Quand deux présidents s’amusent du sort d’un innocent déporté illégalement

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Agacé par ses questions sur Kilmar Abrego Garcia, Trump devient agressif avec Kaitlan Collins de CNN

Alors que Trump répondait aux questions des journalistes présents dans le bureau ovale, lors de la visite du président du Salvador, il s’est emporté contre la journaliste de CNN Kaitlan Collins.

CNN anchor Kaitlan Collins was forced to re-live her Monday afternoon dressing-down at the hands of President Donald Trump just hours later on her own show.

The Daily Beast (@thedailybeast.bsky.social) 2025-04-15T03:38:12.447Z

Collins cherchait à obtenir des explications claires sur les décisions prises à propos de Kilmar Abrego Garcia, un homme expulsé par erreur par l’administration Trump vers une super-prison au Salvador.

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Alors que la journaliste interrogeait Trump sur son intention d’aider à rapatrier l’homme que son administration admettait avoir expulsé par erreur au Salvador, il a d’abord délégué la réponse à Pam Bondi. Bondi a affirmé que Garcia faisait partie d’un gang criminel, une déclaration contredite par plusieurs sources. Trump l’a ensuite complimentée pour son bon travail.

Puis, interrompant Kaitlan Collins en pleine question, il a sollicité Stephen Miller pour répondre à celle de CNN, justifiant son geste en déclarant que «Ils demandent toujours avec un biais parce qu’ils sont biaisés parce qu’ils ne savent pas ce qui se passe», ajoutant que c’était précisément pour cela que plus «personne ne les écoutait».

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La journaliste a reformulé sa question en rappelant que Trump aurait déclaré, à bord de l’Air Force One, qu’il se conformerait à une décision de la Cour suprême ordonnant le retour de la personne concernée, une remarque à laquelle Kaitlan Collins faisait référence, citant les propos tenus par Trump quelques jours plus tôt:

«Si la Cour suprême disait de ramener quelqu’un, je le ferais, je respecte la Cour suprême.»

Plutôt que de répondre à la question, Trump s’est moqué de Kaitlan Collins en lui lançant:

«Pourquoi ne dis-tu pas simplement que c’est merveilleux que nous empêchions les criminels d’entrer dans notre pays, pourquoi ne peux-tu pas simplement dire cela?»

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Trump a reproché à Collins et à CNN de revenir sans cesse sur «les mêmes choses», ajoutant que c’était précisément pour cela que plus personne ne les écoutait et qu’ils avaient perdu toute crédibilité.

L’échange s’est encore envenimé lorsque Trump a invité Stephen Miller à répondre à la question adressée au président du Salvador. Ce dernier avait déjà réagi en demandant à la journaliste de CNN si, à l’inverse, elle s’attendrait à ce qu’il fasse passer un «criminel» clandestinement aux États-Unis, une allusion directe à Garcia, qualifiant la question de complètement absurde, alors qu’il était question d’une éventuelle aide au retour du migrant expulsé par erreur.

Miller a soutenu que Garcia était un citoyen salvadorien et a qualifié d’arrogante l’idée qu’un média américain puisse suggérer comment le Salvador devrait gérer ses propres ressortissants.

Ce n’est pas la seule attaque qu’ont essuyée CNN et Kaitlan Collins lors de la visite du président salvadorien. Alors que celui-ci posait une question à Donald Trump en s’interrogeant sur le silence des médias, Trump a rétorqué en pointant la journaliste de CNN, affirmant que c’était parce que les médias étaient des «fake news» comme CNN et qu’ils n’aimaient pas diffuser de bonnes nouvelles, ajoutant: «Je pense qu’ils détestent notre pays».

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De retour en studio, Dana Bash de CNN a tenu à rétablir les faits face à la déclaration choquante de Trump, en précisant que cela devrait aller de soi, mais qu’il fallait le dire clairement:

«Nous avons entendu le président Trump déclarer dans le Bureau ovale que CNN détestait notre pays. CNN ne déteste pas notre pays.»

