










Quelques heures avant de publier sur X qu’il regrettait ses actions à l’encontre de Donald Trump, Elon Musk aurait eu une conversation téléphonique avec l’ancien président, selon CNN.
Ce rapprochement intervient après une confrontation publique majeure entre les deux hommes, survenue peu après le départ de Musk de l’administration Trump.
Dans un message depuis supprimé, le milliardaire avait notamment accusé Trump en affirmant que son nom figurait dans des dossiers classifiés liés à Jeffrey Epstein, ce qui, selon lui, justifiait les efforts de son administration pour empêcher leur divulgation au public.
Après avoir supprimé la majorité de ses messages, Elon Musk a déclaré:
«Je regrette certains de mes messages sur le président @realDonaldTrump la semaine dernière. Ils sont allés trop loin.»
Selon CNN, l’appel entre le président et le milliardaire aurait eu lieu sous la supervision de certains membres de la Maison-Blanche, notamment la cheffe de cabinet Susie Wiles. et le vice-président JD Vance.
Cette brève conversation téléphonique survient peu après que Trump a été interrogé sur une éventuelle reprise de contact avec Musk, à quoi il avait répondu que ce dernier cherchait à le joindre, mais qu’il n’avait aucune intention de lui parler dans l’immédiat.
Il reste incertain que leur relation revienne à ce qu’elle était avant cet épisode tendu, mais une forme de paix semble s’être installée, notamment avec les excuses publiques de Musk sur X. Les récentes menaces de Trump visant les activités commerciales du milliardaire semblent d’ailleurs avoir eu l’effet escompté, incitant Musk à mettre un terme à ses critiques envers le président.
RFK Jr., tête des Santé et services sociaux et figure controversée en matière de vaccination, a fait part de son intention de renvoyer les 17 membres du comité consultatif d’experts sur les vaccins dans un article d’opinion relayé par CNN.
Pour appuyer sa décision, Kennedy a formulé dans son article d’opinion publié dans le Wall Street Journal une série d’accusations mettant en cause l’intégrité et l’impartialité des membres du comité.
Dans ce geste sans précédent, il a aussi annoncé vouloir les remplacer par des conseillers de son propre choix. Ce remplacement doit se faire rapidement, puisque le comité est censé tenir une réunion importante fin juin pour discuter des vaccinations contre notamment, le VRS, la grippe, le VPH, la méningite et la COVID-19.
Ce congédiement survient quelques jours après que le secrétaire américain à la Santé a modifié le calendrier vaccinal pour les enfants et les femmes enceintes, en retirant notamment les vaccins contre la COVID-19 de la liste des vaccins recommandés.
Cette décision, prise sans l’avis habituel du comité consultatif, a suscité de vives critiques de la part d’experts en immunologie.
Dans son article d’opinion, Kennedy accuse notamment les membres du comité, nommés selon lui par Joe Biden peu avant la fin de son mandat, d’être «en proie à des conflits d’intérêts» «plagued with conflicts of interest», ce qui justifierait leur renvoi.
Toujours selon CNN, au moins un des membres aurait appris sa mise à pied en même temps que le grand public, lors de la publication du texte dans le Wall Street Journal.
Depuis, RFK Jr. a choisi plusieurs des membres qui composeront sa nouvelle équipe de choc en matière de vaccins…
Joseph R. Hibbeln, Martin Kulldorff, Retsef Levi, Robert W. Malone, Cody Meissner, James Pagano, Vicky Pebsworth et Michael A. Ross ont été nommés au comité. Certains de ces nouveaux membres sont des proches alliés de Kennedy et plusieurs ont émis des opinions antivaccins dans le passé.
Donald Trump a lancé un avertissement controversé à Elon Musk lors d’une entrevue accordée à NBC News, affirmant que le milliardaire subirait de lourdes conséquences s’il décidait de financer des candidats démocrates opposés au choix républicain de Trump.
La rupture entre les deux hommes, marquée par le passage de Musk d’allié à adversaire, a été aussi intense que publique.
Selon NBC News, le président a clairement affirmé qu’il n’avait aucune intention de renouer des liens avec Musk et que, si ce dernier cherchait à se venger sur le plan politique, il en subirait les conséquences «S’il fait ça» «If he does that».
Trump a également affirmé que Musk, s’était montré «irrespectueux envers la fonction présidentielle» «Disrespectful to the office of the President».
