







Alors que Trump avait promis de mettre fin à la guerre en Ukraine dès son premier jour à la présidence, les semaines se sont écoulées sans qu’aucune issue claire ne se dessine.
Selon une source de CNN, la frustration commencerait à se faire sentir chez le président, qui admettrait désormais en privé qu’un accord de paix en Ukraine «a été plus difficile que prévu» «has been more difficult than he anticipated».
Lors de discussions privées, Trump exprimerait sa frustration et reconnaîtrait avoir sous-estimé la profondeur de l’animosité entre Poutine et Zelensky, ce qui, selon lui, expliquerait la lenteur des négociations.
Trump se montrerait étonné du refus de l’Ukraine face au plan de paix proposé par son administration, un plan qui ne prévoit aucune concession de la part de la Russie, tout en exigeant que Kyiv renonce aux territoires occupés ainsi qu’à son projet d’adhésion à l’OTAN.
Pendant ce temps, les bombardements russes se poursuivent, dont une frappe récente sur Kyiv qui a poussé Trump à publier sur TruthSocial: «Très mauvais timing» «Very bad timing», avant d’ajouter: «Vladimir, Stop!».
Récemment interrogé par un journaliste au sujet des concessions accordées par Poutine, laissant entendre que le plan de Trump favorisait la Russie, Trump a répondu que la véritable concession de Poutine était de «mettre fin à la guerre» «Stopping the war» et de ne pas s’emparer de l’Ukraine dans son intégralité.
Rapellons que depuis le lancement des efforts de médiation par le président Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est montré disposé à envisager un accord de paix, à condition que la souveraineté de l’Ukraine soit respectée.
Cependant, la Russie a répondu de manière évasive, rejetant plusieurs propositions américaines et continuant ses attaques, notamment sur Kyiv, ce qui complique les négociations.
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum dénonce une campagne publicitaire de l’administration Trump qu’elle qualifie de «propagande discriminatoire».
Sheinbaum annonce son intention d’interdire une publicité mettant en cause le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis et Kristi Noem, qui ont récemment franchi la frontière du Mexique pour adresser aux migrants un message menaçant: «Nous vous traquerons».
Cette publicité a poussé Sheinbaum à annoncer des propositions de réforme visant à interdire aux gouvernements étrangers de diffuser, au Mexique, ce qu’ils considèrent comme de la propagande politique ou idéologique
La publicité mettant en vedette Kristi Noem, diffusée notamment pendant un match de soccer en heure de grande écoute, a été qualifiée par Sheinbaum de «propagande discriminatoire».
Claudia Sheinbaum affirme que cette même publicité de propagande américaine aurait également été diffusée à la radio et relayée sur les réseaux sociaux.
Elle insiste sur le fait que le Mexique «n’est pas d’accord» avec cette propagande visant la population migrante.
Selon CNN, l’administration Trump et le Département de la Sécurité intérieure se réjouiraient de l’efficacité présumée de la publicité, affirmant qu’il y aurait une baisse générale des passages à la frontière, sans cibler spécifiquement le Mexique.
Aucune preuve tangible n’a cependant été présentée pour établir un lien direct entre la baisse des traversées et la campagne publicitaire, plutôt que les tensions économiques, notamment les guerres tarifaires.
Ces tensions coïncident avec une nette baisse de l’intérêt à séjourner aux États-Unis, constatée à l’échelle mondiale, y compris à la frontière canadienne. Cette tendance s’est accentuée après plusieurs déclarations offensantes de Trump à l’égard du Canada, qui ont conduit de nombreux Canadiens à boycotter les États-Unis.
Le gouvernement chinois a retourné à Trump son expression favorite en le taxant de «fake news», après que ce dernier a laissé entendre que des pourparlers étaient en cours entre les deux pays pour mettre fin à la guerre tarifaire qu’il a lui-même déclenchée.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jaikun, a qualifié de «fake news» les déclarations répétées de Trump cette semaine, dans lesquelles le président américain affirme que la Chine et les États-Unis seraient «activement» en train de discuter de questions commerciales.
Trump a même déclaré, en réponse à des questions de journalistes, que deux représentants s’étaient rencontrés pour entamer des discussions.
Cependant, selon ABC News, il a refusé de révéler l’identité des participants à ces prétendues négociations, tandis que la Chine continue d’affirmer que Trump dit des mensonges.
Plus tard, dans une entrevue accordée au Times, Donald Trump a maintenu que des discussions étaient en cours entre la Chine et les États-Unis, allant jusqu’à affirmer que le président Xi l’avait personnellement appelé à plusieurs reprises pour évoquer la question.
Du côté chinois, les autorités démentent être en train de «négocier activement» avec les États-Unis, affirmant qu’aucune consultation, aucune négociation sur la question des tarifs n’est en cours.
Cette déclaration remet fortement en cause les progrès des négociations que Trump affirme avoir réalisés.