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Donald Trump et son administration ont annoncé avoir retiré la protection des services secrets à l’ex-vice-présidente Kamala Harris.
Cette décision survient alors qu’Harris s’apprête à entamer une tournée promotionnelle majeure pour ses mémoires 107 Days, consacrés à sa brève campagne présidentielle de 2024, dont la sortie est prévue le 23 septembre prochain.

Selon le Washington Post, un haut responsable de la Maison-Blanche a précisé que le président avait envoyé, le 28 août, une lettre à la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, pour demander officiellement la fin de la protection des services secrets de Kamala Harris, avec une entrée en vigueur fixée au 1er septembre.
En temps normal, les vice-présidents sortants bénéficient d’une protection des services secrets pendant six mois après la fin de leur mandat.

Compte tenu des tensions politiques inédites dans le pays, Joe Biden avait prolongé celle de Kamala Harris d’une année supplémentaire, ce qui devait la maintenir jusqu’en juillet 2026.
Cette décision de Trump aura un impact considérable sur la vie de Kamala Harris, qui s’apprête à entamer la tournée de promotion de son livre.

La fin de sa protection fédérale 24/7 pourrait contraindre Kamala Harris à engager une sécurité privée pour sa tournée, qui commencera le 24 septembre à New York et s’achèvera le 20 novembre à Miami, en Floride.
Entre-temps, elle passera notamment par la Californie, le Texas, l’Illinois, l’Alabama, le Tennessee et même le Canada.











Depuis quelques jours, Donald Trump est au centre d’une montée des tensions avec la Russie, après avoir décidé de déplacer deux sous-marins nucléaires près de la Russie en réponse à des propos de l’ancien président Dmitri Medvedev.
Medvedev, aujourd’hui vice-président du Conseil de sécurité sous Vladimir Poutine, a mis en garde contre le risque d’un conflit nucléaire si les États-Unis intensifiaient leur aide militaire à l’Ukraine.
Il a affirmé que la Russie n’hésiterait pas à utiliser son arsenal en cas de menace grave, évoqué le système de riposte automatique «Dead Hand» et estimé que chaque nouvelle escalade rapprochait les États-Unis d’un affrontement avec Moscou.

Trump a réagi en faisant déployer deux sous-marins nucléaires américains près de la Russie, présentant cette décision comme un acte de puissance et de dissuasion.
Un porte-parole de Vladimir Poutine a appelé Trump à faire preuve de retenue dans ses propos sur le nucléaire.

Il a par ailleurs relativisé le déploiement des sous-marins américains, le qualifiant de simple patrouille régulière, habituelle dans ce type d’opérations.
Le président américain Donald Trump s’est montré extrêmement furieux après une récente frappe ukrainienne qui a visé le pipeline pétrolier stratégique Druzhba.
Cette attaque par drone, survenue en août juste avant la rencontre prévue entre Trump et Vladimir Poutine en Alaska, a endommagé une infrastructure qui approvisionne la Hongrie, la Slovaquie et d’autres pays d’Europe centrale en pétrole russe.

À la suite de cet incident, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a adressé une note au président américain, exprimant son inquiétude et rappelant qu’il s’agit du seul pipeline transportant du pétrole brut vers la Hongrie et la Slovaquie.
Une réponse manuscrite de Trump, récemment dévoilée, montre sa colère envers l’Ukraine et son soutien personnel à Orbán, qu’il qualifie de «grand ami».

Selon Politico, le mémo de Trump publié en ligne par le parti au pouvoir en Hongrie, Fidesz, contient les mots suivants: «Viktor, ça ne me plaît pas. Ça me met très en colère. Dis à la Slovaquie que tu es mon grand ami. Donald».
Le Guardian rapporte de son côté que la Hongrie accuse l’Ukraine de mener «une nouvelle tentative pour nous entraîner dans la guerre».

Alors même que le pipeline a été réactivé le 19 août, de nombreux observateurs soulignent le contraste marqué entre la réaction virulente de Trump à l’égard de cette frappe ukrainienne et son attitude beaucoup plus mesurée face aux bombardements russes répétés sur les villes ukrainiennes, qui blessent et tuent quotidiennement des civils.

































