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Dana Bash a conclu sur le sujet en rappelant qu’elle travaillait pour CNN depuis 32 ans, et en interprétant les propos de Trump comme une stratégie rhétorique, déclarant: «Je vois un procédé rhétorique dans sa tentative de dire une telle chose.»

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C’est la guerre entre Trump, Harvard et Obama

Quelques heures après qu’Harvard a annoncé son refus de se conformer à une série de demandes de l’administration Trump, Donald Trump a répliqué en annonçant le gel de plus de deux milliards de dollars de fonds fédéraux et contrats destinés à l’université.

Obama's criticism of Trump's "ham-handed" demands could encourage other universities to follow Harvard's example.

The Daily Beast (@thedailybeast.bsky.social) 2025-04-15T14:22:55.271Z

Selon une lettre de l’administration Trump adressée à Harvard, obtenue par le New York Times, la Maison-Blanche exigeait que l’université se conforme à une série de mesures, sous peine de perdre son financement, notamment destiné à la recherche.

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Harvard accuse le gouvernement de dissimuler, derrière certaines de ces exigences liées à la lutte contre l’antisémitisme, une tentative de régulation directe des conditions intellectuelles au sein de l’université.

Le message du président de l’université d’Harvard à l’administration Trump est sans équivoque:

«L’Université ne renoncera ni à son indépendance ni à ses droits constitutionnels.»

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Il a également déclaré: «Aucun gouvernement, quel que soit le parti au pouvoir, ne devrait dicter ce que les universités privées peuvent enseigner, qui elles peuvent admettre ou recruter, ni les domaines de recherche qu’elles peuvent explorer.»

Cette déclaration ferme a été rapidement applaudie par l’ancien président Barack Obama, lui-même diplômé de la réputée faculté de droit de Harvard. Il a qualifié les tentatives de l’administration Trump de contrôler la liberté académique d’«illégales et maladroites».

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Obama a exprimé l’espoir que la décision prise par Harvard serve d’exemple et encourage d’autres universités et institutions à suivre la même voie.

Les universités américaines sont confrontées à des pressions de l’administration Trump, accusée de s’en prendre aux principes fondamentaux d’une société démocratique, tels que la liberté d’expression, d’association et la liberté académique. Cette tentative a été dénoncée dans une lettre signée par près de 900 institutions, dont des membres du corps professoral de Yale, selon The Guardian.

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Les exigences de Trump incluaient notamment que l’université supprime ses programmes de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), modifie ses politiques d’admission pour les baser uniquement sur le mérite, restreigne l’admission des étudiants internationaux jugés hostiles aux valeurs américaines, interdise les groupes étudiants pro-palestiniens, collabore avec les autorités d’immigration et impose une interdiction du port de masques lors des manifestations sur le campus.

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Tentative de meurtre sur le Gouverneur de la Pennsylvanie: le suspect avoue avoir eu l’intention de tuer Josh Shapiro

La résidence du gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, a été visée par une attaque violente dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril, alors que le gouverneur, son épouse, leurs quatre enfants, leurs deux chiens et une famille invitée se trouvaient à l’intérieur, endormis au moment des faits.

L’incident est survenu à l’occasion de la première nuit de Pessa’h, une fête juive célébrée plus tôt dans la soirée.

Police have arrested a Harrisburg man in connection with what they call a “targeted attack” that caused a fire that heavily damaged the Pennsylvania governor’s residence early Sunday morning as Gov. Josh Shapiro and his family slept inside.

Pennsylvania Capital-Star (@penncapital-star.com) 2025-04-13T23:10:19.935Z

Cody A. Balmer, un homme de 38 ans, a récemment été arrêté et inculpé pour avoir planifié et mené cette attaque.

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Selon les autorités, l’individu aurait reconnu avoir été motivé par une haine profonde envers le gouverneur. Il aurait escaladé la clôture entourant la résidence officielle, brisé deux fenêtres à l’aide d’un marteau, puis lancé deux cocktails Molotov à l’intérieur.

