







Le président des États-Unis s’apprêterait à accepter en cadeau un luxueux Boeing 747-8 offert par la famille royale du Qatar.
Un geste sans précédent dans l’histoire présidentielle, que beaucoup considèrent déjà comme une manœuvre de corruption flagrante. L’administration Trump aurait déjà exprimé son intention d’utiliser l’avion comme remplaçant d’Air Force One, avant de le céder à sa future bibliothèque présidentielle.
De leur côté, les démocrates critiquent le fait que Trump ait annoncé vouloir accepter ce cadeau sans l’approbation préalable du Congrès, comme l’exige la loi.
Nombreux sont ceux qui ont vivement réagi à l’annonce de Trump d’accepter le cadeau qatari. Bernie Sanders a dénoncé une décision «absurdement corrompue» et «manifestement inconstitutionnelle», tandis que Chuck Schumer a fustigé un geste contraire à l’esprit américain, ironisant: «Rien ne dit America First comme un Air Force One sponsorisé par le Qatar».
L’acceptation d’un cadeau d’une telle valeur par un président en exercice, provenant directement d’un gouvernement étranger, soulève de sérieuses préoccupations de corruption potentielle, en particulier si elle intervient sans l’approbation préalable du Congrès.
Le simple risque d’influence indue suffit à justifier l’alerte, d’autant que même certains alliés très controversés de Trump s’en inquiètent. C’est le cas de Laura Loomer, qui a déclaré sur X que cette décision «entacherait lourdement l’administration si elle s’avère réelle».
Rappelons que Trump entame cette semaine son premier voyage officiel à l’étranger, en dehors des funérailles du pape François, avec des arrêts prévus en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar.
Donald Trump a dernièrement créé la surprise en retirant la nomination de Janette Nesheiwat, ex-contributrice médicale de Fox News et belle-sœur de l’ex-conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz, pressentie pour devenir médecin en chef. Elle aurait été écartée après que Trump a découvert qu’elle avait critiqué les émeutiers du 6 janvier et promu le vaccin contre le COVID, avant d’être rapidement remplacée par une influenceuse santé.
Il s’agit d’une proche de la campagne électorale de RFK Jr., autoproclamée gourou du bien-être, qui a abandonné sa résidence en chirurgie avant de se tourner en influenceuse du «wellness».
Donald Trump a annoncé sur Truth Social la nomination de la Dre Casey Means, vantant ses « impeccables références MAHA» un acronyme réinventé pour «Make America Healthy Again» en insistant sur ses réussites académiques.
Pourtant, selon PBS, elle aurait quitté sa résidence en chirurgie après ses études de médecine pour ouvrir une une entreprise de technologie de la santé et se reconvertir en influenceuse sur Instagram. Elle a ensuite joué un rôle clé en tant que conseillère dans la campagne présidentielle 2024 de RFK Jr., avant que celui-ci n’apporte son soutien à Trump.
Sur Instagram, Means, encensée par le controversé ex-animateur de Fox News Tucker Carlson, promeut la créatine chez les femmes, évoque des échanges avec ChatGPT sur l’avenir de la santé, et met en avant un capteur de glucose qu’elle a développé pour des personnes non diabétiques.
Elle accuse les aliments ultra-transformés d’être à l’origine de la maladie d’Alzheimer et de nombreuses maladies chroniques, tout en faisant la promotion de nombreux produits sponsorisés et suppléments alimentaires.
Selon PBS, Means a exprimé des inquiétudes concernant les vaccins et le calendrier de vaccination des enfants, tout en accusant le gouvernement, et notamment la FDA, de «corruption».
Comme l’a déclaré Trump, elle serait la candidate idéale pour collaborer avec RFK Jr. sur leur agenda commun «Make America Healthy Again».
L’aéroport de Newark a de nouveau été touché par une grave panne radar, semblable à celle survenue la semaine précédente, plongeant plusieurs contrôleurs aériens dans un état de détresse important et provoquant arrêts de travail, retards et perturbations à l’aéroport de Newark.
Plus inquiétant encore, cette nouvelle défaillance aurait pu entraîner des incidents aux conséquences potentiellement catastrophiques pour les avions évoluant à proximité de l’aéroport.
Selon le New York Times, ce second incident se serait produit dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 4 h du matin, lorsque le radar aurait, comme la fois précédente, cessé complètement de fonctionner pendant environ 90 secondes.
Selon la FAA, citée par ABC News, l’aéroport aurait été victime d’une «panne de télécommunications ayant affecté les communications et l’affichage radar dans la zone C du centre de contrôle TRACON de Philadelphie».
Ce deuxième incident a contraint la FAA à suspendre temporairement tous les départs vers l’aéroport, les contrôleurs n’ayant plus été en mesure de communiquer avec les avions pendant la courte durée de la panne.
Le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a annoncé cette semaine le déploiement d’un nouveau système de contrôle aérien «ultramoderne» destiné à remplacer l’infrastructure actuelle, qualifiée d’«obsolète». Mais sa mise en service n’est pas attendue avant trois à quatre ans, suscitant de vives inquiétudes chez les contrôleurs aériens, d’autant que l’administration Trump, appuyée par Elon Musk et le mouvement DOGE, a imposé d’importantes coupes budgétaires à la FAA.
Ces incidents ravivent de vives inquiétudes quant à la sécurité aérienne aux États-Unis, alors que plusieurs catastrophes majeures ont marqué le début du mandat de Trump. Parmi elles: la collision meurtrière du 29 janvier entre un avion régional de PSA Airlines et un hélicoptère militaire au-dessus du Potomac, qui a fait 67 morts; le crash d’un jet médical à Philadelphie le 31 janvier, causant huit décès; l’accident d’un vol de Bering Air en Alaska le 6 février, avec dix victimes; et la collision sur le tarmac de l’aéroport de Scottsdale, en Arizona, le 10 février, qui a fait un mort.