
20 aliments surfaits que les gens font semblant d’aimer

Un plat n'a pas besoin d'être bon pour attirer l'attention. Certains aliments surfent sur des vagues de popularité sans offrir grand-chose dans l'assiette. Ils survivent grâce à la tradition, au battage médiatique ou à leur apparence devant les caméras, et les gens prétendent les aimer, mais ce n'est généralement pas le cas. Nous vous présentons ici 20 de ces noms familiers!
Huile de truffe

L'huile de truffe synthétique détourne vos sens avant même que vous n'ayez pris une bouchée. Fabriquée en laboratoire à partir de produits chimiques tels que le 2,4-dithiapentane, elle ressemble à peine à de vraies truffes. Autrefois une nouveauté dans la gastronomie, elle est aujourd'hui présente dans les frites et le risotto. La saveur ne devrait pas ressembler à un parfum artificiel.
Or comestible

Une paillette par-ci, une feuille par-là: l'or comestible éblouit sans apporter de saveur. Les restaurants en enveloppent les hamburgers ou les desserts, espérant que le scintillement masque la simplicité. Cette pratique remonte aux rituels médicinaux médiévaux, et non aux étoiles Michelin. L'or peut attirer l'œil, mais il ne fait jamais plaisir à la langue.
Toast à l'avocat

La purée d'avocats sur du pain artisanal peut sembler gastronomique, mais la tendance est plus forte que le goût. Elle a débuté dans les cafés australiens, mais les médias sociaux l'ont transformée en un brunch royal. Les garnitures s'accumulent et les prix grimpent. Mais si l'on enlève le battage médiatique, il ne reste plus qu'un petit déjeuner.
Foie gras

Luxueux sur la carte, le foie gras divise rapidement les convives. Ce mets délicat, fabriqué à partir de foie d'oie ou de canard gavé, remonte à l'Égypte ancienne. Riche, gras et indéniablement lourd, il est interdit dans plusieurs régions pour de bonnes raisons.
Homard

Aujourd'hui symbole de statut culinaire, le homard était autrefois si abondant qu'il nourrissait les prisonniers coloniaux. Son passage du statut d'aliment de base à celui de pièce maîtresse de la gastronomie tient plus du marketing que du mérite. Enlevez le beurre et vous trouverez une chair douce et souvent caoutchouteuse.
Cupcakes

Un glaçage imposant, un gâteau minuscule et un manque d'équilibre. Ces friandises surdécorées transforment le dessert en un risque structurel. Une bouchée inonde la bouche de sucre, le reste s'étale sur le nez. Les cupcakes étaient autrefois simples. Aujourd'hui, ils auditionnent pour obtenir le statut de gratte-ciel et perdent le jeu des saveurs.
Salade de quinoa

Encensées par les blogs de bien-être, les salades de quinoa sont omniprésentes. Cependant, les céréales terreuses mélangées à des légumes mous et à une vinaigrette au citron ne sont pas tout à fait à la hauteur des espérances. La texture est étrange et la saveur a tendance à être oubliée. Ce n'est pas parce qu'il est ancien que le quinoa mérite un culte éternel.
Macarons

Les macarons sont considérés comme des produits de boulangerie de luxe. Ils ont été créés par des moines italiens et perfectionnés par des pâtissiers français. Ils sont certes délicieux, mais leur prix est exorbitant! Ils sont peut-être alignés sur la vitrine de toutes les boutiques de pâtisserie de luxe devant lesquelles vous passez, mais leur petite taille ne justifie pas leur prix élevé.
Burritos chipotle

Ces gros burritos sont omniprésents et cherchent à plaire, mais ils s'effondrent souvent sous leur propre poids. Personnalisable ne signifie pas toujours équilibré. Les garnitures à forte teneur en riz ternissent la saveur, et l'intégrité structurelle est un pari. Et soyons honnêtes, ces burritos ne sont plus aussi gros qu'avant, ce qui remet de plus en plus souvent leur valeur en question.
Cronuts

