







Donald Trump a récemment publié un message sur son réseau social Truth Social, affirmant que le Canada devra verser 61 milliards de dollars pour intégrer ce qu’il appelle «notre fabuleux système Golden Dome», un système de défense dont le coût total serait de 175 milliards pour les États-Unis.
Trump a saisi l’occasion de cette publication pour raviver son discours récurrent selon lequel le Canada pourrait un jour devenir le 51e État des États-Unis.
Trump a entamé son message sur Truth Social en déclarant: «J’ai dit au Canada, qui souhaite vivement faire partie de notre fabuleux système Golden Dome, que cela coûterait 61 milliards de dollars».
Le président américain, qui a récemment annoncé ce projet de système de défense inspiré de l’Iron Dome israélien, a précisé que ce coût ne s’appliquerait que «s’ils restent une nation séparée, mais inégale».
Trump n’a pas manqué de narguer une fois de plus le Canada en affirmant que «mais cela ne coûtera ZÉRO DOLLARS s’ils deviennent notre cher 51e État», ajoutant que le pays serait actuellement en train d’examiner cette possibilité: «Ils étudient l’offre!».
Interrogé à ce sujet lors d’une entrevue à CBC, le premier ministre canadien Mark Carney, alors qu’un de ses porte-parole avait souligné que le Canada et les États-Unis demeurent des partenaires en matière de défense nord-américaine, notamment via le NORAD, a tenu à réaffirmer sa volonté de réduire la dépendance du Canada envers les États-Unis.
En précisant qu’il travaille à faire rejoindre le pays à l’initiative ReArm Europe, un engagement qu’il espère officialiser d’ici la fête du Canada, le 1er juillet. Rappelons également que lors de sa visite à la Maison-Blanche, Carney avait déclaré que le Canada ne deviendrait jamais le 51e État américain et que le pays n’était pas à vendre.
Que fera Mark Carney?
Rejoindra-t-il Trump sous le Golden Dome?
Le souhait du président des États-Unis de s’imposer comme médiateur dans le conflit entre l’Ukraine et la Russie était déjà largement tourné en ridicule depuis plusieurs semaines, et cette ambition semble aujourd’hui complètement discréditée.
Après que sa déclaration récente qualifiant Poutine de «fou» a été moquée par les médias russes, la réplique du Kremlin le décrivant comme émotionnel illustre de manière brutale la perte de contrôle de Trump sur des négociations qu’il pensait encore maîtriser.
Trump, qui tente depuis même avant son arrivée au pouvoir de négocier un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, affirmant durant sa campagne que la guerre prendrait fin dès son premier jour en fonction, semble aujourd’hui pris de court par l’absence totale de volonté de la Russie, et de Poutine en particulier, de s’engager sérieusement dans un processus de résolution du conflit.
Au lieu de tendre vers la diplomatie, Poutine a plutôt intensifié les hostilités en lançant sur l’Ukraine certaines des frappes les plus puissantes depuis le début de l’invasion.
Ces actions ont récemment provoqué une violente réaction de Trump sur Truth Social, où il a déclaré ne pas comprendre ce qui avait pris Poutine pour agir de la sorte, allant jusqu’à affirmer que ce dernier était «devenu complètement FOU».
Trump en a remis une couche dans une autre publication, affirmant que Poutine jouait avec le feu en déclarant aussi: «Ce que Vladimir Poutine ne réalise pas, c’est que sans moi, beaucoup de choses vraiment mauvaises seraient déjà arrivées à la Russie, et je veux dire VRAIMENT MAUVAISES». Cette sortie n’a pas tardé à susciter des réactions vives de la part des médias russes ainsi que du Kremlin.
Selon la BBC, le Kremlin a qualifié la réaction de Trump de «surcharge émotionnelle» et a affirmé qu’il était «mal informé sur l’Ukraine». Trump a déclaré accorder deux semaines à Poutine pour démontrer son sérieux quant à la paix en Ukraine, faute de quoi il envisagerait (peut-être) des mesures punitives contre la Russie.
Les médias d’État russes, comme RT, se moquent ouvertement du président américain, ridiculisant ses menaces envers Moscou et soulignant son ton alarmiste, allant jusqu’à suggérer qu’il pourrait se contredire dès le lendemain.
Pendant ce temps, confrontée à l’absence d’aide américaine, l’Ukraine a resserré ses liens militaires avec l’Europe et vient de conclure un accord de sécurité avec l’Allemagne.
Ce partenariat prévoit un soutien à long terme, incluant la livraison d’armes sophistiquées et, possiblement, de missiles de longue portée dans le but de renforcer la défense du pays face à la Russie en élargissant ses capacités offensives et en assurant un appui durable de Berlin.
