
Macron dénonce les menaces de Trump au Groenland

Le président français Emmanuel Macron a critiqué les menaces du président américain Donald Trump d’annexer le Groenland aux États-Unis, lors de sa visite de l'île arctique.
La «solidarité européenne» à l’égard du Groenland

Avant de se rendre au sommet du G7 au Canada, M. Macron, à la tête du seul État membre de l'Union européenne disposant d'une force de dissuasion nucléaire, a passé six heures au Groendland. Son but: exprimer la «solidarité européenne» à l’égard du territoire autonome danois.
La première ministre danoise et le chef du gouvernement groenlandais

«Je viens [exprimer] la solidarité de la France et de l'Union européenne pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l'urgence climatique, de l'éducation», a déclaré M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen.
«Ce n'est pas ce qui se fait entre alliés.»

«Ce n'est pas ce qui se fait entre alliés», a lancé le président français en parlant de la prédation américaine envers la plus grande île au monde.
Un geste symbolique

Il est le premier chef d’État étranger à visiter le territoire arctique depuis les menaces d’annexion de M. Trump.
Des raisons de sécurité nationale

Donald Trump a exprimé qu’il comptait prendre contrôle du Groenland pour des «raisons de sécurité nationale», et ce par tous les moyens, y compris militaires si nécéssaire.
La base de Pituffik

La base de Pituffik au Groenland, située sur la trajectoire la plus courte des missiles entre la Russie et les Etats-Unis, est un maillon crucial de la défense antimissile américaine.
Des métaux rares et nouvelles routes maritimes

Placée stratégiquement entre l'océan Atlantique et l'Arctique, l’île est riche en métaux rares et en nouvelles routes maritimes rendues possibles par le réchauffement climatique.
Pete Hegseth reconnait les plans d'annexion

La semaine dernière, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a semblé reconnaître que le Pentagone avait élaboré des plans pour s’emparer du Groenland par la force si nécessaire. Or, ce dernier a refusé de répondre aux questions répétées sur le sujet lors d’une audition au Congrès.
Le Groenland «n'est pas à vendre».

Les sondages montrent que la grande majorité des 57 000 habitants du Groenland, majoritairement inuites, souhaitent l’indépendance du Danemark, mais ne veulent pas devenir américains, rapporte The Gardian. Le gouvernement danois martèle aussi que le Groenland «n'est pas à vendre».
Des enquêtes sur l’indépendantisme groenlandais

Le Wall Street Journal a rapporté le mois dernier que des fonctionnaires travaillant pour la directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, enquêtaient sur le mouvement indépendantiste groenlandais et l’opinion locale concernant l’exploitation des ressources par les États-Unis.