Le feu s’est rapidement propagé, provoquant d’importants dégâts dans une section de la maison, heureusement éloignée de la zone où dormaient les occupants.

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L’attaque, survenue vers 2h du matin, a eu lieu alors que tous les occupants de la résidence dormaient. Grâce à la présence de policiers de l’État chargés de la sécurité du gouverneur, une opération d’évacuation a pu être lancée rapidement, permettant de mettre en sécurité l’ensemble des résidents. Dans le même temps, des recherches ont été entamées pour retrouver l’auteur de l’attaque, qui était parvenu à échapper à la surveillance.

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L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de prévenir de justesse une tragédie. Bien qu’aucune blessure n’ait été rapportée, une partie de la résidence a subi d’importants dommages matériels, et les circonstances de l’attaque témoignent clairement de la gravité des intentions de l’auteur.

Selon les forces de l’ordre, Balmer serait resté quelques minutes à l’intérieur de la propriété avant d’y déclencher l’incendie. Quelques heures après l’attaque, il s’est présenté de lui-même aux autorités, livrant lors de son interrogatoire des détails précis sur la planification de son geste, corroborés par les images de vidéosurveillance. Il n’a toutefois fourni aucune explication quant à ses motivations.

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Selon les enquêteurs, les images de vidéosurveillance montrent Balmer escaladant la clôture, puis se dirigeant vers les fenêtres situées sur le côté sud de la résidence, qu’il brise à l’aide d’un marteau. Lors de son interrogatoire, il aurait également admis que, s’il avait trouvé Josh Shapiro à l’intérieur, il l’aurait agressé avec son marteau dans le but de le tuer.

Lors d’une conférence de presse tenue devant sa résidence endommagée par l’incendie, le gouverneur Josh Shapiro a réagi avec fermeté, affirmant que cette attaque ne ferait que renforcer sa détermination à accomplir son travail. Il a déclaré que si l’auteur de l’agression cherchait à l’intimider, il avait échoué.

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Balmer fait désormais face à de multiples chefs d’accusation, dont tentative d’homicide criminel, incendie criminel aggravé, cambriolage et terrorisme.

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L’homme déporté par erreur ne sera pas rapatrié, affirment le président du Salvador et Trump à la Maison-Blanche

Lors de la visite du président salvadorien Nayib Bukele à la Maison-Blanche le 14 avril, lui et Donald Trump se sont renvoyé la responsabilité concernant le renvoi, par erreur, d’un migrant dans une prison controversée au Salvador.

President Donald Trump and El Salvador’s president, Nayib Bukele, made it clear in a joint meeting that the Maryland man who was wrongly deported won't be returned to the US

CNN (@cnn.com) 2025-04-14T17:34:56.264Z

Kilmar Abrego Garcia, un résident du Maryland, a été déporté par erreur dans une prison controversée au Salvador, en dépit d’une décision de la Cour suprême qui exigeait de l’administration Trump qu’elle facilite son retour, un jugement ayant interdit son expulsion pour des raisons de sécurité.

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La rencontre entre Donald Trump et le président salvadorien aurait pu être l’occasion idéale de corriger l’erreur commise par l’administration Trump dans le dossier de Garcia. Cependant, les deux dirigeants ont plutôt choisi de se renvoyer la responsabilité quant à qui détient le pouvoir de statuer sur la liberté de cet homme. Pire, ils semblaient amusés de la situation.

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Donald Trump a admis qu’une erreur administrative avait été commise dans l’expulsion de Garcia, mais a affirmé que son administration avait respecté la décision de la Cour suprême en supprimant les barrières juridiques ou logistiques du côté américain.

Selon lui, le retour de Garcia dépend désormais exclusivement des autorités salvadoriennes, écartant toute démarche diplomatique pour le rapatrier.

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Le président salvadorien Nayib Bukele a déclaré qu’il ne faciliterait pas le retour de Kilmar Abrego Garcia aux États-Unis, malgré l’injonction de la Cour suprême américaine.

Il a même affirmé «ne pas avoir le pouvoir» légal de le renvoyer, qualifiant Garcia de «terroriste» et rejetant toute opération de retour clandestin.

