiche vendredi dernier et a semble-t-il connu un beau succès à sa première fin de semaine en salle. Auprès de Milya Corbeil-Gauvreau et Éric Bruneau, entre autres, Claude Legault personnifie, dans le long métrage, un marin établi dans le Bas-Saint-Laurent qui détient la réponse à beaucoup de secrets sur le passé de la jeune Fanny, laquelle cherche à élucider un mystère autour de la mort de sa maman.
«J’ai d’abord été attiré par le texte», a indiqué le comédien au sujet de l’œuvre scénarisée par Stéphanie Lapointe et réalisée par Yan England.
«La qualité de ce que l’autrice a amené, je trouvais ça très bon. Ça part de là. Après, j’ai aimé le rôle que j’avais. Ce n’est pas un rôle qui me demandait tant de journées de tournage non plus. Et j’avais envie de tourner avec Yan! C’était la première fois que je tournais dans l’un de ses films. J’avais joué avec lui dans Minuit le soir, où il incarnait le fils « égaré » de Julien Poulin.»
Stéphanie Lapointe et Yan England, scénariste et réalisateur du film Fanny / Crédit : Serge Cloutier
«Yan, je le connais depuis qu’il est tout petit. Il venait sur le plateau de Dans une galaxie près de chez vous avec sa mère, Diane England, qui en était la productrice. D’être dirigé par lui, je trouve ça très cool, et il est très bon.»
Notons d’ailleurs, pour les nostalgiques ou pour ceux et celles qui n’auraient encore jamais vu la marquante série Minuit, le soir, que la fiction justement écrite par Claude Legault et Pierre-Yves Bernard, réalisée par Podz, est présentement en rediffusion à Télé-Québec, et disponible sur la plateforme de la chaîne (video.telequebec.tv).
HOLLYWOOD, CALIFORNIA – MAY 12: Teo Briones attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at TCL Chinese Theatre on May 12, 2025 in Hollywood, California. (Photo by Kevin Winter/Getty Images)US actress Brec Bassinger attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at the TCL Chinese Theatre in Hollywood, California, on May 12, 2025. (Photo by VALERIE MACON / AFP) (Photo by VALERIE MACON/AFP via Getty Images)HOLLYWOOD, CALIFORNIA – MAY 12: Carmen Electra attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at TCL Chinese Theatre on May 12, 2025 in Hollywood, California. (Photo by Savion Washington/WireImage)Canadian actor Richard Harmon attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at the TCL Chinese Theatre in Hollywood, California, on May 12, 2025. (Photo by VALERIE MACON / AFP) (Photo by VALERIE MACON/AFP via Getty Images)HOLLYWOOD, CALIFORNIA – MAY 12: Ravengriim attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at TCL Chinese Theatre on May 12, 2025 in Hollywood, California. (Photo by Kevin Winter/Getty Images)HOLLYWOOD, CALIFORNIA – MAY 12: Owen Joyner attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at TCL Chinese Theatre on May 12, 2025 in Hollywood, California. (Photo by Kevin Winter/Getty Images)HOLLYWOOD, CALIFORNIA – MAY 12: Kaitlyn Santa Juana attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at TCL Chinese Theatre on May 12, 2025 in Hollywood, California. (Photo by Kevin Winter/Getty Images)HOLLYWOOD, CALIFORNIA – MAY 12: Dustin Milligan attends the world premiere of Warner Bros’ « Final Destination Bloodlines » at TCL Chinese Theatre on May 12, 2025 in Hollywood, California. (Photo by Kevin Winter/Getty Images)
Au fil d’un entretien chaleureux entre Élyse Marquis et Janette Bertrand, figure incontournable du Québec et amoureuse des desserts, on apprend que les candidats devront relever un défi tout en douceur: réaliser son dessert de prédilection, une cachette, un gâteau aux fruits rempli de souvenirs.