Au plus fort de ses attaques, Musk a lancé une accusation percutante, laissant entendre que les documents classifiés sur Jeffrey Epstein n’avaient pas été publiés parce qu’ils mentionnaient le nom de Donald Trump.
Il reprochait également à ce dernier son ingratitude, affirmant dans un message désormais supprimé sur X que, sans lui, et ses millions investis pour soutenir sa campagne: «Trump aurait perdu l’élection» «Trump would have lost the election».
Bien que Musk ait calmé ses critiques sur son réseau social X en supprimant la majorité de ses attaques virulentes contre Trump, il a tout de même laissé en ligne un sondage demandant à ses abonnés s’il était temps de créer un nouveau parti politique aux États-Unis. Face aux avertissements sévères de Trump, ce geste semble avoir été perçu comme un message que l’ancien président prend très au sérieux.
Le spectaculaire revirement dans la relation entre le milliardaire Elon Musk et le président américain Donald Trump, suivi en temps réel sur les réseaux sociaux, aurait coûté une véritable fortune à Musk et à ses entreprises, en particulier à Tesla.
L’homme le plus riche du monde aurait essuyé de lourdes pertes dans les heures ayant suivi sa dispute avec Donald Trump, alors que le Daily Mail rapporte une chute de 34 milliards de dollars de sa fortune personnelle.
Cette chute spectaculaire survient alors que Musk multipliait les attaques contre le président sur X.
Musk appelait notamment à la création d’un nouveau parti politique, menaçait de retirer les Dragon Spacecraft de SpaceX si ses contrats gouvernementaux étaient annulés, validait les appels à la destitution de Trump et insinuait que les Epstein Files restaient secrets parce que le nom de Trump y figurait.
La chute des actions de Tesla se déroulait en temps réel, au rythme des attaques de Musk et des contre-attaques de Trump, ce dernier affirmait avoir écarté de son poste dans l’administration parce qu’il devenait de plus en plus difficile à supporter. Cette rupture aurait été précipitée, selon Trump, par le dépôt de son projet de loi visant à éliminer les mandats pour véhicules électriques, une mesure allant à l’encontre des intérêts de Tesla ce qui aurait rendu Musk en colère.
Qualifiant Musk de «fou», Trump a déclenché une nouvelle vague de réactions de la part du milliardaire répondant de manière énigmatique que Trump n’aurait jamais remporté l’élection sans son aide.
En une seule journée, l’action a chuté de près de 15%, faisant fondre la valeur boursière de Tesla d’environ 150 milliards de dollars. Une dégringolade qui laisse planer une question évidente: son incursion en politique valait-elle vraiment le coup?
Depuis la Maison-Blanche, Donald Trump a réclamé l’ouverture d’une enquête visant les actions de l’administration Biden et de l’ancien président, portant sur l’état cognitif de son prédécesseur joe Biden lorsqu’il était encore en fonction.
Selon Trump, des signes évidents de déclin mental auraient rendu Joe Biden inapte à exercer ses fonctions présidentielles, une réalité que son administration aurait volontairement cachée.
Trump va jusqu’à affirmer que tous les documents signés officiellement durant ce mandat l’auraient été par des membres de l’entourage de Biden à l’aide du le stylo automatique «autopen» présidentiel, sans le consentement réel de l’ancien président.
Cette offensive survient alors que l’ancien président Biden lutte contre un cancer agressif de la prostate, diagnostiqué il y a quelques semaines,au même moment où un livre particulièrement accablant à son sujet faisait l’objet d’une large promotion sur CNN, dont l’un des coauteurs n’est autre que le présentateur vedette Jake Tapper.
Mais loin de se laisser intimider par Trump et ses détracteurs, Joe Biden a fermement répliqué, qualifiant l’attaque de «ridicule et mensongère».
Avec sa réponse, Biden entend faire passer un message sans équivoque:
«Soyons clairs: j’ai pris les décisions pendant ma présidence.»
«J’ai pris les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations», a déclaré l’ancien président dans un communiqué officiel.
Selon CNN, dans sa note officielle, le président Trump demande que l’enquête s’intéresse à toute tentative, organisée ou non, visant à cacher au public des informations sur la santé mentale et physique de Joe Biden.
Il souhaite aussi que soient examinés d’éventuels accords entre ses anciens collaborateurs pour faire passer, de manière coordonnée et mensongère, certaines vidéos montrant ses difficultés cognitives comme étant truquées.