











La résidence du gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, a été visée par une attaque violente dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril, alors que le gouverneur, son épouse, leurs quatre enfants, leurs deux chiens et une famille invitée se trouvaient à l’intérieur, endormis au moment des faits.
L’incident est survenu à l’occasion de la première nuit de Pessa’h, une fête juive célébrée plus tôt dans la soirée.
Cody A. Balmer, un homme de 38 ans, a récemment été arrêté et inculpé pour avoir planifié et mené cette attaque.
Selon les autorités, l’individu aurait reconnu avoir été motivé par une haine profonde envers le gouverneur. Il aurait escaladé la clôture entourant la résidence officielle, brisé deux fenêtres à l’aide d’un marteau, puis lancé deux cocktails Molotov à l’intérieur.
Le feu s’est rapidement propagé, provoquant d’importants dégâts dans une section de la maison, heureusement éloignée de la zone où dormaient les occupants.
L’attaque, survenue vers 2h du matin, a eu lieu alors que tous les occupants de la résidence dormaient. Grâce à la présence de policiers de l’État chargés de la sécurité du gouverneur, une opération d’évacuation a pu être lancée rapidement, permettant de mettre en sécurité l’ensemble des résidents. Dans le même temps, des recherches ont été entamées pour retrouver l’auteur de l’attaque, qui était parvenu à échapper à la surveillance.
L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de prévenir de justesse une tragédie. Bien qu’aucune blessure n’ait été rapportée, une partie de la résidence a subi d’importants dommages matériels, et les circonstances de l’attaque témoignent clairement de la gravité des intentions de l’auteur.
Selon les forces de l’ordre, Balmer serait resté quelques minutes à l’intérieur de la propriété avant d’y déclencher l’incendie. Quelques heures après l’attaque, il s’est présenté de lui-même aux autorités, livrant lors de son interrogatoire des détails précis sur la planification de son geste, corroborés par les images de vidéosurveillance. Il n’a toutefois fourni aucune explication quant à ses motivations.
Selon les enquêteurs, les images de vidéosurveillance montrent Balmer escaladant la clôture, puis se dirigeant vers les fenêtres situées sur le côté sud de la résidence, qu’il brise à l’aide d’un marteau. Lors de son interrogatoire, il aurait également admis que, s’il avait trouvé Josh Shapiro à l’intérieur, il l’aurait agressé avec son marteau dans le but de le tuer.
Lors d’une conférence de presse tenue devant sa résidence endommagée par l’incendie, le gouverneur Josh Shapiro a réagi avec fermeté, affirmant que cette attaque ne ferait que renforcer sa détermination à accomplir son travail. Il a déclaré que si l’auteur de l’agression cherchait à l’intimider, il avait échoué.
Balmer fait désormais face à de multiples chefs d’accusation, dont tentative d’homicide criminel, incendie criminel aggravé, cambriolage et terrorisme.
Lors de la visite du président salvadorien Nayib Bukele à la Maison-Blanche le 14 avril, lui et Donald Trump se sont renvoyé la responsabilité concernant le renvoi, par erreur, d’un migrant dans une prison controversée au Salvador.
Kilmar Abrego Garcia, un résident du Maryland, a été déporté par erreur dans une prison controversée au Salvador, en dépit d’une décision de la Cour suprême qui exigeait de l’administration Trump qu’elle facilite son retour, un jugement ayant interdit son expulsion pour des raisons de sécurité.
La rencontre entre Donald Trump et le président salvadorien aurait pu être l’occasion idéale de corriger l’erreur commise par l’administration Trump dans le dossier de Garcia. Cependant, les deux dirigeants ont plutôt choisi de se renvoyer la responsabilité quant à qui détient le pouvoir de statuer sur la liberté de cet homme. Pire, ils semblaient amusés de la situation.
Donald Trump a admis qu’une erreur administrative avait été commise dans l’expulsion de Garcia, mais a affirmé que son administration avait respecté la décision de la Cour suprême en supprimant les barrières juridiques ou logistiques du côté américain.