Une cachette… sexy? C’est le souhait de Janette Bertrand pour ce sixième défi de la compétition! 😂🧁Les chefs! 👨🍳👩🍳📺 Mardi, 20h sur ICI TÉLÉ🖥️ En ligne sur ICI Tou.tv
«Quand ton téléphone t’envoie un souvenir de cette journée en 2021… Emanuelle t’étais trop cute. Non. T’étais puissante. C’était pendant le tournage de la série Alerte, une nuit très froide en pleine pandémie. Ce soir-là, on devait retrouver ton personnage, presque morte, perdue dans la forêt. J’étais là, bien sûr. En tant que parent, pour veiller sur toi. Mais aussi pour te soutenir comme comédienne. Et pourtant, c’est toi qui m’as soutenue, sans le savoir. T’étais d’un calme, d’une force… Tu me disais que ça allait, que t’avais pas si froid. Tu souriais entre les prises. Tu étais tellement à ta place. Et moi, de l’autre côté de la caméra, je t’observais, impressionnée, fière… mais brisée aussi. Parce que même si je savais que c’était une fiction, voir ton enfant étendu sur la terre froide et les feuilles mortes, le visage blême, c’est violent. Je t’avoue, je suis allée pleurer. Un peu plus loin, cachée entre deux arbres. Juste pour sortir ce trop-plein. Bref, je garde précieusement ce souvenir avec moi. Et quelle belle coïncidence de le recevoir alors que tu es justement de retour en tournage en ce moment. Je t’aime», confie-t-elle, tout en annonçant que le public pourra bientôt retrouver sa fille dans un nouveau projet télévisuel.
La nouvelle a été partagée par la Fondation québécoise du cancer, où l’artiste s’implique comme porte-parole et bénévole. Un hommage discret mais rempli de compassion.
«C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès du frère de notre porte-parole bénévole, Guylaine Tanguay. Atteint d’un cancer, il s’est éteint le dimanche 11 mai, entouré de l’amour des siens. Toutes nos pensées les plus sincères accompagnent Guylaine et sa famille en cette période empreinte de peine. À tous ceux et celles touchés par le cancer, la Fondation est là pour vous. Nos services sont accessibles pour vous accompagner et vous soutenir à toutes les étapes de la maladie»,
Ashly tente de clarifier sa position en expliquant que son vote contre Sébastien n’était pas personnel, il se disait étouffé par ses stratégies.
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De son côté, Marilou commence déjà à envisager la suite. Dans une conversation discrète avec Éric, elle exprime clairement ses cibles potentielles; Sarah, Geneviève et William. Une déclaration qui pourrait bien changer les dynamiques de pouvoir à venir.
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Réparations et manœuvres stratégiques au petit matin
Le lendemain, Rayane et André profitent d’un moment de calme pour revenir sur leur dernière dispute avant le conseil. Leur conversation est franche, et si rien n’est totalement réglé, une forme de respect mutuel semble renaître.
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Pendant ce temps, William décide de jouer offensif en approchant Florence et Ashly pour leur proposer de quitter leur alliance actuelle, où ils occupent selon lui une position désavantageuse. Il leur suggère de se joindre à son groupe. Cette proposition fait son chemin dans l’esprit d’Ashly, qui commence à envisager un renversement de situation. Il pense qu’en s’alliant avec William et en orchestrant l’élimination de Marilou, il pourrait non seulement reprendre le contrôle de son jeu.
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Épreuve de récompense: une victoire à partager
Lors de l’épreuve de récompense, Ashly s’impose brillamment. Mais surprise: Patrice annonce qu’André a terminé ex æquo avec lui. Tous deux obtiennent donc un accès privilégié à la récompense. Encore mieux: ils peuvent choisir une troisième personne pour les accompagner et ils choisissent Rayane.
Ce mardi, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis, pour des agressions sexuelles survenues en 2021 lors du tournage des Volets verts. Un procès sous haute tension, dont les débordements ont été dénoncés par la cour.
En complément de sa peine, l’acteur devra être inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles et sera inéligible pendant deux ans, tel que demandé par le parquet.
Le jugement, prononcé peu avant l’ouverture du Festival de Cannes 2025, repose sur la force des témoignages des deux plaignantes, que le tribunal a jugés d’une rare cohérence et d’une crédibilité sans faille.
Un verdict qui marque un tournant important, tant sur le plan judiciaire que par sa symbolique.
Son acolyte Pierre-Yves Bernard et lui en parlent depuis longtemps, mais cette fois, le duo s’oblige à aller au bout de son projet, nous a juré Claude Legault en entrevue.
«Je suis en écriture là-dessus tous les jours. On dépose le scénario au mois de juillet [auprès des institutions comme la SODEC et Téléfilm Canada pour obtenir du financement, NDLR] pour aller en production, et après, ça ne sera plus entre nos mains. On va attendre les réponses. Mais, là, il faut faire accoucher le bébé…»
«Si on est chanceux et qu’on passe au premier tour [de financement], d’après moi, on tournerait l’hiver prochain», a ajouté Claude Legault. «Il faut voir. Nous, ce qu’on essaie de faire, c’est de déposer le meilleur film possible. Pour les mettre dans le trouble de nous dire non! (rires) Le seul pouvoir qu’on a, c’est de rendre un bon film.»
