20 aliments qui pourraient déclencher des maux de tête

Il est tentant de pointer du doigt les écrans ou le stress lorsqu'un mal de tête survient. Mais la nourriture peut être un coupable discret, qui remue les choses en coulisses sans que vous le sachiez. Parfois, il s'agit d'un seul ingrédient; d'autres fois, c'est une combinaison sournoise. Trouver le lien n'est pas toujours évident, mais cela peut faire une grande différence. Voici 20 aliments courants qui pourraient être la cause cachée de vos maux de tête!

Les niveaux de tyramine augmentent avec le vieillissement du fromage. Ce composé naturel peut resserrer puis dilater les vaisseaux sanguins, ce qui crée une tempête parfaite pour les personnes sujettes à la migraine. Le fromage bleu et le parmesan sont des coupables courants. Les personnes qui surveillent les déclencheurs de maux de tête devraient noter la fréquence à laquelle ces fromages riches et vieillis apparaissent dans leurs repas.

Ce sandwich à la charcuterie pourrait avoir un effet secondaire indésirable. Les nitrates et les nitrites (utilisés dans la conservation des viandes comme le jambon et le salami) déclenchent des changements vasculaires dans le cerveau. Ces composés libèrent de l'oxyde nitrique, qui est lié à l'apparition de migraines et de céphalées de tension.

Les olives en saumure ont une teneur étonnamment élevée en tyramine en raison du processus de fermentation. Elles sont un aliment de base dans les plats de style méditerranéen, mais même de petites quantités peuvent provoquer des réactions chez les personnes sensibles. Une consommation régulière peut provoquer des maux de tête récurrents sans schéma apparent, surtout si elle est associée à d'autres ingrédients à forte teneur en tyramine.

Cette garniture piquante fournit des probiotiques, mais aussi des histamines et de la tyramine. La fermentation renforce la saveur et la santé intestinale, mais pour les personnes souffrant d'une intolérance à l'histamine, elle peut également provoquer des migraines. L'incapacité de l'organisme à décomposer efficacement ces amines biogènes peut entraîner une chaîne de réactions inflammatoires, y compris des douleurs à la tête.

Le lien entre le chocolat et les maux de tête n'est pas qu'un mythe. Il contient de la caféine et de la phényléthylamine, qui peuvent toutes deux modifier le flux sanguin ou influencer la chimie du cerveau. Si certains le tolèrent bien, d'autres signalent des maux de tête dans les heures qui suivent sa consommation.

En mûrissant, les avocats accumulent naturellement de la tyramine, en particulier dans la chair trop mûre. Bien qu'ils soient riches en graisses saines, ils peuvent également déclencher des migraines chez les personnes sensibles aux amines biogènes. L'effet est subtil, mais une exposition répétée peut entraîner des maux de tête après le repas.

Les maux de tête dus au froid, souvent appelés «gel du cerveau», sont soudains et intenses. Ils surviennent lorsque le froid frappe le palais et modifie rapidement le flux sanguin vers le cerveau. Pour les migraineux, même de petites portions de crème glacée ou de friandises congelées peuvent provoquer des maux de tête plus prolongés.

Le glutamate monosodique (MSG) est utilisé pour rehausser la saveur des aliments salés, en particulier dans les soupes en conserve et les en-cas emballés. Certaines personnes souffrent de ce que l'on appelle le «syndrome du restaurant chinois», qui se traduit par des maux de tête et une pression dans la tête. Si tout le monde n'est pas concerné, les personnes qui le sont ont tendance à réagir rapidement.

Le marinage peut préserver la saveur, mais il augmente également le taux de tyramine. Les aliments comme le kimchi et les oignons marinés peuvent aggraver les maux de tête chez les personnes sensibles. Plus un aliment reste longtemps dans la saumure ou subit une fermentation, plus il risque de déclencher des symptômes liés aux amines, en particulier chez les personnes sujettes aux migraines ou aux sensibilités alimentaires.