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Les accusations de terrorisme portées contre Kilmar Abrego Garcia par l’administration Trump et le président salvadorien Nayib Bukele ne reposent sur aucune preuve concrète. Bien que des allégations de liens avec le gang MS-13 aient été avancées, aucune charge criminelle n’a jamais été retenue contre lui aux États-Unis ni au Salvador.

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Rappelons que la Cour suprême a récemment ordonné à l’administration Trump de faciliter le retour de Kilmar Abrego Garcia, expulsé illégalement vers le Salvador, estimant que cette expulsion violait une décision antérieure le protégeant.

Depuis, l’administration cherche à se soustraire à cette obligation, en jouant notamment sur l’interprétation du mot «faciliter».

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Rappelons qu’Abrego Garcia, entré illégalement aux États-Unis vers 2011, avait obtenu une exception à son expulsion vers un pays précis en raison des dangers pesant sur sa vie, une décision rendue en 2019 après examen des preuves par un juge de l’immigration. Ce dernier avait conclu que Garcia ne pouvait pas être expulsé, car il était la cible d’un gang dans son pays d’origine, le Salvador.

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L’avenir de Garcia demeure incertain, et il reste à voir comment la Cour suprême réagira face à l’inaction persistante de l’administration Trump dans cette affaire.

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Katy Perry revient de l’espace et embrasse le sol à son retour

La chanteuse Katy Perry a réalisé avec succès un rêve qu’elle nourrissait depuis 15 ans, en participant à son tout premier voyage dans l’espace aux côtés d’un équipage entièrement féminin de Blue Origin.

Katy Perry kisses the floor after returning from Space.

Pop Base (@popbase.tv) 2025-04-14T15:06:34.721Z

La star a partagé son expérience sur Instagram, offrant à ses fans un aperçu des installations et de la capsule à bord de laquelle elle allait embarquer.

Perry a exprimé sa grande fierté de vivre cette aventure aux côtés de cinq femmes exceptionnelles et inspirantes, dont Lauren Sánchez, la fiancée du milliardaire Jeff Bezos, soulignant qu’elles formaient ensemble le tout premier équipage spatial entièrement féminin.

Une heure avant son décollage à bord de la fusée Blue Origin, Katy Perry a partagé une vidéo dans laquelle elle exprimait une profonde émotion, affirmant qu’elle n’avait jamais ressenti un tel mélange d’excitation et d’amour intérieur.

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Dans son message, elle explique qu’on ne prend pleinement conscience de l’amour et des émotions que l’on porte en soi qu’au moment où l’on s’apprête à vivre une expérience aussi marquante que le décollage.

La star a également qualifié cette expérience d’historique, soulignant qu’il s’agissait de la toute première fois qu’un équipage entièrement féminin se rendait ensemble dans l’espace, à bord de la mission New Shepard NS-31, lancée le 14 avril.

Perry a également partagé une vidéo dans laquelle elle présente la capsule d’entraînement utilisée par elle et les autres membres de l’équipage avant le vol. On y aperçoit un siège avec son nom brodé, et la chanteuse y exprime son désir de chanter dans l’espace.

Quelques heures après cet événement exceptionnel, la chanteuse n’avait toujours rien publié sur Instagram au sujet de son expérience.

CaptureVideoFromSpace

Toutefois, on a pu l’entendre lors de la retransmission en direct de la mission, à son retour sur Terre.

Visiblement émue, elle est apparue sortant de la capsule, embrassant le sol avec une fleur marguerite à la main. Sa fille de 4 ans, Daisy Dove Bloom, était présente sur place pour assister à la fois au décollage et à l’atterrissage.

CaptureVideofromspace

La chanteuse a expliqué avoir choisi d’interpréter What a Wonderful World dans l’espace plutôt qu’une de ses propres chansons, estimant que ce moment ne devait pas être centré sur elle, mais sur une énergie collective, sur l’humanité dans son ensemble, et sur la beauté du monde.