









Les plus récentes projections de 338Canada indiquent que Mark Carney est en voie de former un gouvernement majoritaire.
Ce revirement spectaculaire survient après des mois de déclin pour les Libéraux sous Justin Trudeau, qui ont vu leur popularité chuter face aux conservateurs.
Selon les plus récentes projections de 338Canada en date d’avril 2025, le Parti Libéral de Mark Carney est en voie de remporter une majorité à la Chambre des communes avec 196 sièges, dépassant largement le seuil de 172 requis.
Le Parti Conservateur et Pierre Poilievre obtiendrait 120 sièges, tandis que le Bloc Québécois en récolterait 17. Le NPD serait relégué à 8 sièges, et le Parti Vert n’en conserverait que 2.
Ces chiffres confirment un renversement spectaculaire du paysage politique en quelques mois, alors que les libéraux étaient donnés perdants en début d’année.
L’arrivée de Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, a redonné un élan au Parti Libéral, qui atteint désormais 44% des intentions de vote.
Cette progression s’explique en partie par la réaction des Canadiens aux menaces tarifaires et aux déclarations agressives de Donald Trump à l’égard de la souveraineté du Canada.
Face à cette situation, la réponse ferme de Mark Carney semble avoir davantage convaincu l’électorat que la tentative hésitante de Pierre Poilievre de prendre ses distances avec l’ancien président américain.
Face à Carney, le chef conservateur Pierre Poilievre éprouve des difficultés à conserver l’élan de son parti, qui jouissait encore tout récemment d’une avance confortable dans les intentions de vote. Son image reste ternie par des déclarations controversées et une ligne politique souvent perçue comme calquée sur celle de Donald Trump, ce qui freine sa capacité à élargir son électorat.
Selon Philippe J. Fournier de 338Canada, les libéraux ont désormais 55% de chances de remporter une majorité, contre moins de 1% en janvier.
Les Canadiens sont appelés aux urnes le 28 avril prochain.
La guerre commerciale déclenchée par l’administration Trump contre la Chine a franchi une nouvelle étape, avec une prise de parole directe de Xi Jinping sur le sujet et l’entrée en jeu de Tesla.
Pour la première fois depuis le début de l’escalade tarifaire entre la Chine et les États-Unis, le président Xi s’est exprimé, affirmant que la Chine «n’a pas peur», alors que Pékin porte ses droits de douane sur les produits américains à 125% dans un nouvel épisode de la guerre commerciale.
La Chine a déclaré ne pas vouloir dépasser 125%, estimant qu’une nouvelle escalade serait inutile. Elle a également critiqué la stratégie de Trump, fondée exclusivement sur la pression tarifaire, y voyant la preuve d’une tactique d’intimidation menée par un tyran pour forcer la main à ses partenaires commerciaux.
«Il n’y a pas de gagnants dans une guerre commerciale, et s’opposer au reste du monde ne mène qu’à l’isolement», a déclaré Xi dans ses premiers commentaires publics sur la situation.
En estimant qu’il n’était pas nécessaire de poursuivre l’escalade tarifaire, Xi a déclaré qu’il préférait «se concentrer sur la bonne gestion des affaires intérieures».
Du côté des États-Unis, l’entreprise Tesla, dirigée par le milliardaire Elon Musk, allié de Trump, semble directement touchée par la guerre tarifaire.
En réaction, la société a cessé de prendre des commandes en Chine pour deux de ses modèles importés, soit le SUV Model X et la berline Model S.
Selon Reuters, Tesla aurait même retiré les boutons «commander maintenant» de son site chinois, ainsi que les fonctionnalités de commande sur son mini-programme accessible via l’application chinoise WeChat.
Bien qu’Elon Musk affirme fièrement que Tesla est le véhicule le plus «American-made», l’entreprise reste fortement dépendante de fournisseurs étrangers, en particulier chinois, pour des composants essentiels comme les matériaux de batteries.
Cette dépendance, combinée aux tensions commerciales et aux controverses entourant Musk, rend l’avenir de Tesla incertain, notamment face aux décisions imprévisibles que pourrait prendre Donald Trump.