Les agrumes contiennent également des composés libérant de l'histamine qui peuvent contribuer aux maux de tête. Chez certaines personnes, les oranges ou les pamplemousses peuvent déclencher des réactions via l'activation des mastocytes. Il ne s'agit pas d'allergènes à proprement parler, mais leurs effets biochimiques sur l'inflammation et les vaisseaux sanguins sont bien documentés dans la littérature médicale.

Les bananes mûres produisent naturellement de la tyramine, surtout lorsque leur peau commence à brunir. Ce composé affecte la régulation de la tension artérielle et peut provoquer des migraines chez les personnes sensibles. Bien que les bananes soient saines, les personnes souffrant de migraines doivent limiter leur consommation de bananes trop mûres.

Certains fruits à coque contiennent des substances chimiques naturelles qui peuvent provoquer des maux de tête. Les histamines et les salicylates présents dans ces amuse-gueules peuvent interférer avec les réactions neurologiques. Les sensibilités varient, mais pour certains, même de petites poignées suffisent à déclencher une gêne notable en quelques heures.

Les composés sulfurés présents dans les oignons et l'ail peuvent provoquer une dilatation des vaisseaux sanguins et irriter les nerfs crâniens chez les personnes sensibles. Bien qu'ils ne soient pas largement reconnus comme des déclencheurs de maux de tête, ces deux aliments ont été signalés pour provoquer des maux de tête, surtout lorsqu'ils sont crus ou fortement concentrés dans les plats cuisinés.

Pour les personnes souffrant d'intolérance au lactose ou de sensibilité aux produits laitiers, le lait et le yaourt peuvent indirectement provoquer des maux de tête. Une digestion perturbée entraîne une inflammation systémique, qui peut se traduire par des maux de tête. Certains produits laitiers contiennent également de la caséine, une protéine liée aux réactions immunitaires chez les personnes sensibles.

Les repas frits contiennent souvent des gras trans et des huiles pro-inflammatoires qui perturbent la santé vasculaire. Ces graisses ralentissent la digestion et favorisent le stress oxydatif, ce qui favorise les tensions et les migraines chez les populations sensibles. Les fast-foods et les snacks frits sont des coupables communs qui ajoutent plus que des calories à une assiette.

Le saumon et d'autres poissons fumés développent des concentrations élevées de tyramine au cours de la conservation. Combinés aux histamines naturelles présentes dans les tissus de poisson, ces produits peuvent devenir des irritants neurologiques. Ils sont particulièrement dangereux lorsqu'ils sont consommés en grandes quantités ou avec d'autres aliments liés aux maux de tête, comme le fromage ou le vin rouge.

La capsaïcine (le composé actif des piments) irrite le nerf trijumeau, responsable des sensations faciales et des maux de tête. Certains ressentent une poussée d'endorphines, tandis que d'autres ressentent une douleur aiguë ou lancinante peu de temps après avoir mangé des aliments épicés. Les réactions sont très variables et dépendent souvent des antécédents de migraine.

Les produits de boulangerie qui utilisent de la levure peuvent contenir de la tyramine lorsqu'ils ne sont pas consommés frais. Avec la fermentation des sucres, la levure génère des amines qui s'accumulent au fil du temps. Pour les migraineux, les restes de pain ou le pain vieilli peuvent déclencher des maux de tête à retardement malgré leur apparence innocente.

Bien que les œufs soient un aliment de base dans de nombreux régimes alimentaires, ils peuvent déclencher des maux de tête chez les personnes sensibles à certaines protéines ou à l'histamine. L'organisme réagit par une inflammation ou une réponse immunitaire après leur consommation. Les œufs sont souvent exclus des régimes pour les personnes souffrant de maux de tête et de migraines inexpliquées.

Une fois cuites et stockées, les viandes riches en protéines commencent à produire davantage de tyramine à mesure qu'elles vieillissent. Les restes de poulet rôti ou de dinde peuvent devenir des déclencheurs de maux de tête dès le deuxième ou le troisième jour. Si la réfrigération ralentit le processus, elle ne l'arrête pas, d'où l'importance d'une rotation régulière et d'une consommation rapide pour les personnes sensibles.