Moitié croissant, moitié donut, tout un spectacle. Lorsque Dominique Ansel les a lancés en 2013, les gens ont fait la queue devant les boulangeries new-yorkaises. Mais la nouveauté s'estompe. L'hybride frit et feuilleté devient souvent rapidement gras, perdant son charme à la troisième bouchée. L'innovation est amusante jusqu'à ce qu'il faille une serviette pour chaque bouchée.
Steak Tomahawk

Plus une arme qu'un repas, ce steak affiche un long os de côte et un prix élevé. Certes, il a l'air épique sur Instagram, mais l'os ajoute du volume, pas du goût. Lorsque vous payez une somme astronomique pour cela, vous vous régalez davantage du spectacle que de la substance.
Salade en quartiers

Un énorme morceau de laitue iceberg arrosé d'un filet de vinaigrette n'est pas synonyme de gastronomie. Ces plats rétro sont apparus dans les steakhouses au milieu du XXe siècle, mais n'ont jamais évolué. Vous vous battrez pour la saveur de chaque bouchée fade. Pour une salade vraiment satisfaisante, coupez la laitue et laissez tomber les artifices.
Burgers surdimensionnés

Empilés avec du bacon, des oignons et des sauces mystérieuses, ces burgers vous mettent au défi de les finir, mais vous récompensent rarement pour avoir essayé. Grand ne veut pas dire savoureux. Les galettes glissent, les petits pains se fendent et la dignité disparaît. Le gourmet n'a pas de raison d'être si la moitié finit sur votre chemise.
Huîtres

Les huîtres suscitent des réactions instantanées d'amour ou de haine. Les cultures côtières les apprécient depuis des siècles, mais de nombreux convives les poursuivent avec du citron et de la sauce piquante, simplement pour faire face à la situation. La texture glissante des huîtres ne fait pas le bonheur de tout le monde et, parfois, l'expression «goût acquis» signifie que l'on fait poliment semblant.
Gâteaux recouverts de fondant

Le fondant transforme les gâteaux en chefs-d'œuvre lisses, mais cela a un coût. Son aspect plastique fait oublier les couches humides qui se trouvent en dessous. Les pâtissiers peuvent l'apprécier pour son aspect, mais votre bouche vous demandera si le glaçage n'était pas déjà suffisant.
Latte au matcha

Le matcha est apprécié des cafés de bien-être et a dépassé ses racines. Autrefois utilisé lors des cérémonies japonaises du thé, il se mêle aujourd'hui au lait cuit à la vapeur et aux édulcorants. Les antioxydants sont réels, mais l'amertume l'est tout autant. Le sirop de vanille n'est pas là pour rien.
Chou frisé

Avec ses feuilles coriaces et son goût amer, le chou frisé n'a pas toujours été un aliment de choix pour la santé. En fait, avant les années 2010, les épiceries n'en avaient pratiquement pas en stock. Puis la mode des smoothies verts est arrivée et tout le monde est soudain tombé amoureux de ce légume à feuilles.
Burritos aux sushis

En théorie, c'est une bonne chose, mais ces rouleaux de fusion délaissent souvent la précision au profit du volume, en fourrant du poisson cru et du riz dans des enveloppes d'algues trop épaisses pour être croquées proprement. Les maîtres du sushi traditionnel privilégient l'équilibre; ici, c'est la surcharge de riz et le nori détrempé.
Bols d'açaï

Garnis de fruits et de granola, ces bols sont synonymes d'alimentation saine, mais murmurent souvent «surcharge de sucre». Les baies d'açaï proviennent d'Amazonie, mais ce que l'on mange à la cuillère provient généralement d'une purée congelée, fortement sucrée. C'est un dessert déguisé en petit déjeuner, et votre métabolisme le sait.
Crème glacée au charbon de bois

Ce dessert à l'allure gothique a explosé sur les menus des médias sociaux. Le charbon de bois activé peut sembler étrange, mais il ne modifie pas réellement la saveur. Au contraire, il laisse une sorte de texture granuleuse dont tout le monde n'est pas fan.