À l’invitation du premier ministre Mark Carney, le roi Charles a ouvert la 45e session du Parlement canadien et prononcé le discours du trône, devenant le premier monarque à poser ce geste depuis sa mère, la reine Elizabeth II, en 1977.
Cette visite s’est déroulée dans un climat singulier, marqué par les tensions provoquées par le président américain Donald Trump, qui a récemment exprimé son souhait d’intégrer le Canada comme 51e État des États-Unis.
Le roi Charles a ouvert son discours par des remarques personnelles, exprimant son attachement profond au Canada et a salué l’identité unique du Canada, reconnue à l’échelle mondiale, soulignant la fierté nationale, l’unité et l’espoir qui animent le pays.
Le roi Charles a rappelé qu’il en était à sa 20e visite au Canada, affirmant qu’à chaque passage, un peu plus de ce pays entrait en lui, jusque dans son cœur.
Il a également reconnu les territoires non cédés des Premières Nations, soulignant l’importance du respect et de la réconciliation, une reconnaissance explicite et sans précédent dans le cadre d’un discours officiel de la monarchie au Canada.
Le roi Charles a ensuite rappelé que le Canada, tout comme le reste du monde, faisait face à une nouvelle réalité marquée par des bouleversements profonds.
En reprenant les paroles du premier ministre Mark Carney, il a souligné que le pays vit une transformation sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale, une période charnière qui permet aux Canadiens de se réinventer, de nourrir de grandes ambitions et de poser des gestes audacieux, en tant que nation libre, tout en forgeant de nouvelles alliances à l’échelle mondiale fondées sur ses valeurs distinctives.
Conformément à la tradition présidentielle, Donald Trump a prononcé un discours devant les cadets fraîchement diplômés de l’académie militaire de West Point.
Mais ce qui devait être un discours solennel, conformément à la tradition, a rapidement dévié de son cadre habituel: Trump s’est embarqué dans une longue tirade sur les «femmes trophées», un passage largement jugé étrange et particulièrement inapproprié par de nombreux observateurs.
Alors que le président partageait ses réflexions sur la carrière professionnelle du magnat de l’immobilier William Levitt, selon HuffPost et USA Today, Donald Trump a dévié de manière embarrassante vers la vie personnelle de ce dernier.
Il a affirmé que Levitt avait divorcé pour épouser une «femme trophée», ajoutant que «ça ne s’était pas très bien terminé pour lui».
Donald Trump, à l’approche de ses 79 ans, toujours marié à sa troisième épouse Melania Trump, 55 ans, mais dont l’absence remarquée depuis le début de son second mandat ne cesse d’alimenter les commentaires, a poursuivi en livrant aux cadets son point de vue très personnel sur les «femmes trophées».
Un moment qui a, sans surprise, suscité un certain malaise: «Je dois vous dire que beaucoup d’épouses trophées, ça ne fonctionne pas.»
Trump a conclu cette anecdote très personnelle sur feu William Levitt en déclarant: «Mais ça l’a rendu heureux, au moins pendant un certain temps», ajoutant ensuite que l’homme avait fini par se remarier avec une autre femme!
Un incident filmé à l’arrivée de l’avion présidentiel au Vietnam, lors de la visite officielle d’Emmanuel Macron accompagné de son épouse, a rapidement fait le tour du monde.
Sur les images, nombreux sont ceux qui accusent la Première dame d’avoir poussé, voire giflé le président français.
L’incident s’est produit quelques instants après l’ouverture des portes de l’avion. Sur les images, on voit le président Macron en train de parler avec une personne, dont l’identité est masquée par l’angle de la caméra, située à sa droite.
Soudain, un bras vêtu d’une manche rouge semble pousser le président français au visage. Macron recule légèrement, puis, réalisant que la porte de l’avion est désormais visible par les caméras et les médias, adresse un salut de la main.
Quelques instants plus tard, il est révélé que c’est la Première dame, Brigitte Macron, vêtue d’un veston rouge, qui est à l’origine de cet incident insolite capté par les médias. Le couple présidentiel descend ensuite les marches de l’avion, visiblement empreint d’un certain malaise.
Les images, décrites par certains comme une poussée et par d’autres comme une gifle en plein visage du président, ont rapidement fait le tour du monde, alimentant de nombreuses spéculations sur une éventuelle querelle au sein du couple présidentiel français.
Amplement interrogé sur l’incident, Emmanuel Macron a assuré, selon l’Associated Press, qu’il ne s’agissait que d’un simple jeu, ajoutant qu’il plaisantait simplement avec son épouse: «Nous nous disputons […] en plaisantant avec ma femme».