Les États-Unis à haut risque d’espionnage selon des experts et voici pourquoi

Les réductions massives du personnel fédéral aux États-Unis suscitent des inquiétudes croissantes, augmentant le risque de recrutement pour l'espionnage, notamment par la Russie et la Chine.

Bien que le recrutement d'employés pour des activités d'espionnage soit habituel, l'ampleur des licenciements actuels, notamment avec DOGE, expose les États-Unis à des menaces inédites, selon plusieurs experts.

Selon plusieurs experts, la réduction massive du personnel fonctionnaire rend le pays plus vulnérable aux tentatives de recrutement par des puissances étrangères.

Ce risque est particulièrement élevé lorsque ces individus ont accès à des informations sensibles, les rendant des cibles attractives pour des agents étrangers, avertissent des experts en contre-espionnage.

La situation est alarmante car elle affecte des secteurs clés de la sécurité nationale, tels que l'intelligence, la défense et la diplomatie. Les employés licenciés détiennent des informations cruciales, devenant des cibles prioritaires pour des puissances étrangères.

La Chine et la Russie, en particulier, sont connues pour leurs efforts constants visant à recruter des citoyens américains ayant accès à des informations sensibles. 

Bien que ce type de recrutement se produise même en période de stabilité, la situation actuelle crée un terrain de jeu idéal pour des opérations d'espionnage à grande échelle.

Selon John Schindler, un ancien responsable du contre-espionnage, ces pratiques de recrutement se produisent même en «temps normaux». 

Cependant, il précise que les licenciements massifs actuels exacerbent considérablement la situation: «Cela arrive même en période faste. Quelqu'un au sein de la communauté du renseignement qui, pour des raisons personnelles, financières ou autres, entre dans une ambassade pour trahir l'Amérique, mais DOGE porte cela à un tout autre niveau», a-t-il déclaré à l'Associated Press.

Les protestations croissantes de la population soulignent également l'impact social de ces réductions. 

Les licenciements ne touchent pas seulement la sécurité nationale, mais ont également des répercussions économiques et sociales, aggravant le sentiment de frustration et d'incertitude chez les anciens employés fédéraux. 

Ces sentiments peuvent jouer un rôle dans la vulnérabilité de certains à l'égard des tentatives de recrutement par des puissances étrangères.