







Malgré une hausse de plus de 7% des ventes mondiales de véhicules électriques, Tesla a enregistré un recul de 13% de ses propres ventes par rapport à la même période l’an dernier, entraînant un effondrement de ses bénéfices, en chute libre de 71% au premier trimestre 2025.
Une baisse majoritairement attribuée aux vives controverses entourant Elon Musk, notamment son engagement politique américaine aux côtés de Trump avec le DOGE, ses propos et gestes controversés et sa proximité avec l’extrême droite.
Ce revers majeur a poussé le PDG à annoncer aux investisseurs de Tesla qu’il allait prendre un certain recul par rapport au DOGE dès le mois prochain, afin de recentrer une partie de son attention sur l’entreprise de véhicules électriques.
Elon Musk a toutefois affirmé ne pas avoir l’intention de se retirer complètement du DOGE, précisant qu’il restera fortement impliqué au sein du département sous l’administration Trump jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump.
Les déclarations et comportements erratiques d’Elon Musk ont manifestement rebuté une partie de la clientèle de Tesla qui était déjà fragilisée par la montée en puissance de concurrents dans le secteur des véhicules électriques.
L’entreprise doit désormais faire face aux tarifs douaniers imposés par Donald Trump, ce qui complique encore davantage sa situation.
En plus d’avoir tenté de rassurer les investisseurs sur son implication renouvelée dans l’entreprise, Elon Musk a également cherché à les apaiser quant à sa position sur les tarifs douaniers, affirmant plaider en faveur d’une réduction.
Il a toutefois précisé que, en fin de compte, les décisions reviennent au président.
Le plan de paix proposé par l’administration Trump s’est rapidement effondré, l’Ukraine l’ayant fermement rejeté en raison de son orientation ouvertement favorable à la Russie, notamment en entérinant le contrôle russe sur les territoires occupés depuis trois ans, en reconnaissant l’annexion de la Crimée et en interdisant toute future adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
Cette initiative, présentée par les États-Unis, illustre une fois de plus l’alignement problématique de la politique étrangère de Trump avec les intérêts du Kremlin, au détriment de l’Ukraine.
Zelensky a d’ailleurs été très clair quant à la position de l’Ukraine sur son intégrité territoriale:
«L’Ukraine ne reconnaîtra pas légalement l’occupation de la Crimée».
Zelensky a ensuite ajouté: «Il n’y a rien à discuter à ce sujet».
Cette déclaration a visiblement irrité Donald Trump, qui a cité Zelensky dans un message publié sur Truth Social, l’accusant de ne plus avoir «aucune carte en main» et affirmant que la Crimée «a été perdue il y a des années».
L’administration Trump, par la voix du vice-président JD Vance et du secrétaire d’État Marco Rubio, a d’ailleurs menacé de se retirer des négociations de paix si l’Ukraine persistait à rejeter sa proposition.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé que l’Ukraine n’engagerait des négociations de paix avec la Russie qu’après l’établissement d’un cessez-le-feu complet.
Harvard a intenté une action en justice contre l’administration Trump, quelques jours après l’annonce par le gouvernement fédéral du gel de 2,2 milliards de dollars de subventions qui lui étaient destinées.
Cette action en justice intervient après que l’administration Trump a décidé de geler les financements fédéraux, en réaction au refus de l’université de se soumettre à une série d’exigences. Selon Harvard, ces mesures, présentées comme des réformes contre l’antisémitisme sur les campus, constitueraient en réalité un abus de pouvoir déguisé.
Dans sa plainte, Harvard accuse l’administration Trump de masquer, sous couvert de préoccupations liées à l’antisémitisme, une volonté d’accroître son emprise sur l’université, allant ainsi au-delà des limites de son autorité gouvernementale sur un établissement privé.
Elle affirme par ailleurs que le gouvernement ne parvient pas à établir de lien logique entre ces préoccupations et le gel des projets de recherche.
Elle reproche ainsi au gouvernement de nuire gravement à la recherche dans des domaines cruciaux tels que la médecine, la science et la technologie, des secteurs que l’université juge essentiels pour sauver des vies, assurer la sécurité nationale et préserver le leadership mondial des États-Unis.
Rappelons que parmi les exigences adressées par l’administration Trump à l’université figuraient la suppression des programmes de diversité, équité et inclusion (DEI), l’instauration d’une sélection basée uniquement sur le mérite, des restrictions visant les étudiants internationaux, l’interdiction des groupes pro-palestiniens, une collaboration accrue avec les services d’immigration, ainsi que l’interdiction du port du masque lors des manifestations sur le campus.
Harvard a ensuite annoncé son refus de se plier à cette série d’exigences formulées par l’administration Trump. En réponse, Donald Trump a immédiatement répliqué en gelant plus de 2 milliards de dollars de financements fédéraux et de contrats destinés à l’université, menaçant également de lui retirer son statut d’exonération fiscale.
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, déjà au cœur d’une controverse pour avoir divulgué des informations sensibles et classifiées sur une attaque militaire imminente au Yémen dans un groupe Signal réunissant plusieurs membres de l’administration Trump, dont le vice-président JD Vance, ainsi qu’un journaliste de The Atlantic ajouté par erreur, fait à nouveau scandale.
De nouvelles révélations du New York Times indiquent qu’il aurait partagé les mêmes informations dans un second groupe Signal, cette fois composé de son épouse, de membres de sa famille, de son avocat et de ses assistants personnels.
Ces messages, que Pete Hegseth aurait d’abord reçus du général Michael Erik Kurilla, commandant du U.S. Central Command, par l’intermédiaire d’un système sécurisé du gouvernement américain, contenaient des informations précises sur les frappes menées en mars contre les rebelles houthis, au Yémen.
Selon NBC News, le secrétaire à la Défense aurait finalement transmis ces informations depuis son téléphone personnel à deux groupes de discussion sur Signal, et non un seul comme initialement rapporté, et ce malgré l’avertissement clair d’un de ses assistants qui lui avait déconseillé de partager des données classifiées via un système de communication non sécurisé.
L’ancien animateur de Fox & Friends Weekend a nié avoir partagé des informations classifiées dans ces groupes de discussion, tout en reconnaissant l’existence d’un second groupe Signal.
Il a rejeté les accusations au départs, affirmant que les médias relayent de vieilles informations fournies, selon lui, par d’anciens employés mécontents.
Hegseth, avec le soutien de Donald Trump, continue pour l’instant de résister à la controverse, malgré les appels à sa démission.
Parmi eux, le représentant républicain Don Bacon, qui a qualifié l’existence de ce second groupe Signal de «totalement inacceptable».