Rappelons que les deux premiers longs métrages de Dans une galaxie près de chez vous sont sortis en salle en 2004 et 2008. Claude Legault a-t-il confiance que le public sera encore au rendez-vous, si le troisième opus est lancé presque 20 ans plus tard? L’attrait de Dans une galaxie… pourrait-il s’user avec le temps?
«Kaamelott, le film est sorti presque 14 ans après la série», a observé Legault en guise de comparaison. «Moi, je ne table pas sur ces affaires-là. Le seul contrôle que j’ai, c’est de faire un bon film. Même pour ceux qui n’ont jamais vu Galaxie.»
«Moi, je pense que les gens vont suivre. Déjà, le fan base [les admirateurs de la première heure, NDLR] va embarquer. Je pense qu’on une bonne gang pour faire de la publicité. Nous, on va en faire. Je pense qu’on va remplir nos salles. Puis, ça va être le bouche-à-oreille. Si le film est bon, ça va se promener.»
Il faut dire que Dans une galaxie près de chez vous conserve encore à ce jour son aura de comédie-culte. Encore l’an dernier, la plateforme Crave lançait la série documentaire Dans une galaxie près de chez vous : 25 ans de mission, un survol en trois épisodes de la genèse de cet univers éclaté, qui a fait les beaux jours de Canal Famille et VRAK TV, et qui n’a jamais pris les jeunes téléspectateurs pour des cons, et de son immense succès. En 2024 également, paraissaient deux livres Dans une galaxie près de chez vous, qui recensent l’entièreté des scénarios de la première saison de l’émission, écrite en 1998-1999.
La couverture du premier livre Dans une galaxie près de chez vous, paru en 2024 aux Éditions Les Malins / Crédit Marie-Josée R. Roy
Claude Legault ne ferme d’ailleurs pas la porte à la possibilité de commercialiser d’autres ouvrages et produits dérivés de Dans une galaxie près de chez vous… une fois le troisième film mis en branle.
«Il n’y a pas assez d’argent investi là-dedans. Je pense que les [entreprises] privées pourraient s’investir un peu plus. Il faut mettre plus de sous… Et ce, malgré les dénigreurs du milieu artistique, qui ne comprennent pas qu’un film fait travailler énormément de gens! Ce ne sont pas juste trois ou quatre personnes « installées », qui se font de l’argent là-dessus. Ça fait travailler beaucoup de monde, ça donne beaucoup de salaires à beaucoup de personnes, qui vont consommer beaucoup de produits. Il y a beaucoup de corps de métier qui travaillent là-dessus. Ça fait fonctionner beaucoup de types d’industries différentes. Je pense qu’il faut investir un peu plus là-dedans», a martelé celui qui doit par ailleurs garder le silence sur quelques-uns de ses tournages à venir, qu’on peut toujours voir dans le suspense La collecte, sur illico+, et qui animera un gala au festival Juste pour rire de Québec, le 16 août prochain.
Justement, parlant grand écran, on peut y retrouver Claude Legault, ces jours-ci, dans le film Fanny, où il apparaît très différent physiquement – avec barbe longue et cheveux hirsutes – dans son rôle de marin du Bas-Saint-Laurent bourru, mais bien intentionné sous ses dehors rustres.
Son personnage, Nicolas Birgman, en apparence froid avec la jeune Fanny (Milya Corbeil-Gauvreau) au premier abord, aidera beaucoup celle-ci dans une quête cruciale de vie, à propos de ses origines.
«Il sait plein de choses, mais il ne peut pas parler. On lui a ordonné de se taire… et il se tait. Quand la petite Fanny vient aux nouvelles, c’est difficile, pour mon personnage, de ne rien dévoiler», a dépeint Claude Legault, en pesant soigneusement ses mots pour ne révéler aucun punch de l’histoire, en parlant du protagoniste qu’il incarne dans Fanny, transposition au cinéma du premier roman de la série Fanny Cloutier, de Stéphanie Lapointe, mise en images par Yan England.
Un tournage que Claude Legault raconte avoir adoré, dans le Bas-Saint-Laurent, une région qu’il affectionne particulièrement.
«Rivière-du-Loup, Rimouski, Pointe-au-Père, Kamouraska, ce sont des coins que j’adore. Je trouve que le fleuve est tellement beau, là-bas! Les gens sont cool, en plus. C’est beau partout! C’était du gros travail, on travaillait fort, Yan [England] est exigeant dans ses scènes – de la bonne façon –, mais on était dans un décor paradisiaque. C’est beau, le Québec! C’est un beau pays…», s’est finalement émerveillé Claude Legault, qui célèbre cette année ses 10 ans de vie de couple avec la chanteuse Gaële.