Tesla perd ses gains depuis la victoire de Trump

Les actions en bourse dégringolent depuis l’arrivée de Trump et d’Elon Musk à la Maison-Blanche, tandis que les décisions controversées du milliardaire au sein de DOGE ramènent le titre à son niveau du jour de l’élection.

Après avoir atteint un sommet à 479,86$ en décembre, la valeur boursière de Tesla a connu une ascension fulgurante depuis l’élection de Donald Trump, où l’action s’échangeait alors d’environ 290,78$.

Depuis, Tesla Inc. revient à son niveau initial, s’établissant autour de 290,13$, retrouvant ainsi son cours lors de la clôture du 5 novembre.

Une question se pose: les frasques de Musk, critiqué pour ses réactions impulsives au sein du gouvernement et ses coupes massives malgré son absence de mandat électif, ont-elles précipité cette chute?

Lors de l’entrée en fonction officielle de Trump en janvier, l’action de Tesla s’élevait à 424,07$ au 21 janvier. 

Cependant, les décisions controversées d’Elon Musk au sein du gouvernement et du DOGE ont plongé l’entreprise dans une tempête qui se reflète sur son cours en bourse. 

Si la tendance se poursuit, la chute pourrait même ramener l’action en dessous de son niveau d’avant la victoire de Trump.

Depuis l'élection de Donald Trump, les ventes de Tesla aux États-Unis ont initialement augmenté, soutenues par l'enthousiasme des investisseurs. 

Cependant, l’engagement politique controversé d’Elon Musk aux États-Unis, ainsi que son soutien à des figures d’extrême droite dans plusieurs pays, dont l’Allemagne, ont entraîné une chute rapide de la demande.

À l'échelle mondiale, Tesla a enregistré une diminution de 1,1% de ses ventes en 2024, marquant la première baisse en une décennie. 

En Europe, les ventes ont chuté de 45% en janvier 2025, attribuées aux positions politiques de Musk.

Alors que l’entreprise s’apprêtait déjà à affronter une phase difficile face à la montée en puissance de marques concurrentes dans le secteur des véhicules électriques, de nombreux acheteurs potentiels se tournent désormais vers d’autres options, refusant d’associer leur achat aux valeurs du PDG.