Ce qui est important de savoir aujourd’hui…
Cependant, ce n’est pas la seule entrevue qu’il ait récemment accordée au journaliste. Celle diffusée à la télévision est de courte durée, mais une version plus longue est désormais disponible sur la chaine YouTube du balado Contact.
Retour sur la controverse du Gala des Gémeaux 2022
Pendant cette heure d’entretien, où les deux personnalités revisitent ensemble les hauts et surtout les bas de la carrière du comédien déchu, Guillaume Lemay-Thivierge est revenu sur le Gala des Gémeaux 2022, animé par Véronique Cloutier. Un moment marquant où il est monté sur scène pour livrer un message-choc qui aura eu l’effet d’une bombe.
D’abord, il soutient que ce n’était pas la première fois qu’il montait sur scène de façon impromptue et qu’il avait l’habitude de créer la surprise lorsqu’il remettait des prix.
Motivé par la vengeance
«Arrive le Gala des prix Gémeaux (…), et arrivent les élections aussi, c’est important de le savoir (…) Donc, je me dis: Tiens, tiens, tiens, j’ai passé une période difficile par rapport au vaccin et je vais essayer… je vais essayer de lancer un message comme quoi ça n’a pas de bon sens, ce qui s’est passé, et ceux qui m’ont fait le plus mal… et là, j’avais de la peine encore en moi et j’avais un sentiment de vengeance. Je me suis dit: Je vais aller leur montrer c’est quoi, se faire écoeurer devant les autres. Mais plutôt que de le faire pendant qu’ils ne sont pas là, je vais le faire dans leur face, devant toute notre communauté, et en direct, en plus. C’était un esprit de vengeur, c’était un esprit de borne (…)», témoigne-t-il, en ajoutant qu’il souhaitait également profiter de cette tribune pour encourager les gens à aller voter, tout en admettant avoir dévié du discours qu’il avait pourtant préparé et répété avant le grand moment.
Guillaume s’attaque à une fausse croyance
«Et surtout, ce qui est important de savoir aujourd’hui, parce que là, il y a du recul: c’est faux que les gens n’étaient pas au courant. J’avais averti les personnes clés», affirme Guillaume.
L’animateur lui a alors demandé de qui il parlait lorsqu’il mentionnait les «personnes clés».
«Je ne vais pas les nommer (…) et au niveau de l’animation et au niveau de la réalisation, les gens savaient que j’allais monter sur scène (…) Ce n’était pas une surprise, c’était une surprise de ce que j’allais dire», poursuit l’invité.
«Quand je suis arrivé dans la salle, il y a quelqu’un de la technique qui est venu me voir en me disant: Tu attends qu’il y ait un micro sur scène, merci (…)», raconte-t-il, en guise d’appui.
Une mauvaise idée… mais une leçon pas tout à fait apprise
Guillaume affirme que ce que les gens ont surtout retenu, c’est qu’il était un «bizarre» qui refusait le vaccin, et que la couverture médiatique n’allait que dans un seul sens: celui d’un message jugé incohérent et insensé, laissant croire qu’il n’allait probablement pas bien.
«Mais tu conviendras avec moi que tu es le seul responsable», lance Bureau.
«Absolument, je ne me défilerai jamais. Et ce que je dis aujourd’hui, c’est que ce coup-là n’a pas été une bonne idée (…) Ç’a été une erreur (…)», avoue Lemay-Thivierge, en ajoutant qu’il aurait dû s’en tenir à l’amusement et éviter de laisser la rancune prendre le dessus.
Qui étaient les «personnes clés»?
Bien que, dans le balado, Guillaume préfère taire le nom des personnes clés qui étaient au courant de son intention de monter sur scène, il en a dit un peu plus lors de son entrevue à l’émission Une époque formidable. Sans la nommer directement, il y donne un indice plus que révélateur…
«Entre guillemets, à la surprise générale, j’ai appris hier que la réalisation était au courant», dévoilait l’animateur.
«La réalisation était au courant et le conjoint de l’animatrice était au courant», soutient Guillaume.
Après un long silence, Guillaume Lemay-Thivierge a choisi de parler, de raconter, de se justifier. Dans une ère où les opinions se forgent vite et se figent encore plus rapidement, le dernier mot n’appartient plus à l’artiste… mais au public.
