Maripier Morin s’ouvre sur la réalité constante d’être maman
«Bien évidemment que nous, on l’a appris avant que Marie-Ève fasse sa publication, puis évidemment, c’est comme… C’est un raz-de-marée d’émotions. D’une part, c’est sûr que… je suis fière d’elle. La première émotion qui est montée, qui m’a habitée, c’est de me dire: Câline qu’elle est hot, puis, qu’elle est courageuse, puis, qu’elle fait la bonne affaire. Parce qu’évidemment, tu sais, dans la dernière année, on le sentait. Puis tu sais, Marie-Ève, c’est un livre ouvert. Elle en a parlé à la radio, tu sais, qu’elle avait tout mis en place dans sa vie, elle avait commencé à consulter, elle s’entraînait, tu sais, elle faisait toutes les bonnes affaires (…)», affirme Maripier Morin avec beaucoup d’amour.

«Tout ça pour essayer de… de retrouver cette énergie-là intérieure, qui semblait lui manquer. Mais à un moment donné, des fois, ce n’est pas de ça que tu as besoin. Tu as juste besoin d’arrêter la machine. Puis, je pense que quand tu es une maman, tu le sais, c’est comme si la machine, elle n’arrête jamais. Tu sais, parce que là, Marie-Ève, en ce moment, elle est en arrêt de travail, mais on s’entend-tu que ses trois enfants sont là, ils n’ont pas disparu, ils ne sont pas partis dans les… dans les nuages. Donc, son travail au quotidien va rester présent. Tu sais, sa charge mentale reste là. Mais d’arrêter de travailler va lui permettre de… de se ressourcer et de remplir son vase intérieur, et de se prendre soin, et de rentrer de la douceur dans sa vie. Donc oui, évidemment que je la trouve… je la trouve grande. Puis, on dirait qu’intérieurement, tu n’as pas le choix de faire ton analyse de ton petit jardin», témoigne la coanimatrice de Janvier.
Isabelle poursuit en soulignant qu’on a tous besoin, un jour ou l’autre, de s’arrêter. Ce qu’elle trouve fascinant, c’est que Marie-Ève nous montre que même lorsque tout semble bien aller, il est parfois essentiel de faire une pause.
«C’est comme si, dans sa publication, il y a quelque chose qu’elle a écrit, qui est venu me chercher. C’est quand elle a dit: Moi, je carbure aux projets (…) C’est extrêmement nourrissant de faire un travail que tu aimes (…) C’est difficile, à un moment donné, de faire: À quel moment ce n’est plus ça qui me nourrit? (…) Ce n’est pas écrit nulle part, il n’y en a pas de manuel qui dit: Ah bien là, peut-être que c’est le projet qui va te brûler (…) Marie-Ève, comme bien du monde, moi, je me reconnais là-dedans, on aime ça (…) on est fonceuses, on aime ça se mettre en danger (…)», confie Maripier avec beaucoup d’admiration.
Isabelle se souvient alors avoir lu, dans un magazine à l’époque où elle était dans la trentaine, que beaucoup de femmes ressentent une grande fatigue en approchant la quarantaine, justement parce qu’elles ne s’arrêtent jamais: les enfants, le travail à temps plein, les tâches de la maison… tout s’accumule.
«On pense à Marie, puis je lui donne un gros, gros bec (…)», conclut la complice de Marie-Ève.
Nous envoyons tout notre amour et nos plus douces pensées à Marie-Ève, alors qu’elle prend ce temps pour se ressourcer et offrir un bel exemple de courage et de force à tous ceux qui sont passés par là, ou qui le vivent en ce moment.