Selon lui, le retour de Garcia dépend désormais exclusivement des autorités salvadoriennes, écartant toute démarche diplomatique pour le rapatrier.
Le président salvadorien Nayib Bukele a déclaré qu’il ne faciliterait pas le retour de Kilmar Abrego Garcia aux États-Unis, malgré l’injonction de la Cour suprême américaine.
Il a même affirmé «ne pas avoir le pouvoir» légal de le renvoyer, qualifiant Garcia de «terroriste» et rejetant toute opération de retour clandestin.
Les accusations de terrorisme portées contre Kilmar Abrego Garcia par l’administration Trump et le président salvadorien Nayib Bukele ne reposent sur aucune preuve concrète. Bien que des allégations de liens avec le gang MS-13 aient été avancées, aucune charge criminelle n’a jamais été retenue contre lui aux États-Unis ni au Salvador.
Rappelons que la Cour suprême a récemment ordonné à l’administration Trump de faciliter le retour de Kilmar Abrego Garcia, expulsé illégalement vers le Salvador, estimant que cette expulsion violait une décision antérieure le protégeant.
Depuis, l’administration cherche à se soustraire à cette obligation, en jouant notamment sur l’interprétation du mot «faciliter».
Rappelons qu’Abrego Garcia, entré illégalement aux États-Unis vers 2011, avait obtenu une exception à son expulsion vers un pays précis en raison des dangers pesant sur sa vie, une décision rendue en 2019 après examen des preuves par un juge de l’immigration. Ce dernier avait conclu que Garcia ne pouvait pas être expulsé, car il était la cible d’un gang dans son pays d’origine, le Salvador.
L’avenir de Garcia demeure incertain, et il reste à voir comment la Cour suprême réagira face à l’inaction persistante de l’administration Trump dans cette affaire.
La chanteuse Katy Perry a réalisé avec succès un rêve qu’elle nourrissait depuis 15 ans, en participant à son tout premier voyage dans l’espace aux côtés d’un équipage entièrement féminin de Blue Origin.
La star a partagé son expérience sur Instagram, offrant à ses fans un aperçu des installations et de la capsule à bord de laquelle elle allait embarquer.
Perry a exprimé sa grande fierté de vivre cette aventure aux côtés de cinq femmes exceptionnelles et inspirantes, dont Lauren Sánchez, la fiancée du milliardaire Jeff Bezos, soulignant qu’elles formaient ensemble le tout premier équipage spatial entièrement féminin.
Une heure avant son décollage à bord de la fusée Blue Origin, Katy Perry a partagé une vidéo dans laquelle elle exprimait une profonde émotion, affirmant qu’elle n’avait jamais ressenti un tel mélange d’excitation et d’amour intérieur.
Dans son message, elle explique qu’on ne prend pleinement conscience de l’amour et des émotions que l’on porte en soi qu’au moment où l’on s’apprête à vivre une expérience aussi marquante que le décollage.
La star a également qualifié cette expérience d’historique, soulignant qu’il s’agissait de la toute première fois qu’un équipage entièrement féminin se rendait ensemble dans l’espace, à bord de la mission New Shepard NS-31, lancée le 14 avril.
Perry a également partagé une vidéo dans laquelle elle présente la capsule d’entraînement utilisée par elle et les autres membres de l’équipage avant le vol. On y aperçoit un siège avec son nom brodé, et la chanteuse y exprime son désir de chanter dans l’espace.
Quelques heures après cet événement exceptionnel, la chanteuse n’avait toujours rien publié sur Instagram au sujet de son expérience.
Toutefois, on a pu l’entendre lors de la retransmission en direct de la mission, à son retour sur Terre.
Visiblement émue, elle est apparue sortant de la capsule, embrassant le sol avec une fleur marguerite à la main. Sa fille de 4 ans, Daisy Dove Bloom, était présente sur place pour assister à la fois au décollage et à l’atterrissage.
La chanteuse a expliqué avoir choisi d’interpréter What a Wonderful World dans l’espace plutôt qu’une de ses propres chansons, estimant que ce moment ne devait pas être centré sur elle, mais sur une énergie collective, sur l’humanité dans son ensemble, et sur la beauté du monde.