Le voyage «post-mairie» de Valérie Plante en 11 photos
Quelques semaines après avoir quitté l’hôtel de ville, Valérie Plante s’est offert une parenthèse bien à elle. L’ex-mairesse de Montréal a mis le cap sur le Brésil et l'Espagne avec son conjoint, Pierre-Antoine Harvey, pour souffler après huit années intenses et renouveler leurs vœux dans un décor tropical. Ce voyage «post-mairie» raconte un besoin de recul, mais aussi une façon lumineuse de clore un chapitre public. Entre plages dorées, nature luxuriante, balades au soleil et instants de gratitude, ces images dévoilent une femme en transition, sereine, et prête à inventer la suite, loin des micros, mais toujours près des gens.
Peinarde
Valérie Plante se tient sur une passerelle de bois, appuyée à la rambarde, le regard tourné vers une mer d’un vert émeraude. Lunettes noires et cheveux relevés en chignon, elle porte une tenue de voyage simple et confortable, sac blanc en bandoulière, posture sereine. Une valise et un sac à dos posés devant elle signalent l’étape nomade, entre arrivée et départ. En contrebas, une plage dorée accueille quelques baigneurs et parasols, tandis qu’en arrière-plan une montagne entièrement boisée ferme l’horizon. La scène respire la pause retrouvée, l’espace, et le plaisir de contempler sans urgence, en paix.
Tour de vélo
Sur la promenade de bord de mer, Valérie Plante pédale sur un vélo en libre-service orange, tout sourire, lunettes de soleil au visage. Derrière elle, des kiosques de plage, des parasols et deux grands palmiers encadrent l’horizon nuageux. La scène est résolument quotidienne: circulation lente, passants, atmosphère de fin d’après-midi. Elle paraît légère, presque anonyme dans le flot des vacanciers, comme une Montréalaise en vacances qui profite du plus simple des plaisirs. La photo relie ses deux vies: l’ancienne mairesse et la voyageuse, désormais libre de suivre sa propre cadence.
Peace!
Sur un petit sentier perdu dans la végétation, Valérie Plante marche au milieu d’une mer de feuilles vertes. En débardeur kaki et short bleu, elle lève la main pour faire un signe de paix, sourire en coin. Les plantes montent jusqu’à sa taille et avalent presque le chemin, donnant l’impression d’une immersion totale dans la forêt. La lumière filtre par endroits, tachetant le sol et les feuillages. Ce cliché dit l’aventure douce: pas de défi héroïque, juste le plaisir d’explorer, de transpirer un peu, et d’être vivante au cœur d’un paysage qui déborde.
Coin lecture
Allongée sur un banc de bateau, enveloppée d’un vêtement léger, Valérie Plante lit tranquillement face à une baie paisible. Le soleil bas illumine ses lunettes et dessine des reflets dorés sur l’eau calme. À l’arrière-plan, des voiliers au mouillage et des collines sombres composent une carte postale douce, presque silencieuse. Un livre et une serviette posés à côté d’elle renforcent l’idée de lenteur assumée. Cette scène, intime et sans mise en scène, montre une femme qui se réapproprie son temps: lecture, respiration, horizon, et la sensation de ne devoir rien à personne.
Christ Rédempteur
u pied du Christ Rédempteur, à Rio, la statue immense domine la scène, bras ouverts dans un ciel laiteux strié de bleu. Tout en bas, une foule compacte de touristes s’amasse sur l’esplanade et immortalise l’instant. La photo insiste sur l’échelle: l’icône de pierre paraît intemporelle, tandis que l’humanité mouvante au premier plan traduit l’énergie du lieu. Même sans voir Valérie Plante au centre, on devine son passage dans ce rite de voyage incontournable. Le cliché raconte une rencontre avec un symbole mondial, mais aussi l’émerveillement collectif qui rassemble les inconnus le temps d’une vue panoramique.
Direction librairie
Dans une librairie lumineuse, Valérie Plante feuillette des ouvrages au bout d’une grande table débordante de couvertures colorées. Les étagères alignées sur les murs, l’arche ouverte vers l’extérieur et les visiteurs dispersés créent une atmosphère calme de découverte. La photo capture un moment ordinaire mais révélateur: la lecture comme refuge et comme curiosité, fidèle à son profil d’élue cultivée devenue voyageuse. Les teintes chaudes du bois et du jaune des murs contrastent avec la clarté du jour qui entre à flots. On devine le temps qui s’étire, sans urgence, au rythme des pages tournées.
Reflet sur la vie
Dans une ruelle pavée aux maisons blanches et volets bleu vert, Valérie Plante pose au centre du cadre, vêtue d’une longue robe orangée et d’un petit sac en bandoulière. Une large flaque d’eau au premier plan renvoie son reflet, créant une symétrie élégante avec l’architecture coloniale. Le ciel gris clair diffuse une lumière douce qui met en valeur les couleurs sans les durcir. Elle sourit, détendue, et la rue vide donne une impression d’intimité rare. Cette image brésilienne respire la flânerie: un pas lent, une ville à échelle humaine, et le plaisir d’habiter le décor plutôt que de le traverser.
Câlin!
En pleine forêt tropicale, Valérie Plante enlace un arbre monumental au tronc pâle et noueux. Sa silhouette paraît minuscule face à cette masse vivante, entourée de lianes, de fougères et de palmes. Le sentier de terre rouge serpente à côté, rappelant une marche en nature plus contemplative que sportive. Le geste est tendre et un peu joueur, comme une façon de dire merci à la nature ou de reprendre contact avec le monde réel. La photo évoque le réconfort de la verdure, l’humilité devant le temps long, et cette joie enfantine d’être simplement là.
Regard vers l'horizon
À bord d’un bateau, Valérie Plante est installée sous l’auvent, en tenue claire, tournée vers la mer. Elle observe une île bordée de rochers ronds et d’une jungle épaisse qui plonge dans l’eau turquoise. Le ciel d’un bleu net, traversé de quelques nuages, renforce la sensation d’espace. La posture est tranquille, presque méditative: jambes repliées, regard au loin, comme si elle savourait le silence après des années de villes et de décisions. La ligne de l’embarcation cadre la scène et souligne ce moment suspendu entre horizon et renouveau.
On passe à Barcelone
Assise à une table rouge d’un petit bar de rue, fraîchement débarquée en Espagne, Valérie Plante tient un verre à la main et regarde sur le côté, comme absorbée par l’ambiance du quartier. Derrière elle, des murs couverts de graffitis colorés, des scooters stationnés et une rangée de chaises pliantes composent un décor urbain typique de Rio. L’ombre des arbres tempère la chaleur, tandis que le mouvement discret des passants donne à la photo un rythme de quotidien. Le cliché mêle détente et curiosité: une femme qui se laisse porter par la ville, attentive aux détails, loin de l’agenda municipal.
Il fait beau, il fait chaud, sortez vos maillots!
Sur une plage aux airs sauvages, Valérie Plante marche pieds nus sur le sable doré de Barcelone, en bikini bleu et noir. Le vent soulève légèrement ses cheveux et accentue l’impression de liberté retrouvée. Autour d’elle, la scène est vivante: quelques vacanciers bronzent, des enfants jouent près de l’écume, et les vagues viennent mourir contre des rochers sombres en arrière-plan. La lumière crue de l’après-midi dessine les reliefs du rivage et de la végétation dense. On sent une pause simple, sans protocole, où le corps respire et l’esprit décroche enfin.